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https://doi.org/10.11588/diglit.4187#0102
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BOURIANT, G. LEGRAIN ET G. JÉQUIER.
crLe tombeau dans lequel j'entrai, écrit M. Bou-
riantCl), se composait d'une première salle longue d'en-
viron cinq mètres et large de trois. La porte était ornée
de l'hymne à Aten, d'un côté et de l'autre côté, de la
scène d'adoration. Les murs étaient complètement
couverts d'hiéroglyphes et de scènes, en partie gravés,
en partie tracés seulement à l'encre. En face de la porte
d'entrée, au fond de cette première salle, s'ouvrait une
autre porte donnant accès sur une seconde salle de
mêmes dimensions à peu près que la première mais ne
contenant aucun ornement. En faisant le tour de cette
salle, j'arrivai à une sorte de puits, à pente très raide
dans lequel je m'engageai. L'escalier en colimaçon
s'enfonçait à une dizaine de mètres sous terre. Au bout
de l'escalier j'arrivai à une salle rectangulaire de trois
mètres sur deux mètres. Dans cette salle pas un hiéro-
glyphe, pas un dessin, mais sur le sol des débris de
poteries grecques ou romaines, des ossements, des
pierres brisées. C'était sans doute quelque tombeau des
basses époques. Mais n'y rencontrant aucun objet qui
put me donner un renseignement précis, je remontai
et me mis à copier les textes et les tableaux de la porte
d'entrée de la première salle, n
I. PORTE.
On accède aujourd'hui au tombeau de Mabhou par
un petit escalier descendant dans le roc large de
i m. 3o cent, environ. Les ornements, tableaux et textes
du fronton sont frustes, rongés par les tourbillons de
sable.
Les montants sont ornés chacun de trois lignes verti-
cales de texte.
Fig. /io.
Montant gauche (fig. ^lo).
l1' U. Bouriant, Deux jours de fouilles, p. 16.
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riantCl), se composait d'une première salle longue d'en-
viron cinq mètres et large de trois. La porte était ornée
de l'hymne à Aten, d'un côté et de l'autre côté, de la
scène d'adoration. Les murs étaient complètement
couverts d'hiéroglyphes et de scènes, en partie gravés,
en partie tracés seulement à l'encre. En face de la porte
d'entrée, au fond de cette première salle, s'ouvrait une
autre porte donnant accès sur une seconde salle de
mêmes dimensions à peu près que la première mais ne
contenant aucun ornement. En faisant le tour de cette
salle, j'arrivai à une sorte de puits, à pente très raide
dans lequel je m'engageai. L'escalier en colimaçon
s'enfonçait à une dizaine de mètres sous terre. Au bout
de l'escalier j'arrivai à une salle rectangulaire de trois
mètres sur deux mètres. Dans cette salle pas un hiéro-
glyphe, pas un dessin, mais sur le sol des débris de
poteries grecques ou romaines, des ossements, des
pierres brisées. C'était sans doute quelque tombeau des
basses époques. Mais n'y rencontrant aucun objet qui
put me donner un renseignement précis, je remontai
et me mis à copier les textes et les tableaux de la porte
d'entrée de la première salle, n
I. PORTE.
On accède aujourd'hui au tombeau de Mabhou par
un petit escalier descendant dans le roc large de
i m. 3o cent, environ. Les ornements, tableaux et textes
du fronton sont frustes, rongés par les tourbillons de
sable.
Les montants sont ornés chacun de trois lignes verti-
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Montant gauche (fig. ^lo).
l1' U. Bouriant, Deux jours de fouilles, p. 16.
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