6. Scenę de 1'Ascension, retable de Veckholm, detail du visage de la Yierge (photo Perier)
D'apres H. de Smedt, dans les cas de collaboration de ce genre, les retables devraient porter
les marques des deux yilles. Or, nous avons observe au cours de nos recherches que la presence
de marąues sur les volets peints des retables brabanęons etait tres facultative. Nous n'en avons
pas releve, par exemple, sur des retables de Fimportance de ceux de Strangnas I—II—III,
Bro, Veckholm, Sala, Jader, etc, ni, ce qui est plus probant, sur le retable de Vasterfarnebo
qui, avec Havero, nous parait poser un probleme comparable a celui de Pruszcz.
En effet, la caisse sculptee et des volets du retable d'Haveró portent la marąue d'Anvers,
or les peintures sont cmpreintes du style caracteristiąue de 1'ecole bruxelloise, encore plus affir-
me au niveau de la predelle qui denote 1'influence directe de Colyn de Coter. Le retable de
Vasterfarnebo10 porte les mains d'Anvers sur la caisse, alors que le style des volets est bruxellois,
les faces s'appart enant au retable de Veckholm et les revers a celui de Stragnnas I.
Le cas de Pruszcz n'est donc pas isole, mais au contraire fait partie. d'un groupe de retables
qui posent le probleme, que nous essayons de resourde dans notre doctorat, des relations entre
ateliers. S'agit-il de peintres emigrćs ou simplement d'influences qui circulent ou bien d'unc
collaboration effective dans la realisation des retables? Dans ce dernier cas, le peintre eleve,
collaborateur ou emule de Colyn de Coter devait-il necessairement travailler a Anvers comme
le suggere H. de Smedt. Nous pensons que c'est la considerer 1'atelier comme une entite trop
strictement cloisonnee. La collaboration comme 1'emprise d'une personnalite artistiąue devaient
etre deux phenomenes frequents qui coexistaient dans les travaux d'atelier et qui sont malheur-
10. Retable de la Passion du Christ, inaitrc-autel de 1'^glise de Yasterfarnebo,
60
D'apres H. de Smedt, dans les cas de collaboration de ce genre, les retables devraient porter
les marques des deux yilles. Or, nous avons observe au cours de nos recherches que la presence
de marąues sur les volets peints des retables brabanęons etait tres facultative. Nous n'en avons
pas releve, par exemple, sur des retables de Fimportance de ceux de Strangnas I—II—III,
Bro, Veckholm, Sala, Jader, etc, ni, ce qui est plus probant, sur le retable de Vasterfarnebo
qui, avec Havero, nous parait poser un probleme comparable a celui de Pruszcz.
En effet, la caisse sculptee et des volets du retable d'Haveró portent la marąue d'Anvers,
or les peintures sont cmpreintes du style caracteristiąue de 1'ecole bruxelloise, encore plus affir-
me au niveau de la predelle qui denote 1'influence directe de Colyn de Coter. Le retable de
Vasterfarnebo10 porte les mains d'Anvers sur la caisse, alors que le style des volets est bruxellois,
les faces s'appart enant au retable de Veckholm et les revers a celui de Stragnnas I.
Le cas de Pruszcz n'est donc pas isole, mais au contraire fait partie. d'un groupe de retables
qui posent le probleme, que nous essayons de resourde dans notre doctorat, des relations entre
ateliers. S'agit-il de peintres emigrćs ou simplement d'influences qui circulent ou bien d'unc
collaboration effective dans la realisation des retables? Dans ce dernier cas, le peintre eleve,
collaborateur ou emule de Colyn de Coter devait-il necessairement travailler a Anvers comme
le suggere H. de Smedt. Nous pensons que c'est la considerer 1'atelier comme une entite trop
strictement cloisonnee. La collaboration comme 1'emprise d'une personnalite artistiąue devaient
etre deux phenomenes frequents qui coexistaient dans les travaux d'atelier et qui sont malheur-
10. Retable de la Passion du Christ, inaitrc-autel de 1'^glise de Yasterfarnebo,
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