DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Skalska-Miecik, Lija; Muzeum Narodowe w Warszawie [Mitarb.]; Krzyżanowski, Konrad [Ill.]: Konrad Krzyżanowski (1872 - 1922): exposition monographique au Musée National de Varsovie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18897#0023
13. La fiancee de 1'artiste huile, vers 1905, coli. priveę
de Dagny Przybyszewska contrastc par exemple avec le Portrait de Maria Krzymuska (vers 1900
fig. 8), auteur de souvenirs de couvent chauds et sensuels, appellee par Przybyszewska fervente
de mystique espagnole —■ Theresita (rappelant Ste Thćrese). Cette image visionnaire se mele
avec une sensualite et un erotisme extatique rappelant la Madone d'Edouard Muneh. Embru-
mee, baignant dans un espace ireel, la silhouette de Theresita semblc se dissoudre dans un vide
immateriel dont emerge le visage k la bouchc immcnse marąuec par une grandę tache sanglante
prescpie informe.
Nous connaissons lcs effigies des gens que representa Krzyżanowski pendant la floraison du
modernisme par d'autres excellcnts tableaux peints par d'emincnts artistes de ce temps. Mais
seul Krzyżanowski parvint a saisir cette note specifique et exceptionnelle qui marquait la vie
et les activites des modernistes.
Les tendances expressionistes et symboliques predominerent dans les ouvrages de Krzyża-
nowski des premieres annees du XXe siecle. Elles sont visibles non seulement dans les portraits,
niais aussi des realisations comme La Chambre, 1902 (fig. 9), impregne d'une atmosphere etrange,
oii l'artiste rappelle le motif popidaire parmi les romantiques, surtout allemands, de la chambre
vide (Balkonzimmer d'Adolf Menzel, 1845) ou dc 1'atelier du peintre, augmentant l'expression
par la mise en valeur d'une atmosphere mystique. Un facteur important devient la coulcur,
comme dans la composition des Apolres Pierre et Paul, 1901—1903 (fig. 10), trahissant des
■echos du style d'El Greco. Dans les figures dynamiques des apotres l'artiste a soulignć le mou-
vement pathetique, choisissant comme principal modc d'cxprcssion non seulement la coulee
ćnergique de couleur mais aussi 1'intensite du roage.
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de Dagny Przybyszewska contrastc par exemple avec le Portrait de Maria Krzymuska (vers 1900
fig. 8), auteur de souvenirs de couvent chauds et sensuels, appellee par Przybyszewska fervente
de mystique espagnole —■ Theresita (rappelant Ste Thćrese). Cette image visionnaire se mele
avec une sensualite et un erotisme extatique rappelant la Madone d'Edouard Muneh. Embru-
mee, baignant dans un espace ireel, la silhouette de Theresita semblc se dissoudre dans un vide
immateriel dont emerge le visage k la bouchc immcnse marąuec par une grandę tache sanglante
prescpie informe.
Nous connaissons lcs effigies des gens que representa Krzyżanowski pendant la floraison du
modernisme par d'autres excellcnts tableaux peints par d'emincnts artistes de ce temps. Mais
seul Krzyżanowski parvint a saisir cette note specifique et exceptionnelle qui marquait la vie
et les activites des modernistes.
Les tendances expressionistes et symboliques predominerent dans les ouvrages de Krzyża-
nowski des premieres annees du XXe siecle. Elles sont visibles non seulement dans les portraits,
niais aussi des realisations comme La Chambre, 1902 (fig. 9), impregne d'une atmosphere etrange,
oii l'artiste rappelle le motif popidaire parmi les romantiques, surtout allemands, de la chambre
vide (Balkonzimmer d'Adolf Menzel, 1845) ou dc 1'atelier du peintre, augmentant l'expression
par la mise en valeur d'une atmosphere mystique. Un facteur important devient la coulcur,
comme dans la composition des Apolres Pierre et Paul, 1901—1903 (fig. 10), trahissant des
■echos du style d'El Greco. Dans les figures dynamiques des apotres l'artiste a soulignć le mou-
vement pathetique, choisissant comme principal modc d'cxprcssion non seulement la coulee
ćnergique de couleur mais aussi 1'intensite du roage.
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