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Boetticher, Ernst
La Troie de Schliemann: Une nécropole à incinération à la manière assyro-babylonnienne — Berlin, 1878

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https://doi.org/10.11588/diglit.671#0116
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— 103 —

ble explication de M. Calvert — d'un côté : incendies de mai-
sons, de l'autre : feus de sacrifices — forme une parallèle
remarquable avec celle de M. Schliemann qui admet des incen-
dies de maisons et des feus artificiels pour cuire les murs :
le besoin de mettre d'accord l'hypothèse préconçue de coloni-
sation avec le fait indéniable que les feux ont produit leurs
effets d'en bas et sur le sol). Ilios p. 792. « Nous rencontrons
« aux différents niveaus, de nombreux planchers d'autel faits
« de briques. Au bout septentrional la pierre remplace la bri-

« que.....La circonstance qu'ils se trouvaient ainsi posés les

a uns sur les autres fait voir d'une manière assez évidente,
« que cette enceinte servit très longtemps aux sacrifices (?),
« qui couvrirent le sol peu à peu de couches de cendres suc-
« cessives. Les planchers d'autel faits de briques (!) ont une
« forme circulaire « (cf. Hissarlik et Tirynth) » ; ils ont un
« diamètre de 15 à 20 pieds. Chacun d'eus consiste en une
« couche unique de briques séchées au soleil et posées dans
a un lit de ciment d'argile. L'action du feu a fait du ciment et
.a des briques une seule masse d'une structure et d'une couleur
« égale. Les pavés d'autel en pierre sont faits de petites pierres
« de basait prises au lit du fleuve et que le feu a brûlé à
« rouge. » (Cf. Troja p. 97 « plancher de cailloux »), « Outre
« ces pavements on découvrit aussi deux autels en pierre. Les
« pierres dont ils sont faits sont des pierres calcaires cristal-
a lines ; la grande chaleur continuelle à laquelle elles étaient
« exposées, les a calcinées. » (Cf. Ilios p. 37. Troja p. 200
« l'autel aus sacrifices. ») « Et les autels et leurs pavés se
« trouvent dans un lit profond de cendres de bois provenant
a des feux de sacrifice (?) qui brûlèrent jadis sur ces pavés.
« Ce lit forme, sur le plan (N° 1540) dessiné comme couche C,
a un tas de 5 à 8 pieds de profondeur. Les cendres sont en
« partie vitrifiées ; pas une trace de braise ne s'y rencontre...
« On y trouva quelques fragments d'os et de coquilles calcinés,
« dont les formes ont été conservées, bien que les os se soient
« transformés en oxyde de fer phosphaté (!). Mais ces frag-
« ments sont peu nombreux et dispersés. » D'une autre remar-
que (voir 1. c.) il résulte que ce sont des ossements humains.
Ils ont tant soit peu embarassé M. Calvert, car il nous dit :
« qu'ils avaient trouvé leur chemin jusqu'ici par hasard pour
 
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