ACROPOLE DE LINDOS
1. Liste des prêtres d’Athana Lindia.
Introduction. Illustrations p. 61. — Ό νόμος ό των Ροδίων
p. 61. — Description des restes conservés de la liste p. 63. —
Tableau de la liste p. 89. — Marques de numérotage p. 8g. —
Points de repère chronologiques p. 90. — Règle triennale p. 95.
— L'ensemble de la liste p. 97. — Emplacement de la liste p. 98.
— Note supplémentaire sur la stèle J p. 101. — Titre du prêtre
éponyme p. 102. — Ιερείς et ιέρεια τας Άθάνας p. 104.
Prêtres d’Athana Lindia de 375 A à 27 P: texte, suppléments
et notes explicatives p. 105.
Appendice I. Prêtres d’Athana antérieurs à l’an 27 P, dont
le nom est incomplet ou perdu, et dont l’époque est imparfaite-
ment connue p. 146.
Appendice II. Prêtres d’Athana postérieurs à l’an 27 P p. 146.
Introduction.
Illustra- Fig. i. Fragm. A (1:4), p. 63. — Fig. 2.
twns. Dallage contigu à l’église Hagios Stephanos
(1:100), p. 64. — Fig. 3-5. Fragm. B-D (1:4), p. 65-66.
— Fig. 6. Fragm. E (1:4), p. 67. — Fig. 7. Fragm. E2
(1:4), p. 68 n. 1. — Fig. 8-15. Stèle composée des dalles
F, G, H, portant chacune trois colonnes d’inscription
(1:4), p. 69-84. — Fig. 16. Faces de joint de B, E, F, G, H
(1:20), p. 85. — Fig. 17. Stèle J (env. 1:5), p. 87. —
Fig. 18. Placement des fragments A-E (1:20), p. 99.
— Fig. 19. Croquis de la stèle composée de F-H (1: 20),
p. 100. — Fig. 20. Placement supposé de la liste des
prêtres d’Athana (1:100), p. 101.
Ό νόμος ό Dans un mémoire précédent1 j’ai men-
τών Ροδίων, tionné certaines conséquences que com-
portait le synoikismos rhodien en 408-407 (P-W Rh.
763,59), et dont je crois utile de répéter ici quelques-uns
des points principaux. Il fallait décider à cette occasion
maintes questions de nature administrative, écono-
mique, cultuelle, etc., relatives aux trois anciennes
villes, qui conservaient dans une certaine mesure leur
autonomie traditionnelle par rapport au nouvel État.
Les prescriptions adoptées pour régler toutes ces
affaires ont dû être réunies dans une ou plusieurs lois
constitutionnelles2, dont on trouve en effet les vestiges
1 Lindiaka VI (1937) p. 14 sq.
2 Cf. le terme grec πολιτικός νόμος, Syll.3 647 1. 22 et 46 n. 6.
dans les inscriptions. Par le décret lindien IG XII
1,761 (Syll.3 340), qui date d’env. 325 \ nous connais-
sons l’existence de prescriptions réglementaires de ce
genre remontant à une époque plus ancienne: σνν-
διαφνλόιξαντες Λινδίοις όπως ταί αίρέσιες γίνωνται εν
Λίνδωι των ιερέων2 καί ίεροθυταν καί ίεροποιών καί των
άλλων των επί τα κοινά τασσόμενων εξ αύτών Λινδίων,
καθ’ α καί εν τοϊς νόμοις γέγραπται (1. c., 1. 38 sq.). La
mention des ίεροποιοί est d’un intérêt particulier. A
Lindos cette dénomination n’était, à ce que je sache,
pas usitée: aux ίεροποιοί kamiréens correspondaient
les ίεροθύται lindiens (cf. P-W Rh. 771,44). Les termes
cités paraissent donc empruntés à une loi, ou à un
système de lois, qui réglait les affaires des trois villes
anciennes, et qu’il faut sans aucun doute dater de
l’époque du synoikismos (cf. P-W Rh. 769,51 sq.). Il
en est de même pour une loi mentionnée dans le
décret kamiréen IG XII 1,694 (Syll.3 339), qui est
peut-être un peu plus récent que celui de Lindos
(Michel 433 le rapporte pourtant au 4e s.) : έγ δε ταυ-
ταν ταν κτοιναν άποδεικνύειν τούς κτοινάτας μαστρόν
εν τώι ίερώι τώι άγιωτάτωι εν ναι κτοίναι κατά τον
νόμον τόν των Ροδίων. Ici la loi dont il s’agit est
qualifiée positivement de ό νόμος ό των Ροδίων. Elle
semble avoir fait partie du système de règlements
dont parle le décret lindien et doit dater du même
temps3. Tel est aussi l’avis de van Gelder (Gesch.
p. 222).
1 Vie. 51 (cf. Lindiaka VI p. 12).
2 Pour la graphie rhodienne des mots dérivés de ίαρός
(ιερός), v. Bechtel dans Bezz. Beitr. XXI (1896) p. 229; Bjôrke-
gren (1902) p. 22 sq. et 81 sq.; SGDI IV p. 597 (O. Hoffmann) ;
Bechtel, Griech. Dial. II p. 619. La psilose de l’iota a été égale-
ment constatée dans les inscriptions kariennes de l’époque de
l’occupation rhodienne (BCH 1934 p. 353) et aussi sur le continent
grec: à Epidauros (επ’ ίαρέος, έπ’ ίαρεϋς, έπ’ ΐαρομναμόνων: v. IG
IV ι2 p. 191), à Mykenai (ίαρομνάμονας: v. IG IV1 493), en
Élide (G. Meyer, Griech. Gramm.2 p. 109) et ailleurs.
3 L’âge de la stèle lindienne ne permet pas d’adopter l’opinion
de Momigliano (Riv. fil. 1936 p.6o), qui regarde ces règlements
comme postérieurs au siège de Demetrios (305).
5*
1. Liste des prêtres d’Athana Lindia.
Introduction. Illustrations p. 61. — Ό νόμος ό των Ροδίων
p. 61. — Description des restes conservés de la liste p. 63. —
Tableau de la liste p. 89. — Marques de numérotage p. 8g. —
Points de repère chronologiques p. 90. — Règle triennale p. 95.
— L'ensemble de la liste p. 97. — Emplacement de la liste p. 98.
— Note supplémentaire sur la stèle J p. 101. — Titre du prêtre
éponyme p. 102. — Ιερείς et ιέρεια τας Άθάνας p. 104.
Prêtres d’Athana Lindia de 375 A à 27 P: texte, suppléments
et notes explicatives p. 105.
Appendice I. Prêtres d’Athana antérieurs à l’an 27 P, dont
le nom est incomplet ou perdu, et dont l’époque est imparfaite-
ment connue p. 146.
Appendice II. Prêtres d’Athana postérieurs à l’an 27 P p. 146.
Introduction.
Illustra- Fig. i. Fragm. A (1:4), p. 63. — Fig. 2.
twns. Dallage contigu à l’église Hagios Stephanos
(1:100), p. 64. — Fig. 3-5. Fragm. B-D (1:4), p. 65-66.
— Fig. 6. Fragm. E (1:4), p. 67. — Fig. 7. Fragm. E2
(1:4), p. 68 n. 1. — Fig. 8-15. Stèle composée des dalles
F, G, H, portant chacune trois colonnes d’inscription
(1:4), p. 69-84. — Fig. 16. Faces de joint de B, E, F, G, H
(1:20), p. 85. — Fig. 17. Stèle J (env. 1:5), p. 87. —
Fig. 18. Placement des fragments A-E (1:20), p. 99.
— Fig. 19. Croquis de la stèle composée de F-H (1: 20),
p. 100. — Fig. 20. Placement supposé de la liste des
prêtres d’Athana (1:100), p. 101.
Ό νόμος ό Dans un mémoire précédent1 j’ai men-
τών Ροδίων, tionné certaines conséquences que com-
portait le synoikismos rhodien en 408-407 (P-W Rh.
763,59), et dont je crois utile de répéter ici quelques-uns
des points principaux. Il fallait décider à cette occasion
maintes questions de nature administrative, écono-
mique, cultuelle, etc., relatives aux trois anciennes
villes, qui conservaient dans une certaine mesure leur
autonomie traditionnelle par rapport au nouvel État.
Les prescriptions adoptées pour régler toutes ces
affaires ont dû être réunies dans une ou plusieurs lois
constitutionnelles2, dont on trouve en effet les vestiges
1 Lindiaka VI (1937) p. 14 sq.
2 Cf. le terme grec πολιτικός νόμος, Syll.3 647 1. 22 et 46 n. 6.
dans les inscriptions. Par le décret lindien IG XII
1,761 (Syll.3 340), qui date d’env. 325 \ nous connais-
sons l’existence de prescriptions réglementaires de ce
genre remontant à une époque plus ancienne: σνν-
διαφνλόιξαντες Λινδίοις όπως ταί αίρέσιες γίνωνται εν
Λίνδωι των ιερέων2 καί ίεροθυταν καί ίεροποιών καί των
άλλων των επί τα κοινά τασσόμενων εξ αύτών Λινδίων,
καθ’ α καί εν τοϊς νόμοις γέγραπται (1. c., 1. 38 sq.). La
mention des ίεροποιοί est d’un intérêt particulier. A
Lindos cette dénomination n’était, à ce que je sache,
pas usitée: aux ίεροποιοί kamiréens correspondaient
les ίεροθύται lindiens (cf. P-W Rh. 771,44). Les termes
cités paraissent donc empruntés à une loi, ou à un
système de lois, qui réglait les affaires des trois villes
anciennes, et qu’il faut sans aucun doute dater de
l’époque du synoikismos (cf. P-W Rh. 769,51 sq.). Il
en est de même pour une loi mentionnée dans le
décret kamiréen IG XII 1,694 (Syll.3 339), qui est
peut-être un peu plus récent que celui de Lindos
(Michel 433 le rapporte pourtant au 4e s.) : έγ δε ταυ-
ταν ταν κτοιναν άποδεικνύειν τούς κτοινάτας μαστρόν
εν τώι ίερώι τώι άγιωτάτωι εν ναι κτοίναι κατά τον
νόμον τόν των Ροδίων. Ici la loi dont il s’agit est
qualifiée positivement de ό νόμος ό των Ροδίων. Elle
semble avoir fait partie du système de règlements
dont parle le décret lindien et doit dater du même
temps3. Tel est aussi l’avis de van Gelder (Gesch.
p. 222).
1 Vie. 51 (cf. Lindiaka VI p. 12).
2 Pour la graphie rhodienne des mots dérivés de ίαρός
(ιερός), v. Bechtel dans Bezz. Beitr. XXI (1896) p. 229; Bjôrke-
gren (1902) p. 22 sq. et 81 sq.; SGDI IV p. 597 (O. Hoffmann) ;
Bechtel, Griech. Dial. II p. 619. La psilose de l’iota a été égale-
ment constatée dans les inscriptions kariennes de l’époque de
l’occupation rhodienne (BCH 1934 p. 353) et aussi sur le continent
grec: à Epidauros (επ’ ίαρέος, έπ’ ίαρεϋς, έπ’ ΐαρομναμόνων: v. IG
IV ι2 p. 191), à Mykenai (ίαρομνάμονας: v. IG IV1 493), en
Élide (G. Meyer, Griech. Gramm.2 p. 109) et ailleurs.
3 L’âge de la stèle lindienne ne permet pas d’adopter l’opinion
de Momigliano (Riv. fil. 1936 p.6o), qui regarde ces règlements
comme postérieurs au siège de Demetrios (305).
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