DOI Heft:
No 5 (Mai 1914)
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36
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
FIG. 5.
et pratiquée par les ouvriers néolithiques.
(i) Malgré la grande habileté de l’ouvrier, il suffisait,
en effet, d’un léger défaut dans la pierre ou d'un coup mal
porté pour que la pièce fut irrémédiablement perdue.
de disque épais, qui est fait d’un fragment de
polissoir.
A peu de distance de la base d’un puits non
FIG. 3.
déblayé voisin du puits, n" ir ont été recueillis
d’assez nombreux et importants fragments d’une
poterie dont la pâte noire et fortement mêlée de
très fins éclats de silex est enduite à l’extérieur
d’un engobe brun-rougeâtre soigneusement lissé.
Il a été possible, à l’aide de ces fragments, de
reconstituer à peu près le quart d’un grand vase
caliciforme remarquable par la minceur de ses
parois.
FIG. 4.
Enfin, pour terminer l’énumération des trou-
vailles du fond, il nous faut encore mentionner
celle d’une fort belle lame et la récolte, parmi les
blocs de craie éboulés du toit et des murs des
galeries, de nombreux fragments présentant des
traces très nettes de coups portés au moyen
d’instruments en silex (Fig. 5).
*
* *
Les ateliers étaient souvent
établis à l’orifice de puits com-
blés ou dans des fosses à peu
près circulaires creusées à même
le limon sans entamer la craie.
Ils se caractérisent par la pré-
sence d’une quantité énorme
d’éclats de taille de toutes formes
et de toutes dimensions amon-
celés les uns sur les autres sans
ordre et mélangés de rognons de
silex non utilisés parce qu’im-
propres à la fabrication. On n’y
trouve qu’un nombre assez res-
treint d’instruments et toujours
à l’état d’ébauches abandonnées
ou de pièces manquées ou mal
venues (1).
La méthode de la division ou
- -mieux de la spécialisation du travail, cette
idée d’économie déjà si avancée, était connue
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
FIG. 5.
et pratiquée par les ouvriers néolithiques.
(i) Malgré la grande habileté de l’ouvrier, il suffisait,
en effet, d’un léger défaut dans la pierre ou d'un coup mal
porté pour que la pièce fut irrémédiablement perdue.
de disque épais, qui est fait d’un fragment de
polissoir.
A peu de distance de la base d’un puits non
FIG. 3.
déblayé voisin du puits, n" ir ont été recueillis
d’assez nombreux et importants fragments d’une
poterie dont la pâte noire et fortement mêlée de
très fins éclats de silex est enduite à l’extérieur
d’un engobe brun-rougeâtre soigneusement lissé.
Il a été possible, à l’aide de ces fragments, de
reconstituer à peu près le quart d’un grand vase
caliciforme remarquable par la minceur de ses
parois.
FIG. 4.
Enfin, pour terminer l’énumération des trou-
vailles du fond, il nous faut encore mentionner
celle d’une fort belle lame et la récolte, parmi les
blocs de craie éboulés du toit et des murs des
galeries, de nombreux fragments présentant des
traces très nettes de coups portés au moyen
d’instruments en silex (Fig. 5).
*
* *
Les ateliers étaient souvent
établis à l’orifice de puits com-
blés ou dans des fosses à peu
près circulaires creusées à même
le limon sans entamer la craie.
Ils se caractérisent par la pré-
sence d’une quantité énorme
d’éclats de taille de toutes formes
et de toutes dimensions amon-
celés les uns sur les autres sans
ordre et mélangés de rognons de
silex non utilisés parce qu’im-
propres à la fabrication. On n’y
trouve qu’un nombre assez res-
treint d’instruments et toujours
à l’état d’ébauches abandonnées
ou de pièces manquées ou mal
venues (1).
La méthode de la division ou
- -mieux de la spécialisation du travail, cette
idée d’économie déjà si avancée, était connue