DOI Heft:
[Procès-verbaux des séances]
DOI Artikel:Séance générale du 12 décembre 1867, à Strasbourg
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— 107 -
sentiment de sympathie pour une œuvre éminemment patriotique, pour
une œuvre dont les résultats pratiques ne sauraient être trop appréciés et
qui m'inspirent une vive reconnaissance. Je saisis celle occasion pour
remercier publiquement MM. les membres qui se sont dévoués pour la
conservation de nos monuments, je remercie en particulier les membres
du bureau qui ont récemment voulu me prêter leur concours, dans une
affaire administrative de grande importance, en visitant les églises do
Sainl-Jean-des-Choux et de Westhoffen, et en me donnant leur avis sur
ce qu'il convient de faire pour sauver ou pour restaurer, selon les règles
de l'art, ces vieux témoins pétrifiés de la foi de nos pères. Je remercie la
Société tout entière des frais qu'elle s'est imposés pour l'intelligente res-
tauration de la custode de Walbourg, — frais considérables qu'elle a voulu
porter toute seule, sans faire appel au concours du département ou de
l'Etat. Je me sens heureux de suivre ses travaux de recherches et de con-
servation, et je renouvelle ici l'offre de mon sympathique concours.»
M. le président Spach, après avoir remercié M. le Préfet, lit le rapport
suivant :
«Messieurs, des pertes sensibles ont frappé notre Société et notre co-
mité depuis notre dernière réunion générale. Je vous demande la permis-
sion de commencer mon compte rendu par le devoir d'une pieuse com-
mémoration.
«M. le curé Kramer, de Niederhaslach, qui a été l'un des collaborateurs
de notre Bulletin, est décédé il y a quelques mois. Dès la première année
de la fondation de notre Société, il nous avait présenté une espèce d'al-
bum, contenant l'histoire de l'église de Niederhaslach et la description du
cimetière. Ce travail consciencieux, intéressant, où nous aurions seule-
ment désiré trouver une sévérité plus grande à l'endroit des sources dans
lesquelles puisait l'auteur de la monographie, ce travail a été transmis
par nous au ministère de l'intérieur; et feu M. Kramer, ce modeste ouvrier
dans le champ de l'archéologie et de l'histoire locale, a reçu, s'il m'en
souvient bien, une marque d'approbation, qui a dû lui être très-sensible
dans sa retraite isolée, où il ne vivait que pour sa paroisse, et pour les
souvenirs du beau monument ogival, dont les premières annales remontent
aux temps mérovingiens.
«Plus lard, M. Kramer nous communiqua un mémoire étendu sur le
château de Guirbaden. Nous n'avons pu lui assigner une place dans notre
recueil, quelque mérite que nous trouvions à cette monographie; mais la
riche description que, peu de temps auparavant, notre confrère, M. Louis
sentiment de sympathie pour une œuvre éminemment patriotique, pour
une œuvre dont les résultats pratiques ne sauraient être trop appréciés et
qui m'inspirent une vive reconnaissance. Je saisis celle occasion pour
remercier publiquement MM. les membres qui se sont dévoués pour la
conservation de nos monuments, je remercie en particulier les membres
du bureau qui ont récemment voulu me prêter leur concours, dans une
affaire administrative de grande importance, en visitant les églises do
Sainl-Jean-des-Choux et de Westhoffen, et en me donnant leur avis sur
ce qu'il convient de faire pour sauver ou pour restaurer, selon les règles
de l'art, ces vieux témoins pétrifiés de la foi de nos pères. Je remercie la
Société tout entière des frais qu'elle s'est imposés pour l'intelligente res-
tauration de la custode de Walbourg, — frais considérables qu'elle a voulu
porter toute seule, sans faire appel au concours du département ou de
l'Etat. Je me sens heureux de suivre ses travaux de recherches et de con-
servation, et je renouvelle ici l'offre de mon sympathique concours.»
M. le président Spach, après avoir remercié M. le Préfet, lit le rapport
suivant :
«Messieurs, des pertes sensibles ont frappé notre Société et notre co-
mité depuis notre dernière réunion générale. Je vous demande la permis-
sion de commencer mon compte rendu par le devoir d'une pieuse com-
mémoration.
«M. le curé Kramer, de Niederhaslach, qui a été l'un des collaborateurs
de notre Bulletin, est décédé il y a quelques mois. Dès la première année
de la fondation de notre Société, il nous avait présenté une espèce d'al-
bum, contenant l'histoire de l'église de Niederhaslach et la description du
cimetière. Ce travail consciencieux, intéressant, où nous aurions seule-
ment désiré trouver une sévérité plus grande à l'endroit des sources dans
lesquelles puisait l'auteur de la monographie, ce travail a été transmis
par nous au ministère de l'intérieur; et feu M. Kramer, ce modeste ouvrier
dans le champ de l'archéologie et de l'histoire locale, a reçu, s'il m'en
souvient bien, une marque d'approbation, qui a dû lui être très-sensible
dans sa retraite isolée, où il ne vivait que pour sa paroisse, et pour les
souvenirs du beau monument ogival, dont les premières annales remontent
aux temps mérovingiens.
«Plus lard, M. Kramer nous communiqua un mémoire étendu sur le
château de Guirbaden. Nous n'avons pu lui assigner une place dans notre
recueil, quelque mérite que nous trouvions à cette monographie; mais la
riche description que, peu de temps auparavant, notre confrère, M. Louis