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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1909

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No 10 (1909)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27142#0087
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DES ARTS DECORATIFS ET INDUSTRIELS.

75

à la partie centrale et om2o de hauteur, fermé par
un couvercle hémisphérique orné de fils d’argent.
Ce coffret de forme bizarre et son couvercle
tombèrent aussitôt en
miettes.

Voici l'inventaire des piè-
ces de monnaie et des objets
qui sont entrés dans nos
collections 1 :

Charlemagne (768-814)
2e époque.

Denier au type du temple
(sans indication d’atelier),
frappé vers le milieu du
règne du grand Empereur.
9 pièces.

Rollin et Feuardent attribuent ces deniers à
Charles le Gros (884-887) et pensent qu’ils ont été
frappés en Italie.

D’après Maurice Prou, ces pièces doivent plutôt
être attribuées à Charles le Chauve (840-877)2.
Lothaire I ' (799*855)-

AVGVSTVS LOIAR1VS REX autour d’un
buste diadémé à droite.

Au revers, un temple avec... TIANA RNIGIO
(christiana religio), bordure perlée 3.

La conservation du droit est irréprochable, celle
du revers le serait aussi, n’était une tache d’oxy-
dation noire qui résiste même au vitriol pur. Cette
pièce est excessivement rare, ainsi que tous les
deniers à tête carolingiens.

Dinar arabe.

Les dinars arabes sont, comme 011 sait, assez
fréquents dans les trouvailles de monnaies carolin-
giennes.

Pépin I , roi d’Aquitaine (817-838), second fils
de Louis le Débonnaire.

Obole ou demi-denier.

j pièces.

Charles II, le Chauve (840 877).

Denier frappé à Quentovic.

b pièces.

1. MM. Bernays et Cumont, les distingués numis-
mates à l’obligeance desquels nous avons l’habitude de
recourir, ont bien voulu, cette fois encore, se charger
de la détermination des monnaies de Muysen. Nous les
en remercions à nouveau très cordialement.

2. Introduction au catalogue des monnaies carolin-
giennes de la Bibliothèque nationale, Paris, 1896, pp. xi
et 149.

3. Ce denier a été doré, ce qui indique] ait qu’il fut

porté jadis comme bijou.

Charles II, le Chauve (840-877).

Obole pour l’Aquitaine.

2 pièces.

Louis II, d’Italie, le Jeune (849-875).

Deniers.

50 pièces.

Certains numismates attribuent ces pièces à
Louis le Débonnaire (814-840) 4.

Maurice Prou dit que ce type, « autant qu’on
peut en juger par les styles très variés des mon-
naies où il est empreint, a été usité dans de nom-
breux ateliers ; il paraît cependant avoir joui en
Allemagne et en Italie d’une faveur plus grande
qu’en France.

Il s’est immobilisé et perpétué pendant plusieurs
siècles, mais il paraît impossible de faire le départ
entre les deniers dont l’émission est contemporaine
du règne de Louis le Pieux et ceux qui n>t sont
que des imitations postérieures. Encore moins
peut-on distinguer les deniers de Louis le Pieux et
ceux de Louis II en Italie 5 ».

En tout, 74 pièces d’une conservation parfaite.

Un grain de collier très ouvragé (fig. 1).

Une terminaison de lanière ornée de feuilles de
vigne stylisées. Gravure très en creux et traces de

fig. 2.

dorure (fig. 2). Elle était fixée au cuir par six petits
rivets d’argent à tête globuleuse.

4. Introduction au catalogue des monnaies carolin-
giennes de la Bibliothèque nationale, Paris, 1896, p. 24.

5. Revue numismatique française, 1906, p. 304-305.
 
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