Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1909

DOI Heft:
No 4 (1909)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.27142#0036
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
26

BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX

Ces messieurs ayant bien voulu nous avertir de
leur découverte et nous céder leurs récoltes, avec
l’autorisation de fouille que leur avait accordée fort
gracieusement M. de Halloy, propriétaire du ter-

FTG. I.-WAULSORT. ROCHERS DE CHATEAU-THIERRY.

rain, nous avons procédé aussitôt à l’exploration
méthodique du gisement.

La fouille fut commencée au point A (fig. 2) et
dirigée vers le point B, en remontant la pente,
contre la roche surplombante.

Au point A, déjà en partie exploré par MM. van
den Broeck et Delvaux, nous avons recueilli des
ossements humains et des fragments de poterie
gisant à une profondeur variant entre om3o et
1 mètre. Les ossements humains devenaient moins
nombreux à mesure que l’on s’éloignait du point A ;
par contre, les fragments de poterie étaient de
plus en plus fréquents pour devenir excessivement
abondants au point B. On les rencontrait surtout
vers la paroi rocheuse.

A l’endroit marqué B, nous étions à l’entrée de
la grotte funéraire C que nous avons vidée complè-
tement des dépôts meubles qu’elle contenait. Il s’y
trouvait encore, sur le fond, quelques fragments
de poterie et quelques restes humains, surtout des
petits os.

La cavité sépulcrale avait donc été déblayée une
première fois, mais à une époque très ancienne,
sans doute par l’homme néolithique lui-même et
c’est alors que la plupart des ossements des occu-
pants ont été rejetés au point A, sur le foyer D,
qui contenait aussi des silex et des débris de pote-
rie identiques à ceux qui accompagnaient les restes
humains.

L'inventaire des trouvailles comprend :

Des ossements humains appartenant à un assez
grand nombre d’individus (hommes, femmes et
enfants)

Des ossements d’animaux (bœuf, mouton, chè-
vre, etc...), représentant vraisemblablement des
restes de repas.

Divers objets provenant, tant des mobiliers
funéraires que du foyer D, tels que des silex tail-
lés (lames simples, lames retouchées, éclats retou-
chés), un joli poinçon en os ; enfin de très nom-
breux fragments d’une poterie grossière et grave-
leuse, à l’aide desquels nous avons pu reconstituer
le fond d’un petit vase et le tiers environ de deux
autres vases de grande dimension.

FOUILLES A ROBELMONT.

(Province de Luxembourg.)

A 500 mètres à l’est de l’église de Robelmont,
à peu près à mi-côte d'une colline gazonnée des-
cendant en pente raide vers un petit vallon, se voit
une sorte de tertre recouvrant des vestiges de
construction : c’est le Château des Sarrasins et
l’on est là à l’emplacement des substructions d’une
villa belgo-romaine qui paraît avoir été assez im-
portante.

Cet endroit, tout à fait classique (exposition en
plein midi et sources dans le voisinage immédiat),
est distant de 7 à 8 kilomètres de la grande voie
de Carignan à Trêves, par Arlon.

Le propriétaire du terrain, M. Emile Grégoire,
ayant bien voulu permettre au Musée d’y faire
quelques fouilles préliminaires, nous avons mis au
jour une cave et diverses autres places et nous
avons trouvé, en déblayant ces locaux, de nom-
breux fragments de tuiles, de briques, de carreaux,
de boites de chauffe, de platras avec traces de pein-
tures et des tessons de poteries ; des clous en
fer, une épingle à cheveux, en os ; un pion, en
pâte de verre ; des débris d’objets en bronze et
quelques deniers d’argent à l’effigie de Posthume
(258-267).

Néanmoins nous n’avons pas cru opportun de
continuer les travaux, ayant constaté, en maints
endroits, des traces de fouilles antérieures faites à
diverses reprises par des personnes de la localité.
 
Annotationen