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M. Eissen donne lecture du procès-verbal du sous-comité de Golmar
(mois d'octobre 1867). Il résulte du rapport concernant les restaurations
faites à l'église de Bermont que les secours demandés par la commune
seraient affectés à des travaux sévèrement jugés par MM. les architectes et
par le comité de Colmar.
Considérant qu'il s'agit de travaux déjà exécutés, sans avis ni consulta-
lion préalable de la Société; que ces travaux, loin de contribuer à la con-
servation du monument, en ont plutôt dénaturé et vicié le caractère, au
point d'appeler un blâme sévère sur l'entrepreneur, le comité de Stras-
bourg, d'accord dans son appréciation avec le sous-comité de Golmar,
refuse l'allocation demandée par la commune de Bermont.
M. l'architecte Ringeisen dépose sur le bureau l'empreinte d'un sceau
de petite dimension, dont voici la légende :
S . COZE . SPENGL . VO . MENZE .
(Sceau de Conrad Spengl, de Mayence.)
Le sceau a été trouvé dans les vignes de M. Dietz, maire de Barr, et
paraît appartenir au quatorzième siècle, à en juger par la forme des
caractères.
Sur la proposition de M. Spach, M. Mathis, agent voyer en chef, est
inscrit comme membre de la Société.
La séance est levée à 3 heures et demie.
Séance générale du 12 décembre 1867, à Strasbourg.
Présidence de M. le baron PRON, Préfet du Bas-Rhin, Président honoraire.
La séance est ouverte à l'hôtel de la Préfecture, à 2 heures de l'après-
midi.
Une cinquantaine de membres sont présents.
Siègent au bureau : Mgr. l'Ëvêque, M. Chéruel, recteur de l'Académie;
M. L. Spach, président; M. le baron de Schauenburg; M. Lehr, trésorier,
et. M. l'abbé Straub, secrétaire en fonctions.
M. le baron Pron ouvre la séance par une allocution dont voici la
substance :
«Messieurs, en présidant la séance générale de la Société pour la con-
servation des monuments historiques d'Alsace, je me conforme à un usage
établi depuis la création de la Société en même temps que je cède à un
M. Eissen donne lecture du procès-verbal du sous-comité de Golmar
(mois d'octobre 1867). Il résulte du rapport concernant les restaurations
faites à l'église de Bermont que les secours demandés par la commune
seraient affectés à des travaux sévèrement jugés par MM. les architectes et
par le comité de Colmar.
Considérant qu'il s'agit de travaux déjà exécutés, sans avis ni consulta-
lion préalable de la Société; que ces travaux, loin de contribuer à la con-
servation du monument, en ont plutôt dénaturé et vicié le caractère, au
point d'appeler un blâme sévère sur l'entrepreneur, le comité de Stras-
bourg, d'accord dans son appréciation avec le sous-comité de Golmar,
refuse l'allocation demandée par la commune de Bermont.
M. l'architecte Ringeisen dépose sur le bureau l'empreinte d'un sceau
de petite dimension, dont voici la légende :
S . COZE . SPENGL . VO . MENZE .
(Sceau de Conrad Spengl, de Mayence.)
Le sceau a été trouvé dans les vignes de M. Dietz, maire de Barr, et
paraît appartenir au quatorzième siècle, à en juger par la forme des
caractères.
Sur la proposition de M. Spach, M. Mathis, agent voyer en chef, est
inscrit comme membre de la Société.
La séance est levée à 3 heures et demie.
Séance générale du 12 décembre 1867, à Strasbourg.
Présidence de M. le baron PRON, Préfet du Bas-Rhin, Président honoraire.
La séance est ouverte à l'hôtel de la Préfecture, à 2 heures de l'après-
midi.
Une cinquantaine de membres sont présents.
Siègent au bureau : Mgr. l'Ëvêque, M. Chéruel, recteur de l'Académie;
M. L. Spach, président; M. le baron de Schauenburg; M. Lehr, trésorier,
et. M. l'abbé Straub, secrétaire en fonctions.
M. le baron Pron ouvre la séance par une allocution dont voici la
substance :
«Messieurs, en présidant la séance générale de la Société pour la con-
servation des monuments historiques d'Alsace, je me conforme à un usage
établi depuis la création de la Société en même temps que je cède à un