de la Valiere. 287
mour l’avoir été. Elle s’en plai-
gnit au Maréchal de Grammont,
qui lui dit avec les maniérés en-
jouées ; que pendant qu’elle avait
sujet de rire , elle aurait bienfait de
saire rire les autres & qu’aujour-
d’hui qu'elle aveit sujej de pleurer,
elle ne devait pas exiger que les au»
très pleuraient avec elle.
Madame de la Va iere resolut
enfin de faire un dernier effort,
(oit qu’elle eût encore quelque
rayon d’esperance, o\i qu’elle crût
diminuer son déplaisir en se plai-
gnant, & envoya ce Sonnet au
Roi»
SONNET.
Tout se détruit, tout pajse, & le cœur
le plut tendre,
Ne peut d’un même objet se contenter
taûjaurs^
te pajsé n* a point tu d’éternelles A»
mours 5
mour l’avoir été. Elle s’en plai-
gnit au Maréchal de Grammont,
qui lui dit avec les maniérés en-
jouées ; que pendant qu’elle avait
sujet de rire , elle aurait bienfait de
saire rire les autres & qu’aujour-
d’hui qu'elle aveit sujej de pleurer,
elle ne devait pas exiger que les au»
très pleuraient avec elle.
Madame de la Va iere resolut
enfin de faire un dernier effort,
(oit qu’elle eût encore quelque
rayon d’esperance, o\i qu’elle crût
diminuer son déplaisir en se plai-
gnant, & envoya ce Sonnet au
Roi»
SONNET.
Tout se détruit, tout pajse, & le cœur
le plut tendre,
Ne peut d’un même objet se contenter
taûjaurs^
te pajsé n* a point tu d’éternelles A»
mours 5