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https://doi.org/10.11588/diglit.4187#0006
par les soucis que lui causaient la construction et l'aménagement du
nouvel immeuble de l'Institut, il ne pouvait lui consacrer que de
rares moments, abrégés le plus souvent encore par la maladie.
Il espérait pourtant atteindre le but qu'il s'était tracé, lorsque le mal
qui le minait depuis longtemps eut raison de sa robuste constitution :
il fut frappé d'hémiplégie le 2.5 août 1898, au moment où il rentrait
en France pour prendre un repos que sa santé très altérée rendait
indispensable.
Ce dernier coup menaçait gravement l'avenir de l'entreprise
si bien commencée, car, de l'avis des médecins, l'attaque dont
M. Bouriant avait été victime le condamnait à une inaction absolue
pendant une période dont la durée, même approximative, ne pouvait
être fixée. Conservant néanmoins l'espoir qu'une amélioration, bien
improbable, hélas! et qu'un douloureux et récent événement est
venu détruire pour toujours, se produirait dans l'état du malade, je
ne voulus prendre aucune décision pour la publication de l'œuvre
dont il avait été le promoteur et l'un des principaux artisans, avant
d'être certain qu'il ne lui serait pas permis d'y apporter lui-même
la dernière main. Toutefois, M. Jéquier m'ayant donné pleins
pouvoirs en ce qui le concernait, et comme, d'autre part, succédant à
M. Bouriant à l'Institut français du Caire, ses intérêts scientifiques
ne me laissaient pas indifférent, je profitai d'un voyage effectué dans la
Haute-Egypte pendant l'hiver 1899 pour m'arrêter à Tell el-Amarna,
afin de me rendre compte du degré d'avancement des relevés et de ce
qui restait à faire pour les terminer.
Ainsi que les médecins l'avaient trop justement prévu, les mois
et les années se succédèrent sans modifier profondément la situation
dans laquelle le patient végétait. Une amélioration notable s'était
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nouvel immeuble de l'Institut, il ne pouvait lui consacrer que de
rares moments, abrégés le plus souvent encore par la maladie.
Il espérait pourtant atteindre le but qu'il s'était tracé, lorsque le mal
qui le minait depuis longtemps eut raison de sa robuste constitution :
il fut frappé d'hémiplégie le 2.5 août 1898, au moment où il rentrait
en France pour prendre un repos que sa santé très altérée rendait
indispensable.
Ce dernier coup menaçait gravement l'avenir de l'entreprise
si bien commencée, car, de l'avis des médecins, l'attaque dont
M. Bouriant avait été victime le condamnait à une inaction absolue
pendant une période dont la durée, même approximative, ne pouvait
être fixée. Conservant néanmoins l'espoir qu'une amélioration, bien
improbable, hélas! et qu'un douloureux et récent événement est
venu détruire pour toujours, se produirait dans l'état du malade, je
ne voulus prendre aucune décision pour la publication de l'œuvre
dont il avait été le promoteur et l'un des principaux artisans, avant
d'être certain qu'il ne lui serait pas permis d'y apporter lui-même
la dernière main. Toutefois, M. Jéquier m'ayant donné pleins
pouvoirs en ce qui le concernait, et comme, d'autre part, succédant à
M. Bouriant à l'Institut français du Caire, ses intérêts scientifiques
ne me laissaient pas indifférent, je profitai d'un voyage effectué dans la
Haute-Egypte pendant l'hiver 1899 pour m'arrêter à Tell el-Amarna,
afin de me rendre compte du degré d'avancement des relevés et de ce
qui restait à faire pour les terminer.
Ainsi que les médecins l'avaient trop justement prévu, les mois
et les années se succédèrent sans modifier profondément la situation
dans laquelle le patient végétait. Une amélioration notable s'était
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