en Egyptëj, Syrie , &c. \§
Ensin , pour finir ce Chapitre , j'ajoute ta y Deiieins de
qu'un jour , me promenant hors de la Ville > ^^ues
avec le Drogman ou Interprète du Consul, je
dessinay auprès du Nil une partie de la Ville*
Ce de lie in fut bien-tôt iuivi d'un autre ; car
lorsque nous sûmes rentrez dans la Ville , je
trouvay à l'extrémité une vue très-agréable ;
c'étoit quantité de Palmiers, & d'autres ar-
bres , entremêlez de Bâtiments & de Mina-
rets , avec une belle pièce d'eau, qui forme à
peu près une ovale &c qui elt environnée d'u-
ne muraille va lie comme un Vivier. On y
voit continuellement amener des Chameaux,
des Chevaux, & principalement des Anes,
pour les abrêver. Lorsque je m'occupois à dés-
it 1 ner cette vue , c'étoit environ une heure
avant le coucher du Soleil. Nôtre Truche-
ment étoit" dans une grande inquiétude 5 il
appréhendoit fort que les Arabes ne nous vin»
sent dépouiller. Il m'avertilloit à tout mo-
ment d'interrompre mon ouvrage , & de le
remettre à une autreoccasionplus favorable:
mais quoy qu'il me pût dire, & quelques exe m.
pies qu'il m'alléguât des malheurs arrivez
aux François pour leur trop grande curiosi-
té , il ne pût jamais obtenir de 1110y que je
ceisasse, avant que d'avoir achevé mon des-
sein. Je n'ay rapporté cecy que pour faire voir
coin-
Ensin , pour finir ce Chapitre , j'ajoute ta y Deiieins de
qu'un jour , me promenant hors de la Ville > ^^ues
avec le Drogman ou Interprète du Consul, je
dessinay auprès du Nil une partie de la Ville*
Ce de lie in fut bien-tôt iuivi d'un autre ; car
lorsque nous sûmes rentrez dans la Ville , je
trouvay à l'extrémité une vue très-agréable ;
c'étoit quantité de Palmiers, & d'autres ar-
bres , entremêlez de Bâtiments & de Mina-
rets , avec une belle pièce d'eau, qui forme à
peu près une ovale &c qui elt environnée d'u-
ne muraille va lie comme un Vivier. On y
voit continuellement amener des Chameaux,
des Chevaux, & principalement des Anes,
pour les abrêver. Lorsque je m'occupois à dés-
it 1 ner cette vue , c'étoit environ une heure
avant le coucher du Soleil. Nôtre Truche-
ment étoit" dans une grande inquiétude 5 il
appréhendoit fort que les Arabes ne nous vin»
sent dépouiller. Il m'avertilloit à tout mo-
ment d'interrompre mon ouvrage , & de le
remettre à une autreoccasionplus favorable:
mais quoy qu'il me pût dire, & quelques exe m.
pies qu'il m'alléguât des malheurs arrivez
aux François pour leur trop grande curiosi-
té , il ne pût jamais obtenir de 1110y que je
ceisasse, avant que d'avoir achevé mon des-
sein. Je n'ay rapporté cecy que pour faire voir
coin-