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Boeswillwald, E.; Cagnat, René; Ballu, Albert
Timgad: une cité africaine sous l'Empire Romain — Paris, 1905

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.16949#0190
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I<j0 les arcs dp: triomphk

Crispo)^ nob(ilissimo) Caes(ari) resp(ublica) Thamug(adensium) (an.
317-326).

L'autre a été déjà publié par M. Poulie(2).

I M p c A E S

M ANTONIO
GORDIANO
I N V I C T 0
PIO FELICE
A V G PONT
MAX T R I B
POT EST II
COS PROCOS

Imp(eratori) Caes(arî) M. Antonio Gordiano Invicto Pio Felic[i]
Aug(usto) pont(ifici) max(imo), trib(unicia) potesî(ate) II, co(n)s(uli), pro-
co(n)s(uli).

L'inscription remonte à Tannée 239.

On peut faire au sujet de ces milliaires la même réflexion que
pour ceux qui ont été découverts près de l'arc de Trajan ; on n'y lit
pas à la fin un chiffre indicateur de milles. C'est que cette porte
était le point duquel on comptait les milles dans la direction de
Cirta, sur l'étendue du territoire de la cité. Il est vraisemblable
qu'il en était de même pour une des deux portes de l'Est et pour
celle du Sud ; les fouilles postérieures nous l'apprendront peut-être.
En tout cas nous pouvons avancer dès maintenant qu'il n'y avait
pas à Timgad, sur le forum ou dans le voisinage, quelque chose
comme le « milliaire d'or » de Rome, et que dans tous les sens les
distances étaient supputées à partir d'une des portes de la ville.

(1) La même erreur, assez étrange, se re- (Eph. epigr., V, 1140 et 1142).
trouve sur deux autres milliaires d'Afrique (2) Rcc. de Constantine, XXV, p. 408.
 
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