DOI Artikel:
Krzyżanowska, Aleksandra: Les monnaies découvertes à Palmyre
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18950#0127
ces monnaies ; toutes les publications traitant avant tout des tesseres
decouverts en grand nombre a Palmyre en parlent toujours de maniere tres
superficielles.3
Le premier probleme que j’ai essaye de soulever dans mes publications
precedentes4 s’appuie sur 1’analyse de la diversite de ces monnaies. On peut
en effet diviser toutes les monnaies decouvertes a Palmyre, lors des fouilles
archeologiąues, en ąuatre groupes :
1. Monnaies avec des inscriptions grecąues, dont les premiers exemplaires
proviennent de Pepoąue du regne en Syrie de la dynastie Seleucide (IIIe - IP
siecle av.J.-C.). Pa plupart d’entre elles appartiennent cependant aux
monnaies, designees sous le nom de « grecąues imperiales », frappees dans les
villes des provinces de 1’Est a Pepoąue de Pempire romain, jusqu’aux annees
70 du IIP siecle ap.J.-C., ąuand les ateliers monetaires locaux se sont vus
retirer le droit de frapper eux-memes leurs monnaies.
2. Monnaies des ateliers imperiaux avec des inscriptions latines datees, misę
a part ąueląues exceptions plus anciennes, du milieu du IIP siecle ap.J.-C.
jusqu’a la charniere du IV" et V" siecle.
3. Monnaies de Pepoąue de PEmpire byzantin.
4. Monnaies arabes.
Ces dernieres, vu ma specialite numismatiąue, ne furent pas le sujet de mes
recherches. II en fut de meme pour les monnaies byzantines, relativement peu
nombreuses, qui constituent un cas extreme. Elles ne depassent pas 10 % du
nombre des exemplaires identifies.
Les deux premiers groupes sont les plus interessants, le premier surtout,
nous avons en effet ici, misę a part les pieces frappees a Palmyre meme, un
ensemble d’emissions de villes demeurant en contact avec Palmyre, cette
metropole du desert. En prenant pour principe que ces monnaies decouvertes
temoignent certainement de voyages, ayant eu lieu pas toujours a des fins
commerciales, et sont en generał des pertes fortuites, on peut tirer des
conclusions touchant les liens de toute sorte reliant toutes ces villes entre elles.
En analysant les monnaies decouvertes a Palmyre, et mis a part le groupe des
monnaies locales, frappees a Palmyre meme, qui seront abordees plus tard
3 F. De Saulcy, Numismatiąue de la Terre Sainte, Paris 1874 ; O. Mordtmann, Neue Beitrage zur
Kunde Palmyra's, Sitzungsberichte der philosophisch-philologischen und historischen Classe der
K.b. Akademie der Wissenschaften zu Munchen, 1875 ; Cte Du Mesnil du Buisson, Tesseres et
monnaies de Palmyre, Paris 1962.
4 A. Krzyżanowska, « La circulation monetaire a Palmyre d'apres le materiel provenant des
fouilles », Polish Numismatic News, III, 1979, p. 44-52; eadem, « A hoard dating the destruction
of a tempie at Palmyra », in Coins, Culture and History in the Ancient World. Numismatic and
other studies in honor of Bluma L. Treli, ed. par L. Casson et M. Price, Detroit 1981.
125
decouverts en grand nombre a Palmyre en parlent toujours de maniere tres
superficielles.3
Le premier probleme que j’ai essaye de soulever dans mes publications
precedentes4 s’appuie sur 1’analyse de la diversite de ces monnaies. On peut
en effet diviser toutes les monnaies decouvertes a Palmyre, lors des fouilles
archeologiąues, en ąuatre groupes :
1. Monnaies avec des inscriptions grecąues, dont les premiers exemplaires
proviennent de Pepoąue du regne en Syrie de la dynastie Seleucide (IIIe - IP
siecle av.J.-C.). Pa plupart d’entre elles appartiennent cependant aux
monnaies, designees sous le nom de « grecąues imperiales », frappees dans les
villes des provinces de 1’Est a Pepoąue de Pempire romain, jusqu’aux annees
70 du IIP siecle ap.J.-C., ąuand les ateliers monetaires locaux se sont vus
retirer le droit de frapper eux-memes leurs monnaies.
2. Monnaies des ateliers imperiaux avec des inscriptions latines datees, misę
a part ąueląues exceptions plus anciennes, du milieu du IIP siecle ap.J.-C.
jusqu’a la charniere du IV" et V" siecle.
3. Monnaies de Pepoąue de PEmpire byzantin.
4. Monnaies arabes.
Ces dernieres, vu ma specialite numismatiąue, ne furent pas le sujet de mes
recherches. II en fut de meme pour les monnaies byzantines, relativement peu
nombreuses, qui constituent un cas extreme. Elles ne depassent pas 10 % du
nombre des exemplaires identifies.
Les deux premiers groupes sont les plus interessants, le premier surtout,
nous avons en effet ici, misę a part les pieces frappees a Palmyre meme, un
ensemble d’emissions de villes demeurant en contact avec Palmyre, cette
metropole du desert. En prenant pour principe que ces monnaies decouvertes
temoignent certainement de voyages, ayant eu lieu pas toujours a des fins
commerciales, et sont en generał des pertes fortuites, on peut tirer des
conclusions touchant les liens de toute sorte reliant toutes ces villes entre elles.
En analysant les monnaies decouvertes a Palmyre, et mis a part le groupe des
monnaies locales, frappees a Palmyre meme, qui seront abordees plus tard
3 F. De Saulcy, Numismatiąue de la Terre Sainte, Paris 1874 ; O. Mordtmann, Neue Beitrage zur
Kunde Palmyra's, Sitzungsberichte der philosophisch-philologischen und historischen Classe der
K.b. Akademie der Wissenschaften zu Munchen, 1875 ; Cte Du Mesnil du Buisson, Tesseres et
monnaies de Palmyre, Paris 1962.
4 A. Krzyżanowska, « La circulation monetaire a Palmyre d'apres le materiel provenant des
fouilles », Polish Numismatic News, III, 1979, p. 44-52; eadem, « A hoard dating the destruction
of a tempie at Palmyra », in Coins, Culture and History in the Ancient World. Numismatic and
other studies in honor of Bluma L. Treli, ed. par L. Casson et M. Price, Detroit 1981.
125