defçnsë expresse dû' duel. 191
fusé de sé battre eft absolument sausse.
Non seulement l'Ordre n'ordonne pas le
duel , mais le punit encore avec rigueur.
Voulant à ce sujet avoir des notions cer-
taines; j'ai consulté les loix de Tordre, &
j'ai vu qu'au trentehuitieme ftatut du
titre dixhuitieme de l'Ordre ou des loix
constiturives des Chevaliers » la Religion
solmine des peines horribles contre tous bétèàà
ceux qui oseront proposer, accepter, eon-
seiller ou savoriser le duel. Tous les cas ¥ "p™-
possibles y sont prévus, & pour ne point égard?
laisser de doute , on a cherché àv remé-
dier à chacun d'eux avec la plus grande
prudence.
Ce que l'Auteur Anglais dit de la rue
privilégiée pour les duels, du droit que
les Chevaliers ont de faire remettre clans
le fourreau l'épée aux combattans, & des
croix peintes fur les murailles n'est pas &oà?
fans quelque fondement, mais de la façon j£jnt?s
dont il le préfente , en outrageant la vé- mi*jSï&
rite, il répand fur les loix de la Religion S &s
■ un ridicule fait pour les fources feules aiuresu^
it T -11 • t • ges reçus
où ce Voyageur a ailleurs judicieux i s Ma*,
puifé ses lumières à cet égard.
Les principes barbares de fa Chevalerie
ayant enraciné dans l'efprit des premiers
Chevaliers, que le duel était un jugement'
de Dieu , & que la Divinité offenfée
fusé de sé battre eft absolument sausse.
Non seulement l'Ordre n'ordonne pas le
duel , mais le punit encore avec rigueur.
Voulant à ce sujet avoir des notions cer-
taines; j'ai consulté les loix de Tordre, &
j'ai vu qu'au trentehuitieme ftatut du
titre dixhuitieme de l'Ordre ou des loix
constiturives des Chevaliers » la Religion
solmine des peines horribles contre tous bétèàà
ceux qui oseront proposer, accepter, eon-
seiller ou savoriser le duel. Tous les cas ¥ "p™-
possibles y sont prévus, & pour ne point égard?
laisser de doute , on a cherché àv remé-
dier à chacun d'eux avec la plus grande
prudence.
Ce que l'Auteur Anglais dit de la rue
privilégiée pour les duels, du droit que
les Chevaliers ont de faire remettre clans
le fourreau l'épée aux combattans, & des
croix peintes fur les murailles n'est pas &oà?
fans quelque fondement, mais de la façon j£jnt?s
dont il le préfente , en outrageant la vé- mi*jSï&
rite, il répand fur les loix de la Religion S &s
■ un ridicule fait pour les fources feules aiuresu^
it T -11 • t • ges reçus
où ce Voyageur a ailleurs judicieux i s Ma*,
puifé ses lumières à cet égard.
Les principes barbares de fa Chevalerie
ayant enraciné dans l'efprit des premiers
Chevaliers, que le duel était un jugement'
de Dieu , & que la Divinité offenfée