DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Widła, Tadeusz: L' expertise des signatures artistiques
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18896#0018
V. Signature sur les objets peints. Egbert van der Poel, A 1'abattoir, Varsovie, Muzeum Narodowe
le genre de vernis. Si la signature a ete peinte beaucoup plus tard que le tableau, eclairee aux
rayons UV filtres, la signature se reflete (luminiscence foncee sur le fond clair). Ces differences
ne peuvent disparaitre qu'apres 50 ans environ quand la luminiscence du vernis etouffera le
reste, a moins qu'on n'utilise un vernis special, luisant tres fort, prepare a base de nitrocel-
lulose. Les signatures peintes sur un fond blanc de zinc ou blanc de plomb qui luisent de ma-
nierę tres claire donnent certaines difficultes mais, comme dit Slansky, elles peuvent aussi
etre differenciees a 1'aide des rayons UV10.
II faut traiter avec une grandę prudence les traces de 1'elimination du vernis, surtout autour
de la signature. Cela se voit aux rayons UV parce que les parties du vieux vernis luisent d'une
autre faęon que le nouveau vernis. L'utilisation des rayons IR permet de reveler la presence
de la signature sur un tableau couvert de vernis trouble, ,,aveugle". L'eclairage aux rayons
IR permet aussi de reveler toutes les traces d'elimination ou de correction de la signature. Cet
examen peut etre fait a 1'aide de photographies agrandies ou bien a 1'aide d'une camera TV
avec les filtres necessaires. On peut appliquer aussi, surtout pour la revelation de la correction
de la signature, la thermovision (ThV) basee sur le phenomene de 1'emission.
C'est le conservateur de la peinture qui doit faire ces examens. L'expert en ecritures peut
les faire aussi a condition cm'il soit prepare. Pour ces analyses, il faudrait preparer 1'ensemble
des photographies en vue de l'examen dc 1'ecriture, si l'expert ne pouvait pas se servir des tab-
leaux originaux.
II est necessaire de faire attention au genre de couleur avec laquelle la signature a ete peinte.
II faut verifier si Fauteur suppose signait avec cette couleur. On peut donner comme exemple
10. B. Slansky, Technika malarstwa, II, Badanie i konserwowanie obrazów, Warszawa, 1966, p. 51.
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le genre de vernis. Si la signature a ete peinte beaucoup plus tard que le tableau, eclairee aux
rayons UV filtres, la signature se reflete (luminiscence foncee sur le fond clair). Ces differences
ne peuvent disparaitre qu'apres 50 ans environ quand la luminiscence du vernis etouffera le
reste, a moins qu'on n'utilise un vernis special, luisant tres fort, prepare a base de nitrocel-
lulose. Les signatures peintes sur un fond blanc de zinc ou blanc de plomb qui luisent de ma-
nierę tres claire donnent certaines difficultes mais, comme dit Slansky, elles peuvent aussi
etre differenciees a 1'aide des rayons UV10.
II faut traiter avec une grandę prudence les traces de 1'elimination du vernis, surtout autour
de la signature. Cela se voit aux rayons UV parce que les parties du vieux vernis luisent d'une
autre faęon que le nouveau vernis. L'utilisation des rayons IR permet de reveler la presence
de la signature sur un tableau couvert de vernis trouble, ,,aveugle". L'eclairage aux rayons
IR permet aussi de reveler toutes les traces d'elimination ou de correction de la signature. Cet
examen peut etre fait a 1'aide de photographies agrandies ou bien a 1'aide d'une camera TV
avec les filtres necessaires. On peut appliquer aussi, surtout pour la revelation de la correction
de la signature, la thermovision (ThV) basee sur le phenomene de 1'emission.
C'est le conservateur de la peinture qui doit faire ces examens. L'expert en ecritures peut
les faire aussi a condition cm'il soit prepare. Pour ces analyses, il faudrait preparer 1'ensemble
des photographies en vue de l'examen dc 1'ecriture, si l'expert ne pouvait pas se servir des tab-
leaux originaux.
II est necessaire de faire attention au genre de couleur avec laquelle la signature a ete peinte.
II faut verifier si Fauteur suppose signait avec cette couleur. On peut donner comme exemple
10. B. Slansky, Technika malarstwa, II, Badanie i konserwowanie obrazów, Warszawa, 1966, p. 51.
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