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Boetticher, Ernst
La Troie de Schliemann: Une nécropole à incinération à la manière assyro-babylonnienne — Berlin, 1878

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https://doi.org/10.11588/diglit.671#0023
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— 10 —

hauteur absolue de la colline, savoir 49,43 m. sur le niveau de
la mer) se trouve à la hauteur de 4- 33, 43 m. Dans l'ouvrage
Troie, sur le plan VIII, le terrain de la ville (de 200 m. de
large et 450 m. de long) montre les chiffres + 33 m. et + 34 m.
de hauteur à une distance de 180 à 200 m. au sud et au sud-
est devant la muraille du châleau-fort ; et comme (d'après llios,
plan II et p. 683 et Troie, p. 29) il faut déduire environ.2 mè-
tres de débris et de humus, le sol rocheux primitif qui, comme
on le prétend, portait « la ville », se trouve à + 31 m. et
-j- 32 m., donc fort peu plus bas (1,43 à 2 m.) que le niveau de
« l'acropole. » Quelques centaines de mètres à l'est le terrain
monte déjà à -\- 43 m. et surplombe donc déjà « l'acropole ».
Les profils donnés ici (PL B) montrent ces choses à l'œil. On
reconnaît que même sur une grande échelle de 1 centim. -
15 mètres, « le mont de l'acropole » est à peine visible. Je
laisse à juger par le lecteur, si l'on ose appeler, sans forcer
l'idée vraie, ce renflement du sol, ce degré de 2 mètres de
hauteur qui ne s'accroît qu'en passant à 4 mètres (dans G. M.
plan VII, cfr. Troie, p..67) : « Schlofsberg » (c.-à-d. mont du
château-fort), « Burgberg h (mont fortifié) « Hochburg » (haut-
fort), « Akropolishùgel » (colline de l'acropole) et si l'on ose
parler ici d'une acropole située sur Hissarlik qui s'élève au-
dessus d'une ville basse.

II. Y A.-T-II. DES FORTIFICATIONS A HlSSARXIK ?

S'il est quelqu'un qui renonce à penser et à réfléchir par lui-
même étant assez crédule pour accepter, sur l'assertion d'« au-
torités y la légende de Hissarlik-Troie, pour celui-là cette étude
n'est pas écrite ; elle ne s'adresse pas non plus à ceux qui, par
n'importe quelles raisons, craignent l'anéantissement de cette
pieuse (!) légende. Ceux-ci sont les auteurs du jugement porté
par la « Litterarische Central-Blatt » 1884 n° 39, que « l'ou-
vrage llios était complètement vieilli quant à l'architecture » -
Mais cela n'est vrai que sous certaines conditions, et je prie
tous ceux qui prennent pour règle de chercher eux-mêmes le
vrai dans les investigations d'autrui, de s'en servir dans les
 
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