3-9. Bassins à eau.
Les fouilles de l’acropole lindienne ont mis à jour
un certain nombre de fragments de bassins à eau
ronds, munis d’un piédestal (cf. AM 1898 p. 15 sq.;
Blinkenberg, Knidia, 1933, p. 54 sq.; etc.); cf. deux
fragments plus récents, découverts dans d’autres lo-
calités rhodiennes: Cl. Rh. II p. 187 n° 15 et VI-VII
p. 388 n°i4. Dans la vie journalière, de tels bassins
étaient employés comme les lavabos de nos jours,
cf. l’exemplaire trouvé à Olynthos, AJA 1939 p. 61
fig. 14. Dans les sanctuaires ils servaient aux ablutions
ou aspersions rituelles; ceux qui étaient placés à l’en-
trée du téménos ou du temple sont comparables
aux bénitiers
les traiter ensemble (nos3-9). A l’exception du n°3 tous
les bassins sont faits de marbre blanc à gros grains.
3. Fragment d’un bassin qui a été plus grand et
moins profond que les autres; la forme aussi paraît
différente. Marbre de Lartos. Tr. à Kopria (v. p. 8, K),
mais provenant sans doute de l’acropole, cf. Lindos I
p.57. H cons. 0.045, long. cons. 0.163, larg. cons. 0.13;
É de la paroi du bassin 0.035. Sur le bord horizontal,
quelques griffonnages, parmi lesquels on distingue les
lettres PK, mais dont le sens ne peut d’ailleurs pas
être démêlé. V. la fig. de la p.203.
des églises chré-
tiennes, com-
me le fait voir
la dénomina-
tion dcTrspipav-
τήρια, vin. 487
1. 2 (ou άγιστή-
ρια: Syll.3 982
1. 9). Nos 5 et 6
ci-après furent
trouvés tout
près de l’entrée
du téménos de
la déesse. Vie.
487 1.2; cf. Jh
4
T935 P· 109-154 (H. Kenner, Das Luterion im Kult).
Nous n’aurons à nous occuper ici que des frag-
ments munis d’inscription. Du reste, ils sont tous trop
insignifiants pour nous renseigner sur la forme exacte
des bassins dont ils ont fait partie. Les inscriptions
sont gravées, comme c’est généralement le cas, sur le
bord circulaire de la vasque. Il y en a qui remontent
avec certitude au 6e s. A, c’est-à-dire à la même époque
que les graffites les plus anciens qui se trouvent sur
les petits objets votifs (v. Lindos I p.765 s. v. graffite),
et comme la plupart de ceux-ci, les inscriptions des
bassins à eau ne contiennent qu’une dédicace toute
brève. Puisqu’il est souvent impossible de déterminer
l’âge des petits restes d’inscription, j’ai cru pratique de
4. Tr. VI 10; maintenant au Musée National de
Copenhague (v. ci-dessus, p. 16). H cons. 0.195, É du
bord 0.04; le diam. originel peut être évalué à 0.80
env. Le bassin était peint en rouge tant à l’intérieur
qu’à l’extérieur. L’inscription incisée sur le bord
horizontal en caractères du 6e s. est entièrement con-
servée. HL variant de 0.007 (omikron) à 0.021 (sigma).
Κλετολαος μ ανεθηκε τ Αθαναιαι
Lindos Π.
Les fouilles de l’acropole lindienne ont mis à jour
un certain nombre de fragments de bassins à eau
ronds, munis d’un piédestal (cf. AM 1898 p. 15 sq.;
Blinkenberg, Knidia, 1933, p. 54 sq.; etc.); cf. deux
fragments plus récents, découverts dans d’autres lo-
calités rhodiennes: Cl. Rh. II p. 187 n° 15 et VI-VII
p. 388 n°i4. Dans la vie journalière, de tels bassins
étaient employés comme les lavabos de nos jours,
cf. l’exemplaire trouvé à Olynthos, AJA 1939 p. 61
fig. 14. Dans les sanctuaires ils servaient aux ablutions
ou aspersions rituelles; ceux qui étaient placés à l’en-
trée du téménos ou du temple sont comparables
aux bénitiers
les traiter ensemble (nos3-9). A l’exception du n°3 tous
les bassins sont faits de marbre blanc à gros grains.
3. Fragment d’un bassin qui a été plus grand et
moins profond que les autres; la forme aussi paraît
différente. Marbre de Lartos. Tr. à Kopria (v. p. 8, K),
mais provenant sans doute de l’acropole, cf. Lindos I
p.57. H cons. 0.045, long. cons. 0.163, larg. cons. 0.13;
É de la paroi du bassin 0.035. Sur le bord horizontal,
quelques griffonnages, parmi lesquels on distingue les
lettres PK, mais dont le sens ne peut d’ailleurs pas
être démêlé. V. la fig. de la p.203.
des églises chré-
tiennes, com-
me le fait voir
la dénomina-
tion dcTrspipav-
τήρια, vin. 487
1. 2 (ou άγιστή-
ρια: Syll.3 982
1. 9). Nos 5 et 6
ci-après furent
trouvés tout
près de l’entrée
du téménos de
la déesse. Vie.
487 1.2; cf. Jh
4
T935 P· 109-154 (H. Kenner, Das Luterion im Kult).
Nous n’aurons à nous occuper ici que des frag-
ments munis d’inscription. Du reste, ils sont tous trop
insignifiants pour nous renseigner sur la forme exacte
des bassins dont ils ont fait partie. Les inscriptions
sont gravées, comme c’est généralement le cas, sur le
bord circulaire de la vasque. Il y en a qui remontent
avec certitude au 6e s. A, c’est-à-dire à la même époque
que les graffites les plus anciens qui se trouvent sur
les petits objets votifs (v. Lindos I p.765 s. v. graffite),
et comme la plupart de ceux-ci, les inscriptions des
bassins à eau ne contiennent qu’une dédicace toute
brève. Puisqu’il est souvent impossible de déterminer
l’âge des petits restes d’inscription, j’ai cru pratique de
4. Tr. VI 10; maintenant au Musée National de
Copenhague (v. ci-dessus, p. 16). H cons. 0.195, É du
bord 0.04; le diam. originel peut être évalué à 0.80
env. Le bassin était peint en rouge tant à l’intérieur
qu’à l’extérieur. L’inscription incisée sur le bord
horizontal en caractères du 6e s. est entièrement con-
servée. HL variant de 0.007 (omikron) à 0.021 (sigma).
Κλετολαος μ ανεθηκε τ Αθαναιαι
Lindos Π.