DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS.
13
les temps protohistoriques étant un fait absolument
démontré, notamment par les résultats des fouilles
de La Panne, il ne peut être question ici que
d’un ancien fond ou cirque de dunes encore habité
au moyen âge. Depuis, la mer a successivement
mangé la dune côtière et atteint l’ancien fond,
qu’elle affouille ou renourrit de sable suivant des
lois qui nous échappent.
FOUILLES DU GRAND « MARCHET »
DE FAGNOLLE (Province de Namur)
Ce marchet, de im50 de hauteur et de 16 mètres
de diamètre, est situé également dans le Franc-
Bois, mais à 600 ou 700 mètres de ceux que nous
avons fouillés dernièrement (voir notre rapport
précédent). Son altitude, au-dessus de la rivière
VEau Blanche est de 88 mètres.
Nous l’avons coupé entièrement par une tran-
chée de 6 mètres de largeur, encore élargie au
centre, sans y rencontrer le moindre objet, ni le
moindre débris. La destination de ce marchet,
incontestablement antique, n’a donc pu être éta-
blie malgré les travaux considérables qui y furent
exécutés.
Bon Alfred de Lok.
TÊTE DE MASSE D'ARMES.
NOUS avons publié, dans les numéros de ,
février et de novembre 1904, des études
relatives à la tête de masse d’armes qui fut trouvée
en septembre 1893, au fond d’une fouille pratiquée
dans la rue des Juifs, à Louvain, et qui fait actuel-
lement partie des collections de la Porte de Hal.
Ces articles avaient pour but de démontrer que
l’objet en question, sur la nature duquel certains
archéologues se montraient hésitants, est bien une
tête de masse d’armes. Nous avons eu la satisfac-
tion, au cours de nos recherches, de trouver divers
exemples d’où il ressort clairement que le doute
n’est plus permis. Un exemple graphique, entre
autres, est démonstratif à cet égard : c’est celui qui
est tiré de la tapisserie de Berne (voir le numéro du
Bulletin de novembre 1904), où figure un homme
d’armes tenant en main une masse dont la tête est
identique à celle que possède notre musée. Nous
estimons néanmoins qu’il est intéressant de signa-
ler les exemples de l’emploi de cette arme, surtout
lorsque les documents servent à en dater l’usage.
Nous sommes amené à signaler actuellement deux
autres exemples graphiques.
Le premier exemple est tiré de la scène traitée
dans un tableau ayant figuré à l’Exposition de la
FIG. 1.
13
les temps protohistoriques étant un fait absolument
démontré, notamment par les résultats des fouilles
de La Panne, il ne peut être question ici que
d’un ancien fond ou cirque de dunes encore habité
au moyen âge. Depuis, la mer a successivement
mangé la dune côtière et atteint l’ancien fond,
qu’elle affouille ou renourrit de sable suivant des
lois qui nous échappent.
FOUILLES DU GRAND « MARCHET »
DE FAGNOLLE (Province de Namur)
Ce marchet, de im50 de hauteur et de 16 mètres
de diamètre, est situé également dans le Franc-
Bois, mais à 600 ou 700 mètres de ceux que nous
avons fouillés dernièrement (voir notre rapport
précédent). Son altitude, au-dessus de la rivière
VEau Blanche est de 88 mètres.
Nous l’avons coupé entièrement par une tran-
chée de 6 mètres de largeur, encore élargie au
centre, sans y rencontrer le moindre objet, ni le
moindre débris. La destination de ce marchet,
incontestablement antique, n’a donc pu être éta-
blie malgré les travaux considérables qui y furent
exécutés.
Bon Alfred de Lok.
TÊTE DE MASSE D'ARMES.
NOUS avons publié, dans les numéros de ,
février et de novembre 1904, des études
relatives à la tête de masse d’armes qui fut trouvée
en septembre 1893, au fond d’une fouille pratiquée
dans la rue des Juifs, à Louvain, et qui fait actuel-
lement partie des collections de la Porte de Hal.
Ces articles avaient pour but de démontrer que
l’objet en question, sur la nature duquel certains
archéologues se montraient hésitants, est bien une
tête de masse d’armes. Nous avons eu la satisfac-
tion, au cours de nos recherches, de trouver divers
exemples d’où il ressort clairement que le doute
n’est plus permis. Un exemple graphique, entre
autres, est démonstratif à cet égard : c’est celui qui
est tiré de la tapisserie de Berne (voir le numéro du
Bulletin de novembre 1904), où figure un homme
d’armes tenant en main une masse dont la tête est
identique à celle que possède notre musée. Nous
estimons néanmoins qu’il est intéressant de signa-
ler les exemples de l’emploi de cette arme, surtout
lorsque les documents servent à en dater l’usage.
Nous sommes amené à signaler actuellement deux
autres exemples graphiques.
Le premier exemple est tiré de la scène traitée
dans un tableau ayant figuré à l’Exposition de la
FIG. 1.