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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1909

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No 2 (1909)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27142#0022
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12

BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX

des mardelles, n’ont donné aucun résultat, mais un
peu plus loin, vers le lieu dit Laid Bois, nous

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FIG. 3.

avons recueilli quelques silex taillés, tels qu’un
fragment de couteau et des éclats de débitage.

FOUILLES A LUSTIN
(Province de Namür)

Sur les indications de M. Beaujot, professeur à
l’athénée de Namur, et de M. E. van den Broeck,
le distingué secrétaire général honoraire de la
Société belge de Géologie, nous avons fouillé, à
Lustin, un petit abri ayant servi d’ossuaire à l’épo-
que néolithique.

Nous lui avons donné le nom A Abri de Covis,
à cause de sa proximité de cette station d’habitat.

Les débris humains que nous y avons recueillis :
fragments de boîtes crâniennes, dents, vertèbres,
os des membres, assez nombreux et se rapportant
à plusieurs individus, gisaient sur de gros blocs de
rocher et dans les interstices de ceux-ci.

Le dépôt n’était donc pas recouvert d’un lit de
pierres, contrairement à ce que l’on observe fré-
quemment dans ce genre de sépulture. Nous

n’avons pas rencontré non plus d’objets de mobi-
lier funéraire auprès des ossements. Un crâne a pu
être reconstitué.

RECHERCHES ET FOUILLES

A RAVERSYDE (Flandre occidentale)

En juillet 1907, M. J. Vannérus, conservateur
des archives de l’État à Anvers, nous entretenait
d’un gisement archéologique qu’il venait d’explo-
rer sur l’estran, à la hauteur des feux fixes de Ra-
versyde.

Ce gisement était représenté par un banc d’ar-
gile renfermant des ossements d’animaux et des
débris de poteries, visible sur le bord d’une lagune
à environ 140 pas du pied de la digue: Un peu
plus loin, vers le large, était un banc de tourbe
avec traces d’anciens fossés d’exploitation.

Nous allâmes, en août et septembre, examiner
ces parages et voici les constatations que nous y
avons faites :

Le 8 août, après de très forts vents, le gisement
avait entièrement disparu sous une épaisse couche
de sable et cet état de choses ne s’est plus modifié
parla suite. Le même jour, en explorant le cordon
littoral de haute marée, sis au pied de la digue, en
face du gisement recouvert, nous avons recueilli
un éclat de silex avec traces d’usage et retouches
humaines et un fragment d’anse de vase en terre
grise, orné de festons faits au pouce (xve siècle).

Le 21 août, après plusieurs journées de mauvais
temps, nous avons pu observer, au même endroit,,
mais en un point beaucoup plus rapproché de la
digue, un banc de glaise verte (alluvion marine
supérieure), avec zones noirâtres, recouvert par
place d’une couche mince et peu consistante
d’alios. Ce banc, situé en face de l’espace compris
entre les deux escaliers, était parallèle à la digue,
dont il n’était distant que de 23 mètres. Il avait
une longueur de 94 mètres et une largeur moyenne
de 7 mètres.

Les fouilles que nous y avons faites à diverses
reprises nous ont donné des ossements d’animaux
(bœuf, mouton, chèvre), des fragments de pote-
ries du moyen âge, des scories de fer, des cou-
teaux, des clous et des morceaux de briques jaunes,
grossières et mal cuites.

Le 13 septembre, à la suite d’une période de
beau temps, ensablement total du gisement.
Enfin, le 18, réapparition partielle.

Ces débris, bien en place, témoignent que les
endroits où on les trouve, quoique submergés
actuellement à marée haute, étaient jadis habi-
tables. C’est une preuve nouvelle que le rivage
était autrefois plus avancé que de nos jours. D’au-
tre part, la stabilité parfaite de la côte belge depuis
 
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