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Société de l'Histoire de l'Art Français [Editor]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1.1875

DOI issue:
Janvier
DOI article:
Assemblée générale des membres fondateurs du vendredi 20 février 1874
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.26384#0014
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES MEMBRES FONDATEURS

du Vendredi 20 Février 1874.

La séance est ouverte à quatre heures.

Sont présents : MM. de Montaiglon, Président, H. Lavigne, Cha-
bouillet, G. Duplessis, Lambert Lassus, A. Lance, J. de Laborde,
P. Colin, H. Lot, L. Courajod, P. Chéron, Membres du Comité,
J. Guiffrey, Secrétaire, et MM. Alkan, de Raynal, Badin, Bosc, Cot-
tenet, Leturcq, Ch. Mercier, Petit, Tripier Le Franc, Mauban,
L. Gonse, P. Mantz, Lopinot, Membres fondateurs.

L’ordre du jour indique un rapport du Président sur le but et l’état
de la Société.

M. de Montaiglon prononce le discottrs suivant :

Vous le savez, Messieurs, la Société de l’Histoire de l’Art Français est
comme la suite des anciennes Archives de l’Art Français qu’elle a voulu faire
revivre et continuer.

Personne de vous n’a oublié qu’elles ont été fondées en i852 par M. de
Chennevières, que vous avez, comme il convenait, nommé dès le premier
jour votre président d’honneur. Leur première série, publiée par M. Dumou-
lin, de i85z à 1862, comprend six volumes de documents et six autres
volumes de notes inédites de Mariette. J’y ai eu, à côté de M. de Chenne-
vières, assez de part pour ne pas parler de ce qu’elles peuvent contenir
d’utile et de nouveau.

Beaucoup s’en sont servis, elles n’étaient faites que pour êtres utiles, mais
quelques-uns sans le dire, et, même avec ce léger manque de justice, d’autres
qui ne les ont pas consultées, y auraient appris ce qu’ils ignoraient ou réformé
ce qu’ils savaient mal ; car le mérite que leurs rédacteurs ont cherché et
celui que vous continuez de poursuivre, c’est, en laissant en dehors le côté
critique et esthétique, de donner le pas aux documents vrais pour confirmer,
rectifier ou compléter. Depuis que les Archives ont paru, plus d’un recueil
et d’une revue ont imprimé des pièces qu’auparavant ils n’eussent peut-être
pas accueillies, et 'sous ce rapport leur exemple a porté ses fruits. Il n’y
avait aucune raison pour qu’elles cessassent de le donner; les documents ni
les rédacteurs ne manquaient; mais, malgré un volume et demi d’une nou-
velle série, aussi nouvelle et aussi utile que la première, ce second éditeur
dut cesser la publication qui ne prenait pas en souscripteurs le dévelop-
pement sur lequel il avait compté. Il est vrai qu’une fois mortes on s’aperçut
que les Archives avaient du bon, et on les regretta. Jamais elles n’avaient
reçu autant d’éloges et de marques de sympathie; c’était fort honorable, mais
parfaitement inutile. Vous avez mieux fait; au lieu de condoléances stériles,
vous avez cru qu’il y avait à agir résolûment et qu’il convenait de changer
pour cet objet la dépendance d’un éditeur et le hasard des abonnements en
cotisations de sociétaires, comme aussi de sortir de la forme inutile de
livraisons pour publier les documents en volumes, dont l’impression est
moins chère et permet de mettre les documents dans un ordre véritable, celui
des temps.
 
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