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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 2.1876

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Avril
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Assemblée générale des membres fondateurs, du Vendredi 25 Février 1876
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https://doi.org/10.11588/diglit.26386#0029
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— 25 —

faire une objection, serait plutôt effrayant par l’étendue qu’il doit atteindre.

» En même temps il a paru à votre Comité que ces lettres imprimées
devaient figurer d’une façon quelconque dans Y Epistolario, et cela par voie
d’indication et de renvois. On le pourrait faire dans le recueil à l’article de
ceux qui y auraient des lettres nouvelles, et, pour ceux qui n’en auraient
pas, ces renvois bibliographiques leur constitueraient un article encore bien
utile.

» Il s’est alors produit une opinion qui a vite prévalu. C’est qu’il était
utile d établir cette bibliographie à part et de la publier non-seulement en
dehors du recueil des lettres, mais avant lui et en quelque sorte à l’état
d’introduction.

» C’est donc cette bibliographie des lettres d’artistes français déjà impri-
mées qui est en réalité l’affaire présente et dont il convient de s’occuper.
Elle est commencée, et l’on a déjà mis en fiches le dépouillement de quelques
collections, les Lettere pittoriche de Bottari d’après la seconde édition de
Ticozzi, les recueils similaires et contemporains de Gualandi et du marquis
Campori, le recueil de fac-similé de Y Isographie, la Revue universelle des
Arts de Bruxelles, le Dictionnaire de M. J al, et la totalité des Archives de
l’Art français. En y joignant le dépouillement des catalogues de ventes
d’autographes de l’un de nous, complété par la collection de M. Etienne
Charavay, ce serait déjà un volume, et un volume bien utile. Mais ce n’en
est encore que le commencement et, s’il est impossible de penser qu’on sera
réellement complet, il n’en faut pas moins faire intervenir le renvoi aux
livres de toute nature qui contiennent des lettres d’artistes. Sans parler des
monographies biographiques qui en offrent un grand nombre, on en trouve
dans les recueils ou dans les ouvrages les plus divers. Permettez-moi de vous
en citer seulement deux exemples parce qu’ils me sont tombés sous les yeux
ces jours derniers. Il y a une lettre de David dans les mélanges in-q.0,
publiés à un moment par le journal le Constitutionnel, et il y en a deux,
et celles-là des plus précieuses, dans les Souvenirs de Madame Récamier,
publiés par Mme Lenormant. C’est pour l’indication de ces lettres éparses
que votre concours nous sera bien précieux. Lorsque vous en rencontrerez
ainsi dans le hasard de vos lectures, notez-les et mettez votre note dans cette
bibliographie commune. Elle sera ainsi plus complète et par là plus utile et
plus intéressante.

» Je vous ai présenté l’état de cette question nouvelle, encore trop éloi-
gnée de sa réalisation pour l’avoir mise dans le rapport annuel et l’avoir
confondue avec les affaires absolument actuelles. Il faut faire cet Epistolario;
mais il faut que la Société soit plus riche, ou même seulement moins
pauvre, et pour cela attendre ce que produira la publication des Procès-ver-
baux de l’Académie, s’efforcer surtout d’accroître de proche en proche le
nombre de nos Sociétaires qui ne diminue pas, mais qui ne s’augmente pas
comme il le devrait. Quant à la bibliographie des lettres déjà imprimées,
c’est en tout cas par elle qu’il faut commencer, et votre Comité vous en
entretient précisément pour qu’une fois informés, vous lui puissiez rendre le
service de l’aider à l’occasion dans cette tâche qui, si modeste qu’elle soit,
n’est pourtant pas sans difficultés. »

Le Président demande ensuite si quelque membre a de nouvelles
 
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