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Boeswillwald, E.; Cagnat, René; Ballu, Albert
Timgad: une cité africaine sous l'Empire Romain — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.16949#0024
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X

INTRODUCTION

les plus célèbres de la localité. Quelques mètres plus loin, elle
servait de bordure au forum, dont elle longeait les boutiques (plan-
che II), puis se continuait vers Khenchela et Tébessa, après avoir
dépassé une suite de constructions encore indéterminées et franchi
sur des ponceaux, actuellement écroulés et ensablés, les petits
ravins qui courent à l'est des ruines.

Comme toutes les colonies militaires, Thamugadi devait être
traversée dans l'autre sens par une voie perpendiculaire à la première,
dont le point d'intersection avec celle-ci était occupé par le forum(l).
Elle n'a point encore été déblayée. Il semble bien pourtant que
l'amorce en ait été mise au jour en face de l'entrée du forum, et que
la direction en soit donnée, du moins de ce côté, par les restes
d'une porte, qui se trouve à peu près dans l'axe du prolongement
de cette amorce. Les tombeaux que l'on trouve au nord de la ville
étaient sans doute disposés le long de cette voie. Au sud du
forum, les fouilles sont trop peu avancées pour qu'il soit possible de
savoir si elle existait encore au moment de la destruction de la cité
et quelle était sa direction.

Les différentes constructions municipales ou particulières
étaient accumulées dans les quatre angles de la croix formée par ces
deux voies principales. Il n'y a à signaler, pour le moment, que
trois ou quatre édifices arrondis en abside, dont la destination est
encore indéterminée.

Au sud, s'élève la forteresse byzantine, ceuvfe immense dont
les murs renferment, comme toutes les constructions analogues de
l'Afrique, un nombre considérable d'inscriptions et de documents
figurés ; car les soldats de Justinien, pressés de couvrir de forte-
resses le pays qu'ils venaient de conquérir et qu'ils sentaient

(i) Hygin., De limit. cous t. (Ed. Lach-
mann), t. I, p. 180 : « Ouibusdam coloniis
posteaconstitutis, sicui inAfrica Admederae, deci-
manus maximuset kardo a civilate oriuntur etper
quattuor portas inmorem castrorum ut vicie am-
plissimae limitibus diriguntur. Hacc est consti-

tuendorum limitum ratio pulcherrima. Cf. Mar-
quardt, Slaatsverwaltung, I, p. 169 et suiv.
de la traduction française; Humbert, dans le
Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines
de M. Saglio, s. v. Colonia.
 
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