Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
f

I•» ■■■ I ■■■

2 U. BOURIANT, G. LEGRAIN ET G. JÉQUIER.

pas davantage et, suivi de deux gafirs, je me dirigeai de ce côté. Le bas de la
vallée, près de son embouchure, mesurait environ trente-cinq mètres de large,
mais, progressivement, elle allait se rétrécissant vers l'intérieur et mesurait alors
dix mètres à peine. La direction était tantôt vers le nord, tantôt vers le sud,
présentant ainsi une voie tortueuse rendue difficile par les blocs de pierre
tombés du haut de la montagne et des cailloux apportés par les eaux torren-
tielles. Je marchai à l'aventure près de quatre heures sans rencontrer le
moindre indice qui me mit sur la piste de la tombe que je cherchais. Alors,
fort las, découragé, je me décidai à retourner sur mes pas, et le fis, mais
toutefois, en faisant plus attention encore qu'auparavant à chaque angle ou entrée
de route partant de la vallée.

ce Après une heure de chemin en revenant sur mes pas, j'aperçus un petit
sentier auquel je n'avais pas fait attention en allant. Je m'engageai ainsi dans une
étroite gorge allant vers le nord-ouest. M'avançant dans cette voie, je ne tardai
pas à découvrir une sorte de porte creusée presque au niveau du fond de la
vallée. Elle était semblable à celle des tombes rovales des Bibân el Molouk.
Cette entrée ne portait pas d'inscriptions et était, extérieurement, presque
obstruée par les débris tombés du haut de la montagne, si bien qu'il ne restait
qu'une petite ouverture de libre. Je m'y engageai en rampant et me trouvai
bientôt dans un corridor large d'environ trois mètres'11 dans lequel, à peu de
distance de l'entrée, je trouvai, à main droite, une porte qui donnait accès dans
un corridor de plus petites dimensions que le premier'2', dans lequel je pénétrai
en explorant chaque chose minutieusement, mais je n'y trouvai point la moindre
trace d'inscription. Je constatai seulement que ce corridor donnait accès à une
chambre inachevée'3).

rrRevenant alors au corridor principal, après quelques mètres, toujours à
droite, je trouvai une autre porte qui donnait accès dans une chambre carrée
d'environ cinq mètres de côté{'l). Je découvris immédiatement des traces d'in-
scriptions sur les parois de cette chambre, mais, malheureusement, ces inscriptions,
au lieu d'être gravées à même la pierre l'avaient été dans un crépi de ciment.
Une grande partie en était tombée, soit par l'injure des temps, soit par les
ravages des hommes, et presque tout était irrévocablement perdu. Néanmoins,
je pus constater que cet entroit devait être la chambre sépulcrale de la fille
cadette d'Aménophis IV, la bien-aimée Atenmakt. Sur le sol, éparpillés dans
les décombres, je recueillis différents fragments de granit rose, seuls restes d'un

'*' B du plan (voir fig. 1, p. 5).

(2)

î du pian. — (3) 6 du plan.

(4)

du pi

an.

m

mai nu
 
Annotationen