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Boetticher, Ernst
La Troie de Schliemann: Une nécropole à incinération à la manière assyro-babylonnienne — Berlin, 1878

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https://doi.org/10.11588/diglit.671#0024
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; études qui suivent de la même façon qu'on cherche les manus-
crits originaux dans les archives, ou les premières leçons dans
les questions littéraires. Avant tout cependant ils devront tenir
compte de certains points. Des indications relatives au même
objet, se trouvent souvent dispersées dans ce livre à trois ou
quatre places. En outre la désignation inégale des murailles
d'après les directions de la boussole et la circonstance que les
lettres indicatives n'y sont pas toujours d'accord sur le profil
et le plan, dans les figures et le texte, causent souvent des
embarras qui demandent de grands sacrifices de temps. Mais
c'est surtout le tait que M. Schliemann mesure les angles des
talus d'une manière inusitée qui rend l'intelligence souvent diffi-
cile. Qu'un talus ait 20° ou 70°, cela change évidemment entiè-
rement la figure. M. Schliemann compte souvent l'angle formé
par le plan incliné et le plan vertical, au lieu de l'angle formé
par le plan incliné et le plan horizontal, c'est-à-dire (voir la

figure) l'angle (3 au lieu de «. Alors quand on lit dans son
ouvrage, « la pente (a b) a une inclinaison de 70°, »• on se
représente un mur, tandis que c'est une pente naturelle de 20°,
et vice-versa. Encore M. Schliemann n'est pas toujours en cela
d'accord avec lui-même ; c'est ainsi qu'il dit d'un côté de la
môme muraille (Ilios, p. 31) « qu'elle a une pente de 15° vers
le sud, r> et ailleurs llios p. 345, « qu'elle s'élève au sud d'un
angle de 75° ", et 10 lignes avant « qu'elle dévie de la verti-
cale sous un angle de 15° vers le sud. » Il est clair que de
pareilles indications produisent beaucoup de confusion ; aussi
Brentano y a fait naufrage. Mais l'exemple cité montre encore
qu'une comparaison attentive et la combinaison des données
qui se contredisent si souvent, peuvent cependant éclaircir la
question. Dans l'ouvrage Troja M. Dôrpfeld naturellement a
donné les indications usitées.

La question de savoir s'il y a eu des fortifications à Hissar-
Hk doit avoir pour objet principal les parties architecturales
qui nous sont représentées comme * murs de fortification, »
« tours » et « portes. »


 
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