1529
Fol. 121
Fol. 125
Fol. 125b
Fol. 126b,
127a etb
Fol. 128
1529
Fol. 128b
2082. (Suites de la suppression de la messe.) — En apprenant la
suppression de la messe à Strasbourg, le Conseil impérial de régence
exclut de son sein Daniel Mucg qui y siégeait au nom de la république.
A la Diète de Spire, Jacques Sturm de Sturmeck proteste contre cette
exclusion; il dit en pleine séance: «Si la ville de Strasbourg doit être
privée de ses droits pour avoir travaillé en vue de la plus grande gloire
de Dieu en détrônant la honte et l’idolâtrie, il ne faut pas compter non
plus sur son concours à rien de ce qui concerne l’empire. » Quelques-uns
lui ayant demandé où donc Strasbourg trouverait aide et protection à
l’avenir, il répondit : « Le roi de France désire depuis longtemps traiter
avec nous, et nous offre même un subside annuel de plusieurs milliers de
couronnes; nos voisins les Suisses nous admettraient également très
volontiers dans leur confédération, comme ils y ont admis la ville de
Bâle, il y a vingt-neuf ans; nous ne manquerons donc pas d’amis.»
La réponse de Sturm alarma les députés, mais malgré leurs représenta-
tions, l’empereur resta inflexible, et Strasbourg resta exclu (jusqu’en 1544).
— Sp. n° 2302.
2683. (Mesures contre les couvents.) — On sécularise plusieurs cou-
vents; on laisse subsister six prébendes catholiques dans l’oratoire de la
Toussaint, et les couvents de Sainte-Marguerite, de Saint-Nicolas in midis
et de Sainte-Madeleine; mais on leur défend de faire dire des messes, et
on force les religieuses à écouter tous les dimanches les prédicateurs pro-
testants dans les églises de leurs couvents.
Sainte-Claire auf dem Rossmarckt est changé en arsenal, l’église de
Saint-Martin est abattue, le couvent de Sainte-Catherifie devient une maison
d’orphelins, son église une halle aux blés. Les biens du couvent de Saint-
Marc deviennent une fondation pour les pauvres. Les pierres funéraires et
les matériaux des édifices détruits sont employés dans les travaux de for-
tification à la porte Blanche et à celle des Juifs. — B. n° 343, 344. —
Sp. no 2300-2303, 2304—2305.
2684. (Paroisses protestantes.) — On organise sept paroisses protes-
tantes dans les églises des quatre chapitres et de plus à Sainte-Aurélie,
Saint-Guillaume et Saint-Nicolas. — Buss., Établ.
2685. (Bohler.) — Die zeichnung des bôhlers : « Ein bôler oder feyr-
môrser von eyssen gegossen. » — Pp. Schn.
2686. Zeughaus gebauen. — 1529 das geschütz und anders hinein-
gestellt. — Ibid.
2687. Une cruelle famine ravage l’Europe depuis 1528. Strasbourg
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Fol. 125
Fol. 125b
Fol. 126b,
127a etb
Fol. 128
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Fol. 128b
2082. (Suites de la suppression de la messe.) — En apprenant la
suppression de la messe à Strasbourg, le Conseil impérial de régence
exclut de son sein Daniel Mucg qui y siégeait au nom de la république.
A la Diète de Spire, Jacques Sturm de Sturmeck proteste contre cette
exclusion; il dit en pleine séance: «Si la ville de Strasbourg doit être
privée de ses droits pour avoir travaillé en vue de la plus grande gloire
de Dieu en détrônant la honte et l’idolâtrie, il ne faut pas compter non
plus sur son concours à rien de ce qui concerne l’empire. » Quelques-uns
lui ayant demandé où donc Strasbourg trouverait aide et protection à
l’avenir, il répondit : « Le roi de France désire depuis longtemps traiter
avec nous, et nous offre même un subside annuel de plusieurs milliers de
couronnes; nos voisins les Suisses nous admettraient également très
volontiers dans leur confédération, comme ils y ont admis la ville de
Bâle, il y a vingt-neuf ans; nous ne manquerons donc pas d’amis.»
La réponse de Sturm alarma les députés, mais malgré leurs représenta-
tions, l’empereur resta inflexible, et Strasbourg resta exclu (jusqu’en 1544).
— Sp. n° 2302.
2683. (Mesures contre les couvents.) — On sécularise plusieurs cou-
vents; on laisse subsister six prébendes catholiques dans l’oratoire de la
Toussaint, et les couvents de Sainte-Marguerite, de Saint-Nicolas in midis
et de Sainte-Madeleine; mais on leur défend de faire dire des messes, et
on force les religieuses à écouter tous les dimanches les prédicateurs pro-
testants dans les églises de leurs couvents.
Sainte-Claire auf dem Rossmarckt est changé en arsenal, l’église de
Saint-Martin est abattue, le couvent de Sainte-Catherifie devient une maison
d’orphelins, son église une halle aux blés. Les biens du couvent de Saint-
Marc deviennent une fondation pour les pauvres. Les pierres funéraires et
les matériaux des édifices détruits sont employés dans les travaux de for-
tification à la porte Blanche et à celle des Juifs. — B. n° 343, 344. —
Sp. no 2300-2303, 2304—2305.
2684. (Paroisses protestantes.) — On organise sept paroisses protes-
tantes dans les églises des quatre chapitres et de plus à Sainte-Aurélie,
Saint-Guillaume et Saint-Nicolas. — Buss., Établ.
2685. (Bohler.) — Die zeichnung des bôhlers : « Ein bôler oder feyr-
môrser von eyssen gegossen. » — Pp. Schn.
2686. Zeughaus gebauen. — 1529 das geschütz und anders hinein-
gestellt. — Ibid.
2687. Une cruelle famine ravage l’Europe depuis 1528. Strasbourg