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Boetticher, Ernst
La Troie de Schliemann: Une nécropole à incinération à la manière assyro-babylonnienne — Berlin, 1878

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https://doi.org/10.11588/diglit.671#0050
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— 37 —

« sur le côté Ouest, Sud-Ouest, Sud-Sud-Est et Est de Hissarlik
sur le plateau de l'Ilion de la colonie grecque » (il avait creusé
20 tranchées) n'avaient donné aucun indice d'une ville basse
qu'il y soupçonnait. Lorsque alors sa thèse d'une Troie dans la
colline ne fut pas adoptée et qu'il eut repris l'idée de la ville
basse, Schliemann chercha de nouveau les traces de cette der-
nière — mais encore une fois sans résultat, car il dut lui-
même avouer Troja p. 70 que « malgré mes grands et nombreux
« déblaiements je ne trouvai point de débris du mur de la
« ville basse de la 2" colonisation (i), mais bien, à quelques

« endroits, le rocher nivelé (!) où elle doit avoir été située. s.....

Ces mots « mais bien etc... » caractérisent toute sa manière
d'explorer et de représenter la chose.

« Quelle a été l'étendue de la ville basse « continue-t-il,
« cela ne peut plus se déterminer ; comme indices pour déter-
« miner le mur qui l'entourait et que nous avons indiqué sur
« le plan VIII par des lignes pointillées, nous nous servions
« d'abord des deux adjonctions au mur de l'Acropole... pour le
* reste nous dûmes nous contenter de la forme du territoire et
« des débris de poterie appartenant à la 2e ville. » Nous trou-
vons Troja p. 62 alléguées comme des autres preuves de l'exis-
tence d'une ville basse de Troie : « l'existence de trois portes
« de l'acropole et la circonstance qu'il y avait dans cette der- '
« nière six édifices seulement mais fort grands. » (! !) Ce qui
en est de ces portes et de ces adjonctions au mur de l'Acropole,
je l'ai prouvé avec une exactitude mathématique plus haut,
comme aussi pourquoi les débris de poterie de la 2mP couche se
trouvent tout en bas et au dehors. Je n'aurai pas besoin d'entrer
dans l'explication d'une logique' qui s'appuie sur l'existence
(d'après les explorateurs) * de six édifices dans l'Acropole »,
pour en conclure la nécessité qu'il y ait eu encore plus d'édifices
en dehors de ce qui est nommé « Acropole », et pour créer de
cette manière une ville basse de Troie. Comme nous le voyons
— cette ville basse de Troie « dont les murs en briques se sont
« délabrés, dont les pierres furent employées aux nouvelles
« constructions de l'Acropole » (Troja p. 69) est un tableau de

(i) M. Sclhiemann ajoute » excepté la muraille de ville figurée Ilios
N°2 B »; cette muraille radiale, l'une des deux adjonctions au mur de
l'Acropole, est caractérisée déjà dans la II« partie de cet essai.
 
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