DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Skalska-Miecik, Lija; Muzeum Narodowe w Warszawie [Mitarb.]; Krzyżanowski, Konrad [Ill.]: Konrad Krzyżanowski (1872 - 1922): exposition monographique au Musée National de Varsovie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18897#0018
9. Chambre, huile, 1902, Muzeum Narodowe, Varsovie
premieres annees a Varsovie. II prit comme principal mode d'expression le clair-obscur biem
etudie chez les anciens maitres, mettant en valeur les visages sur un fond de penombre. La
garamc des couleurs reste monochromatique.
On a souvent cherche dans les tablcaux de Krzyżanowski des liens avec Franz Lenbachet
Wilhelm Leibl. Mais cette ressemblance a plutót un caractere exterieur, car 1'art de Krzyża-
nowski diverge foncierement de celui des peintres du courant expressioniste. Cliez Krzyżanowski,
les connexions avec divers peintres allemands ont le caractere de lointaines reminiscenees,
sans prendre jamais la formę d'emprunts conerets. Le maitre munichois de Krzyżanowski,
Simon Hollósy, non plus n'eut pas sur lui d'influence directe. Sensible a la lumiere et a la cju-
leur, 1'artiste hongrois restait fortement dans la convention du naturalisme du XIXe siecle,
bien qu'il tenta justement alors d'actaaliser son style, aliant vers une techniąue plus audacieuse
et plus d'expression (La Marche de Rakoczy, 1899). Certainement Krzyżanowski ne fut pas
un eleve de Hollósy dans le sens litteral du termę; il entra dans son atelier avec un programme
artistiąue formę qui ne changea pas sous Finfluence du nouveau maitre (comme leprouv ent
les tableaux de Krzyżanowski peints a Munich — Les Amoureux, 189914, Autoportrait, Portrait
de Teresa Silberstein, 189915). D'ailleurs Hollósy meme reconnut que le talent de Krzyżanowski
surpassa le sien. Par contrę il trouva dans 1'atelier une atmosphere cbaude et cordiale eloignee
des rigueurs acadćmiques. Les methodes d'enseignement se basaient sur la liberte de l'indivi'
dualites des eleves et Hollósy — tout comme le patron russe de Krzyżanowski, Kouindji —■
U. Ibid., p. 39, no 3.
15. Ibid., p. 40, no 5, fig. 4.
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premieres annees a Varsovie. II prit comme principal mode d'expression le clair-obscur biem
etudie chez les anciens maitres, mettant en valeur les visages sur un fond de penombre. La
garamc des couleurs reste monochromatique.
On a souvent cherche dans les tablcaux de Krzyżanowski des liens avec Franz Lenbachet
Wilhelm Leibl. Mais cette ressemblance a plutót un caractere exterieur, car 1'art de Krzyża-
nowski diverge foncierement de celui des peintres du courant expressioniste. Cliez Krzyżanowski,
les connexions avec divers peintres allemands ont le caractere de lointaines reminiscenees,
sans prendre jamais la formę d'emprunts conerets. Le maitre munichois de Krzyżanowski,
Simon Hollósy, non plus n'eut pas sur lui d'influence directe. Sensible a la lumiere et a la cju-
leur, 1'artiste hongrois restait fortement dans la convention du naturalisme du XIXe siecle,
bien qu'il tenta justement alors d'actaaliser son style, aliant vers une techniąue plus audacieuse
et plus d'expression (La Marche de Rakoczy, 1899). Certainement Krzyżanowski ne fut pas
un eleve de Hollósy dans le sens litteral du termę; il entra dans son atelier avec un programme
artistiąue formę qui ne changea pas sous Finfluence du nouveau maitre (comme leprouv ent
les tableaux de Krzyżanowski peints a Munich — Les Amoureux, 189914, Autoportrait, Portrait
de Teresa Silberstein, 189915). D'ailleurs Hollósy meme reconnut que le talent de Krzyżanowski
surpassa le sien. Par contrę il trouva dans 1'atelier une atmosphere cbaude et cordiale eloignee
des rigueurs acadćmiques. Les methodes d'enseignement se basaient sur la liberte de l'indivi'
dualites des eleves et Hollósy — tout comme le patron russe de Krzyżanowski, Kouindji —■
U. Ibid., p. 39, no 3.
15. Ibid., p. 40, no 5, fig. 4.
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