plupart de nos grands théâtres subventionnés, la note
est de resplendir de diamants, et telle actrice dans
tel rôle qui ne comporte aucun bijou nous étafe une
fortune à son cou ou à ses doigts. C'est un non-
sens, et en même temps une grosse faute archéo-
logique dont nous sommes choqués ; venant au
théâtre pour écouter, nous n'y sommes jamais venus
pour admirer la vitrine d'un joaillier.
Du côté des décors, même aberration, même né-
gligence archéologique. De l'à-peu-près toujours,
presque jamais du réel. Avec un à-peu-près, qui
s'adapte à plusieurs pièces, on réalise de grosses
économies, mais l'on fausse l'opinion du public. Dans
nos théâtres subventionnés, les pièces classiques sont
représentées, pour la plupart, dans un cadre ne s'al-
liant pas du tout comme époque avec les décors.
Comme nous avons le salon classique pour la petite
comédie bourgeoise, on a fini par arriver à nous
donner l'atrium classique — un Parthénon classique
— où l'on joue aussi bien ies pièces d'Aristophane
que celles de Molière. Réagir contre cet état de
choses est fort difficile, car nos efforts se buttent à la
routine des directions, et, à part un ou deux direc-
teurs consciencieusement artistes, ils sont pour la
plupart dominés par l'appât du lucre, dominant de
beaucoup chez eux le côté artiste, et puis nous ne
pouvons pas trop demander à ces imprésarios; mais
une Commission composée d'architectes et d'archéo-
logues ne pourrait-elle pas être constituée pour rece-
voir les décors de nos subventionnés, et, s'il y avait
lieu, faire enlever les erreurs trop criantes?
Ce que nous étudierons dans ces brèves chro-
niques, c'est donc le côté artistique de chaque pièce,
abandonnant le côté littéraire. La tâche, peut-être,
sera rude quelquefois pour ne pas vexer les subtilités
artistiques, mais nous nous efforcerons de donner
notre appréciation le plus exactement possible.
Henry Gui;dy.
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est de resplendir de diamants, et telle actrice dans
tel rôle qui ne comporte aucun bijou nous étafe une
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sens, et en même temps une grosse faute archéo-
logique dont nous sommes choqués ; venant au
théâtre pour écouter, nous n'y sommes jamais venus
pour admirer la vitrine d'un joaillier.
Du côté des décors, même aberration, même né-
gligence archéologique. De l'à-peu-près toujours,
presque jamais du réel. Avec un à-peu-près, qui
s'adapte à plusieurs pièces, on réalise de grosses
économies, mais l'on fausse l'opinion du public. Dans
nos théâtres subventionnés, les pièces classiques sont
représentées, pour la plupart, dans un cadre ne s'al-
liant pas du tout comme époque avec les décors.
Comme nous avons le salon classique pour la petite
comédie bourgeoise, on a fini par arriver à nous
donner l'atrium classique — un Parthénon classique
— où l'on joue aussi bien ies pièces d'Aristophane
que celles de Molière. Réagir contre cet état de
choses est fort difficile, car nos efforts se buttent à la
routine des directions, et, à part un ou deux direc-
teurs consciencieusement artistes, ils sont pour la
plupart dominés par l'appât du lucre, dominant de
beaucoup chez eux le côté artiste, et puis nous ne
pouvons pas trop demander à ces imprésarios; mais
une Commission composée d'architectes et d'archéo-
logues ne pourrait-elle pas être constituée pour rece-
voir les décors de nos subventionnés, et, s'il y avait
lieu, faire enlever les erreurs trop criantes?
Ce que nous étudierons dans ces brèves chro-
niques, c'est donc le côté artistique de chaque pièce,
abandonnant le côté littéraire. La tâche, peut-être,
sera rude quelquefois pour ne pas vexer les subtilités
artistiques, mais nous nous efforcerons de donner
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