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BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX
NOUVELLES ACQUISITIONS
(Suite K)
Musée de i.a Porte de Haï, :
1. Une série d’armes anciennes (pistolets, cou-
teaux de chasse et sabres), parmi lesquelles nous
citerons : un beau pistolet à silex, à deux coups, du
xvme siècle: deux canons superposés, monture
légèrement sculptée ; pommeau de la crosse et
pontet de sous-garde en laiton ciselé (joli décor) ;
platines gravées, signées « Van Oppy ».
2. Une petite écossaise de poche à deux coups,
à silex, du xviue siècle : canons et platines, pom-
meau et parties extérieures des batteries ciselées
et dorées.
3. Un couteau de chasse du xvme siècle, à poi-
gnée en corne. La monture est en bronze ciselé,
primitivement doré; une branche de garde; co-
quille à la garde, sur laquelle figure une scène de
chasse (sanglier forcé par une meute). Large lame
à double cannelure et gravée au talon sur les deux
faces (avec inscriptions). Fourreau en cuir noir avec
deux logements, l’un pour une petite fourchette,
l’autre pour un petit couteau : la monture de ces
deux pièces est en laiton ciselé et la fusée, en nacre
gravée.
4. Un sabre de cavalerie, du xvrae siècle, épo-
que de la Révolution française. Lame droite, mon-
ture en laiton (avec poinçon) ; garde à trois bran-
ches dont deux plates en S, la branche inférieure
réunie au plateau par un faisceau surmonté d’un
bonnet phrygien, au lieu d’une fleur de lys que
comportait le modèle de 1790 auquel appartient ce
sabre. Cette modification est antérieure à l’an IX.
5. Un sabre à monture en laiton, portant au
pommeau un lion, les pattes étendues; lame large,
légèrement courbe et gravée, portant sur une face
les inscriptions : Nation. Vaincre ou mourir
(xvme siècle, époque de la Révolution braban-
çonne).
b. Une série d'armes modernes, parmi les-
quelles : un tromblon anglais à silex : beau canon
noirci, incrusté de laiton, orné de cannelures à la
bouche ; sous-garde, plaque de couche et porte-vis
en laiton ; platine marquée Tower et portant la
couronne royale d’Angleterre, surmontant les ini-
tiales G. R.
7. Un sabre de cavalerie légère, modèle de
l’an XI (France). Monture en laiton; lame gravée
et dorée portant, dans la gouttière sur ses deux
faces, Gendarmerie (arme d’officier (?) de gendar-
merie de la garde).
1. Voir Bulletin des Musées royaux, n°8, août 1909.
8. Un sabre droit, d’officier de chasseurs néer-
landais (avant 1830).
9. Un sabre d’officier (France) ; monture en lai-
ton ciselé ; lame courbe portant dans la gouttière :
Donné par le Roi, et sur le dos : Manuf‘ Royale du
Klingenthal, août 1822.
10. Une série d’épées de l’époque du Premier
Empire et des épées d’officiers supérieurs, modèle
néerlandais (1815).
11. La série des lithographies en couleurs des
Costumes de l'armée belge (1832-1833), dessinés
par Madou, et lithographiés à Bruxelles, par
Dero-Becker.
«Sur
DONS
Musées du Ciuquantenaire :
Nous avons reçu pour nos collections :
ANTIQUITÉS GRECQUES ET ROMAINES
de M. Franz Cumont, une oenochoë du style
rhodien, trouvée à Calasarda, à l’emplacement de
la nécropole antique deCamiros.
deM. Paul Gaudin, ingénieur, 17, rue Richelieu ,
à Paris, quatre inscriptions himyarites trouvées à
Meayen Salite, en Arabie.
BELGIQUE ANCIENNE
M. Georges Hasse, médecin-vétérinaire du gou-
vernement, à Anvers, a bien voulu enrichir nos
collections d’étude d’une série d’intéressants docu-
ments : silex taillés néolithiques de Spiennes et
du Morbihan.
Fragments de poteries belgo-romaines trouvés
à Bettembourg et à Neerhaeren.
Ossements d’animaux provenant du gisement
néolithique de Krankeloon, polder de Sainte-
Anne.
Nous lui en exprimons, à nouveau, nos plus sin-
cères remercîments.
Un autre ami de nos Musées, M. le docteur
D. Raeymaekers, nous a fait l’envoi des objets
suivants :
Une hache en silex poli, trouvée à Aeltre (Flan-
dre orientale) ;
Une petite lampe romaine, en terre cuite, trou-
vée à Koninxheim (province de Limbourg).
Nous le remercions très cordialement de ce
nouveau don.
UNE STÈLE ARAMÉENNE DE MEMPHIS
LORS de son voyage en Egypte en 1907,
M. Capart découvrit chez un marchand, à
Gizeh, une petite stèle funéraire contenant une
ligne de caractères araméens. Cette stèle, acquise
BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX
NOUVELLES ACQUISITIONS
(Suite K)
Musée de i.a Porte de Haï, :
1. Une série d’armes anciennes (pistolets, cou-
teaux de chasse et sabres), parmi lesquelles nous
citerons : un beau pistolet à silex, à deux coups, du
xvme siècle: deux canons superposés, monture
légèrement sculptée ; pommeau de la crosse et
pontet de sous-garde en laiton ciselé (joli décor) ;
platines gravées, signées « Van Oppy ».
2. Une petite écossaise de poche à deux coups,
à silex, du xviue siècle : canons et platines, pom-
meau et parties extérieures des batteries ciselées
et dorées.
3. Un couteau de chasse du xvme siècle, à poi-
gnée en corne. La monture est en bronze ciselé,
primitivement doré; une branche de garde; co-
quille à la garde, sur laquelle figure une scène de
chasse (sanglier forcé par une meute). Large lame
à double cannelure et gravée au talon sur les deux
faces (avec inscriptions). Fourreau en cuir noir avec
deux logements, l’un pour une petite fourchette,
l’autre pour un petit couteau : la monture de ces
deux pièces est en laiton ciselé et la fusée, en nacre
gravée.
4. Un sabre de cavalerie, du xvrae siècle, épo-
que de la Révolution française. Lame droite, mon-
ture en laiton (avec poinçon) ; garde à trois bran-
ches dont deux plates en S, la branche inférieure
réunie au plateau par un faisceau surmonté d’un
bonnet phrygien, au lieu d’une fleur de lys que
comportait le modèle de 1790 auquel appartient ce
sabre. Cette modification est antérieure à l’an IX.
5. Un sabre à monture en laiton, portant au
pommeau un lion, les pattes étendues; lame large,
légèrement courbe et gravée, portant sur une face
les inscriptions : Nation. Vaincre ou mourir
(xvme siècle, époque de la Révolution braban-
çonne).
b. Une série d'armes modernes, parmi les-
quelles : un tromblon anglais à silex : beau canon
noirci, incrusté de laiton, orné de cannelures à la
bouche ; sous-garde, plaque de couche et porte-vis
en laiton ; platine marquée Tower et portant la
couronne royale d’Angleterre, surmontant les ini-
tiales G. R.
7. Un sabre de cavalerie légère, modèle de
l’an XI (France). Monture en laiton; lame gravée
et dorée portant, dans la gouttière sur ses deux
faces, Gendarmerie (arme d’officier (?) de gendar-
merie de la garde).
1. Voir Bulletin des Musées royaux, n°8, août 1909.
8. Un sabre droit, d’officier de chasseurs néer-
landais (avant 1830).
9. Un sabre d’officier (France) ; monture en lai-
ton ciselé ; lame courbe portant dans la gouttière :
Donné par le Roi, et sur le dos : Manuf‘ Royale du
Klingenthal, août 1822.
10. Une série d’épées de l’époque du Premier
Empire et des épées d’officiers supérieurs, modèle
néerlandais (1815).
11. La série des lithographies en couleurs des
Costumes de l'armée belge (1832-1833), dessinés
par Madou, et lithographiés à Bruxelles, par
Dero-Becker.
«Sur
DONS
Musées du Ciuquantenaire :
Nous avons reçu pour nos collections :
ANTIQUITÉS GRECQUES ET ROMAINES
de M. Franz Cumont, une oenochoë du style
rhodien, trouvée à Calasarda, à l’emplacement de
la nécropole antique deCamiros.
deM. Paul Gaudin, ingénieur, 17, rue Richelieu ,
à Paris, quatre inscriptions himyarites trouvées à
Meayen Salite, en Arabie.
BELGIQUE ANCIENNE
M. Georges Hasse, médecin-vétérinaire du gou-
vernement, à Anvers, a bien voulu enrichir nos
collections d’étude d’une série d’intéressants docu-
ments : silex taillés néolithiques de Spiennes et
du Morbihan.
Fragments de poteries belgo-romaines trouvés
à Bettembourg et à Neerhaeren.
Ossements d’animaux provenant du gisement
néolithique de Krankeloon, polder de Sainte-
Anne.
Nous lui en exprimons, à nouveau, nos plus sin-
cères remercîments.
Un autre ami de nos Musées, M. le docteur
D. Raeymaekers, nous a fait l’envoi des objets
suivants :
Une hache en silex poli, trouvée à Aeltre (Flan-
dre orientale) ;
Une petite lampe romaine, en terre cuite, trou-
vée à Koninxheim (province de Limbourg).
Nous le remercions très cordialement de ce
nouveau don.
UNE STÈLE ARAMÉENNE DE MEMPHIS
LORS de son voyage en Egypte en 1907,
M. Capart découvrit chez un marchand, à
Gizeh, une petite stèle funéraire contenant une
ligne de caractères araméens. Cette stèle, acquise