DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Skalska-Miecik, Lija; Muzeum Narodowe w Warszawie [Mitarb.]; Krzyżanowski, Konrad [Ill.]: Konrad Krzyżanowski (1872 - 1922): exposition monographique au Musée National de Varsovie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18897#0030
21, Portrait de Józef Piłsudski, huile, 1920, Musee de 1'Arm.ee Polonaise a Varsovie
Son approche h la couleur etait similaire dans le paysage. Ce ne sont pas des fideles etudes
de naturę, mais des imprcssions picturales libres, traitees avec une complete subj ecthdte. Le
paysage commence a jouer un role particulier dans l'activite de Krzyżanowski en 1904—1908,
ąuand chaąue annee il allait avec ses elcves pour des pleins air d'ete. Alors il cxecuta de nom-
breuses esąuisses de petit format, surprenants par l'intensivite des couleurs, les effets de facture
innatendus, la precision et en meme temps la grandę souplesse du coup de pinceau. L'artiste
simplifiai a l'exŁreme, faisait une synthese du motif choisi, le transformait lui donnait un sens-
emotionnel correspondant a sa propre sensation. U soulignait souvent le dynamisme et la tension
en peignant des ciels ,,fous", des nuages tourmentes sur une etroite bandę de terre, courant
(fig. 17) ou suspcndus en une lourde masse. Parfois il peignait non le paysage mais un edifice,
des chaumieres en ruinę ou une pctite eglise qai sous son pinceau devenaient inspirees, pre-
naient une specifiąue vie intense. Parfois le paysage servit de pretexte a une audacieuse expe-
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Son approche h la couleur etait similaire dans le paysage. Ce ne sont pas des fideles etudes
de naturę, mais des imprcssions picturales libres, traitees avec une complete subj ecthdte. Le
paysage commence a jouer un role particulier dans l'activite de Krzyżanowski en 1904—1908,
ąuand chaąue annee il allait avec ses elcves pour des pleins air d'ete. Alors il cxecuta de nom-
breuses esąuisses de petit format, surprenants par l'intensivite des couleurs, les effets de facture
innatendus, la precision et en meme temps la grandę souplesse du coup de pinceau. L'artiste
simplifiai a l'exŁreme, faisait une synthese du motif choisi, le transformait lui donnait un sens-
emotionnel correspondant a sa propre sensation. U soulignait souvent le dynamisme et la tension
en peignant des ciels ,,fous", des nuages tourmentes sur une etroite bandę de terre, courant
(fig. 17) ou suspcndus en une lourde masse. Parfois il peignait non le paysage mais un edifice,
des chaumieres en ruinę ou une pctite eglise qai sous son pinceau devenaient inspirees, pre-
naient une specifiąue vie intense. Parfois le paysage servit de pretexte a une audacieuse expe-
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