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[Procès-verbaux des séances]
DOI Artikel:Séance générale du 13 décembre 1866, à Strasbourg
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19863#0031
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Séance générale du 13 décembre 1866, à Strasbourg.
Présidence de M. le baron PRON, Préfet du Bas-Rhin, Président honoraire.
La séance est ouverte à 2 heures, à l'hôtel de la Préfecture. Une petite Objets exposés
, , . , • i dans la salle
exposition a ete organisée par M. Merck. Un remarque, parmi les objets dis- de réunion,
posés dans la salle, quelques dessins relatifs à l'église de Singrist, par M. le
curé Appréderis, et un magnifique ouvrage, intitulé : la Russie méridionale,
donné à la Société.
Une soixantaine de membres ont répondu à l'invitation.
Siègent au bureau : M. le baron Pron, président honoraire; M. L. Spach,
président; M. Ghéruel, recteur de l'Académie; M. Lehr, trésorier, et
M. l'abbé Straub, secrétaire en fonctions.
M. le Préfet ouvre la séance par ces mots :
«Messieurs, il y a un an, jour par jour, j'ai eu l'honneur de pré- Allocution de
. M. le baron Pron,
sider pour la première fois cette Société. Je vous promis alors mon con- préfet
v r r du Bas-Rhin,
cours; aujourd'hui je crois devoir vous rendre compte de ce que j'ai fait préded™ls^°t™ra
comme membre de cette Société et comme administrateur du département.
s En qualité de membre, je n'ai pu ni faire de découverte, ni fournir de
travaux scientifiques; mais si je suis resté le plus modeste de vos collègues,
je suis heureux de pouvoir vous dire que les honneurs de ma position
n'ont pas été stériles pour l'œuvre que vous poursuivez et que j'ai été à
même de contribuer à la conservation des monuments historiques de ce
pays.
«En février 1866, une note me fut remise de la part de M. le président
Spach, qui me signalait des actes de vandalisme commis sur deux points
du département. De concert avec Mgr. l'évêque, je pris aussitôt des infor-
mations dans les deux localités dont les résultats vous sont connus. Les
actes de vandalisme n'étaient pas consommés et les objets en question sont
aujourd'hui à l'abri de toute injure. »
M. le Préfet rend alors compte de son intervention auprès du gouver-
nement pour obtenir des secours importants en faveur des églises de Nie-
derhaslach (31,000 fr.), de Marmoutier (22,000 fr.) et de Wissembourg.
«Tel est, conclut M. le Préfet, l'état de mes services pendant l'année que
nous venons de clore; je puis donc me flatter d'avoir concouru à votre
œuvre, et si j'ai été dans le cas de diminuer de moitié la subvention de
2,000 fr. que votait le Conseil général du Bas-Rhin en faveur de votre So-
ciété, j'ai la consolation de vous dire que cette somme de 1,000 fr. sera
Séance générale du 13 décembre 1866, à Strasbourg.
Présidence de M. le baron PRON, Préfet du Bas-Rhin, Président honoraire.
La séance est ouverte à 2 heures, à l'hôtel de la Préfecture. Une petite Objets exposés
, , . , • i dans la salle
exposition a ete organisée par M. Merck. Un remarque, parmi les objets dis- de réunion,
posés dans la salle, quelques dessins relatifs à l'église de Singrist, par M. le
curé Appréderis, et un magnifique ouvrage, intitulé : la Russie méridionale,
donné à la Société.
Une soixantaine de membres ont répondu à l'invitation.
Siègent au bureau : M. le baron Pron, président honoraire; M. L. Spach,
président; M. Ghéruel, recteur de l'Académie; M. Lehr, trésorier, et
M. l'abbé Straub, secrétaire en fonctions.
M. le Préfet ouvre la séance par ces mots :
«Messieurs, il y a un an, jour par jour, j'ai eu l'honneur de pré- Allocution de
. M. le baron Pron,
sider pour la première fois cette Société. Je vous promis alors mon con- préfet
v r r du Bas-Rhin,
cours; aujourd'hui je crois devoir vous rendre compte de ce que j'ai fait préded™ls^°t™ra
comme membre de cette Société et comme administrateur du département.
s En qualité de membre, je n'ai pu ni faire de découverte, ni fournir de
travaux scientifiques; mais si je suis resté le plus modeste de vos collègues,
je suis heureux de pouvoir vous dire que les honneurs de ma position
n'ont pas été stériles pour l'œuvre que vous poursuivez et que j'ai été à
même de contribuer à la conservation des monuments historiques de ce
pays.
«En février 1866, une note me fut remise de la part de M. le président
Spach, qui me signalait des actes de vandalisme commis sur deux points
du département. De concert avec Mgr. l'évêque, je pris aussitôt des infor-
mations dans les deux localités dont les résultats vous sont connus. Les
actes de vandalisme n'étaient pas consommés et les objets en question sont
aujourd'hui à l'abri de toute injure. »
M. le Préfet rend alors compte de son intervention auprès du gouver-
nement pour obtenir des secours importants en faveur des églises de Nie-
derhaslach (31,000 fr.), de Marmoutier (22,000 fr.) et de Wissembourg.
«Tel est, conclut M. le Préfet, l'état de mes services pendant l'année que
nous venons de clore; je puis donc me flatter d'avoir concouru à votre
œuvre, et si j'ai été dans le cas de diminuer de moitié la subvention de
2,000 fr. que votait le Conseil général du Bas-Rhin en faveur de votre So-
ciété, j'ai la consolation de vous dire que cette somme de 1,000 fr. sera