dans le contexte du developpment du marche d'art a Anvers an debut du XVIe siecle. La me-
tropole drainait les oeuvres d'art pour les exporter. Pour repondre a la demande croissante
de retables flamands, les ateliers rationalisaient le travail en se servant d'un repertoire de the-
mes et de formes deja acąuises et d'une technique slmplifiee.
On peut tres bien concevoir dans la meme optique une certaine specialisation de 1'atelier
anversois pour la sculpture des scenes de la Passion et de l'atelier bruxellois pour la peinture
des scenes qui y sont liees typologiquement. On peut aussi imaginer que l'atelier anversois
surcharge de commandes6 fasse appel aux ateliers bruxel!ois, et particulierement a Colyn de
Coter qui parait avoir eu le plus d'impact sur ses contemporains et qui, en outre, etait connu
des milieux anversois puisque la Gilde des peintres lui avait commande la decoration de la
voute de sa chapelle7.
6. La quantitć de retables cxecutes dans les ateliers anvcrsois et csportes en Scandinavie par escmple est plus grandę que
celle des retables d'origine brnxelloise.
7. Dans les registres des Liggeren d'Anvers ,,Colyn van Brussel" est inscrit en 1493 comme franc-maitre et cbarg6 par la
Corurerie de Saint-Luc de peindre les anges de la voute de sa chapelle sise dans la cathćdrale Notre-Dame (Voir: Van Lerius,
Da Liggeren, pp. 46-47). Pb. Rombouts et Th. van Lerius, Les Liggeren et autres archives historiąues de la gilde anver-
soise de Sl.Luc. I, rćimpression de Tedition Anvers-La Haye (1864-1876), Amsterdam, 1961, p. 64 et 47.
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tropole drainait les oeuvres d'art pour les exporter. Pour repondre a la demande croissante
de retables flamands, les ateliers rationalisaient le travail en se servant d'un repertoire de the-
mes et de formes deja acąuises et d'une technique slmplifiee.
On peut tres bien concevoir dans la meme optique une certaine specialisation de 1'atelier
anversois pour la sculpture des scenes de la Passion et de l'atelier bruxellois pour la peinture
des scenes qui y sont liees typologiquement. On peut aussi imaginer que l'atelier anversois
surcharge de commandes6 fasse appel aux ateliers bruxel!ois, et particulierement a Colyn de
Coter qui parait avoir eu le plus d'impact sur ses contemporains et qui, en outre, etait connu
des milieux anversois puisque la Gilde des peintres lui avait commande la decoration de la
voute de sa chapelle7.
6. La quantitć de retables cxecutes dans les ateliers anvcrsois et csportes en Scandinavie par escmple est plus grandę que
celle des retables d'origine brnxelloise.
7. Dans les registres des Liggeren d'Anvers ,,Colyn van Brussel" est inscrit en 1493 comme franc-maitre et cbarg6 par la
Corurerie de Saint-Luc de peindre les anges de la voute de sa chapelle sise dans la cathćdrale Notre-Dame (Voir: Van Lerius,
Da Liggeren, pp. 46-47). Pb. Rombouts et Th. van Lerius, Les Liggeren et autres archives historiąues de la gilde anver-
soise de Sl.Luc. I, rćimpression de Tedition Anvers-La Haye (1864-1876), Amsterdam, 1961, p. 64 et 47.
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