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Société de l'Histoire de l'Art Français [Editor]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1922

DOI article:
Aubert, Marcel: Une pièce de l' "Histoire de Henry Troisième" (1632-1637)
DOI article:
Dimier, Louis: Un portrait par Pierre Brisset, 1843
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https://doi.org/10.11588/diglit.19273#0068
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— 56 —

sit à le faire remonter à cheval. Dans le fond, les carrés
d’infanterie avec, au centre, les piquiers et les oriflammes
et les charges de cavalerie, dont une est conduite par
« M. de Chatilhon ». Au premier plan, « M. le prince de
Condé », qui, malgré ses blessures récentes, avait voulu
rester à la tête de ses troupes, est renversé sous son che-
val, et Montesquiou, capitaine des gardes suisses du duc
d’Anjou, le vainqueur de Jarnac, va l’égorger, — la tra-
dition veut qu’il l’ait tué d’un coup de pistolet.

La bordure supérieure manque. Les autres bordures
sont enrichies de trophées d’armes, avec, de chaque côté,
les armes du duc de La Valette, au milieu des ordres du
roi. Dans la bordure inférieure, des écussons soutenus
par des génies sont chargés, celui du centre du mono-
gramme du roi Henri III, les autres des monogrammes
du duc de La Valette et de Marguerite de Foix-Candale,
sa femme. La lisière verticale de droite porte le chiffre
de Claude de La Pierre.

Le Musée de Cluny possède trois pièces d’une tenture
historique de la même époque, représentant les scènes
des guerres de religion d’après les gravures de Périssin
et Tortorel. Sur deux d’entre elles figurent deux aspects
de la bataille de Jarnac, sur la troisième la bataille de
Saint-Denis. Elles sont assez grossières, tissées peut-être
dans un atelier de Bordeaux ou de Toulouse, et ne rap-
pellent ni comme style, ni même comme iconographie la
tapisserie du Louvre. Elles portent les armoiries de Paule
d’Astarac de Fontrailles, femme de Louis Félix, marquis
de La Valette, et, malgré leur caractère archaïque, elles
ne doivent guère être antérieures à 1660.

Un portrait par Pierre Brisset, 1843.

(Communication de M. Louis Dimier.)

Entre les peintres du xixe siècle, l’un des plus oubliés
est Pierre Brisset, qui fut cependant prix de Rome en
1840, parut à l’Exposition de 1855 avec un tableau de
Jésus et les petits enfants, et assista Picot, son maître,
 
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