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Boetticher, Ernst
La Troie de Schliemann: Une nécropole à incinération à la manière assyro-babylonnienne — Berlin, 1878

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https://doi.org/10.11588/diglit.671#0061
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— 48 —

Il y est di( : " Les murs des maisons sont faits en partie de
« moellons, en partie de briques de terre-glaise. Les murs de
« cette dernière construction n'ont presque tous qu'une brique
« de profondeur et sont faits en briques d'une longueur et
« d'une largeur de 30-33 cent, et d'une épaisseur de 65 à 75
c mm. La matière dont les briques sont faites est, comme
« dans les colonies antérieures, une terre-glaise foncée ; le
« mortier en est un argile clair presque blanc. Ces murs en
a briques sont pour la plupart (sic !) non calcinés, seulement
« à quelques endroits on trouve des restes de briques calcinées.
« Tous les murs en terre-glaise ont des fondements de moèl-
« Ions qui probablement étaient quelque peu élevés au-dessus
a du sol pour empêcher la destruction des parties les plus ex-
« posées aux injures de l'humidité. Comme on n'y a pas trouvé
« de tuiles, les toits des maisons de cette colonie étaient hori-
« zontaux et faits de bois et de terre. » (! ? Quelle logique !)

Pour compléter cette description, il faut, selon les preuves
que j'ai alléguées» sub 1°, se figurer cette maçonnerie sèche
qui, vu sa débilité, (vid. plus loin) ne pouvait porter aucun toit,
enterrée profondément dans des débris d'incendie, les rez-de-
chaussée remplis de cendres de bois et de braises, ainsi que
de toutes sortes d'ustensiles dont (Tlios n° 1288-1361) on trouve
des échantillons représentés. Ce sont des vases ou des mor-
ceaux de vases, des pesons, des idoles, des moules à côté d'ob-
jets en pierre, en bronze, en argent, plomb, ivoire et os ordi-
naire, ainsi que des coquilles et de prétendues restes culinaires.

b. Y a-i-il des « maisons » dans la couche située à 4 — 7
mètres de profondeur au-dessous du sommet de la colline ?

Dans cette couche M. Schliemann voit sa quatrième colonie.
Ces colons se seraient servis du mur en briques de la 3e ville
après l'avoir rehaussé jusqu'au nouveau niveau. Cela nous
montre qu'il est ici question de la partie supérieure d'une
muraille qui descend jusqu'au sol naturel (cf. Planche VIII
fig. 1), car la muraille de la 3e couche est assise sur celle de
la 2e et celle-ci repose sur le sol naturel. Pour ce qui regarde
l'intérieur de la 4' ville, il est dit Troja p. 206 : « Tout le ter-
« ritoire situé au dedans de la muraille de fortification, était
t couvert par les maisons de la 4e ville dont les plans avaient
« des formes irrégulières, et, comme les maisons de la 38 ville,
 
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