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Boetticher, Ernst
La Troie de Schliemann: Une nécropole à incinération à la manière assyro-babylonnienne — Berlin, 1878

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https://doi.org/10.11588/diglit.671#0048
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incinération d'un ou de plusieurs circuits de murs à corridor
et l'on établit la communication vers le centre et en haut par
un système de corridors radiaux, le tout semblable à une
toile d'araignée. Comme les débris et les cendres furent natu-
rellement versés en dehors, autour des murs, les débouchés des
corridors radiaux étaient probablement pourvus de rebords
saillants (contreforts) pour que l'entrée restât libre, comme cela
se voit dans le plan de Hanaï Tépé. La construction sans mor-
tier facilita l'ouverture du mur contournant à n'importe quelle
place pour pouvoir nettoyer l'espace intérieur. Peu à peu le sol
de ce dernier se rehaussait, mais plus encore le tas de débris,
et à la fin on dut penser à relever le sol intérieur au niveau
de ce dernier, parce que sans cela le nettoyage de l'intérieur
serait devenu trop difficile. On rehaussait donc ce dernier d'une
façon convenable et voilà la première terrasse créée, après quoi
elle fut pourvue de murs en talus plus solides et d'un système
de communication semblable en cercles et rayons comme il y
en avait aux endroits à incinération inférieurs et abandonnés ;
cependant les uns ou les autres de ces derniers murs, à cause du
peu de solidité du sol, furent plus légers. Des raisons analogues
forcèrentde retirercesmursd'enceinte et ainsi seformaundegré.
Les principaux corridors radiaux de communication se trouvant
dans la couche abandonnée continuèrent à être employés et
furent dirigés vers le haut par la construction entre ses murs de
plans inclinés de sorte qu'on pût arriver delà sur la nouvelle
plate-forme à incinération comme nous parvenons sur des toits
plats au moyen d'escaliers. En utilisant cette communication
intérieure on s'épargnait la construction de plus grands plans
inclinés ou escaliers qui sans cela aurait été nécessaire. L'ancien
jeu alors recommença. Les débris et les cendres furent trans-
portés au dehors et versés en-bas des talus ; c'est pourquoi, il
n'est point étonnant que M. Schliemann retrouva les traits
caractéristiques des couches supérieures, tout aussi bien en-
bas dans la périphérie du tumulus. Pour cette terrasse aussi
arriva le temps où, le tas de débris extérieur s'augmentant
toujours et dépassant enfin le mur d'enceinte, la construction
d'une nouvelle plate-forme relevée au niveau de ce tas de débris
devint nécessaire. On établit une seconde terrasse et ainsi
de suite jusqu'à ce que le rétrécissement du niveau supérieur
 
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