DOI issue:
Nr. 30 (20 septembre)
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LA chronique des arts
Un traitement fixe annuel de 2.600 francs
est attaché à ces fonctions.
Les obligations de ce professeur sont les
suivantes :
Vingt-quatre heures de leçons par semaine
ainsi réparties :
Collège : Six leçons de deux heures ;
Cours du soir: Six leçons de deux heures.
Adresser les demandes, le plus tôt possible,
au maire de Boulogne, avec certificats, diplô-
mes et autres pièces à l’appui.
Y joindre l’acte de naissance du postulant.
Une exposition des copies de Raphaël vient
de s’ouvrir à Dresde. Outre les envois des
cabinets royaux de Dresde et de Munich, on
ne compte pas moins de d. 376 reproductions
des originaux de Raphaël, à l’huile, à l’aqua-
relle, en gravure ou en photographie.
Dans le but de faciliter aux touristes la
visite de l’Exposition internationale des beaux-
arts qui se tient à Munich jusqu’au 15 octo-
bre prochain, la Compagnie des chemins de
fer de l’Est délivre des billets aller et retour
entre Paris et Munich, valables pendant un
mois, avec faculté d’arrêt dans certaines sta-
tions du parcours.
Les prix de ces billets aller et retour, qui
seront délivrés jusqu’au ier octobi’e, offrent
une notable réduction sur les prix des billets'
ordinaires.
NOUVELLES
On nous écrit de Florence que l’Exposition
rétrospective qui devait avoir lieu au mois
de novembre est décidément renvoyée à l’hi-
ver prochain.
Les richesses de Sèvres se sont augmen-
tées récemment d’un monument céramique
très-intéressant au point de vue de l’art et des
souvenirs qu’il évoque. Une figure de Terme,
en terre cuite, dont l’habile exécution doit
être placée vers le milieu du xvi° siècle, est
entrée dans la série des objets plastiques des col-
lections du Musée de Sèvres; mais la prove-
nance double le mérite de ce morceau de sculp-
ture. Le Terme ornait la façade du château
d’Oiron, en Poitou, où furent exécutées
les rares faïences dites de Henri IL La dona-
trice, MUe Gabrielle Fillon, est la sœur de l’é-
minent archéologue qui a le plus contribué par
ses recherches à éclairer l’origine mystérieuse
des faïences d’Oiron.
Le don d’un tel monument fait le plus grand
honneur aux sentiments de libéralité de la fa-
mille Fillon, quoique déjà le nom de ce dona-
teur éclairé soit inscrit en regard de maints
objets précieux du Musée de Sèvres.
Par arrêté du ministre de l’instruction
publique et des beaux-arts, une commission
vient d’être chargée de préparer, pour être
soumis au Conseil supérieur de l’instruction
publique, un projet général relatif à l’organi-
sation de l’enseignement du dessin dans les éta-
blissements d’enseignement secondaire et d’en-
seignement primaire.
Sont nommés membres de cette commission,
dont le ministre de l’instruction publique et
des beaux-ai ts sera le président et le sous-
secrétaire d’Etat au ministère des beaux-arts
le vice-président : MM. Biennourry, professeur
de dessin au lycée Saint-Louis; Buisson, direc-
teur de l’enseignement primaire au ministère
de l’instruction publique et des beaux-arts;
Dutert, inspecteur de l’enseignement du dessin
pour l’Académie de Douai ; Gréard, membre
de l’Institut, vice-recteur de l’Académie de Pa-
ris ; Eug. Guillaume, membre de l’Institut,
membre du conseil supérieur des beaux-arts ;
ïïenner, artiste peintre, membre de la com-
mission de surveillance pour l’enseignement
du dessin de la ville de Paris ; Louvrier de La-
jolais, membre du conseil supérieur des beaux-
arts, directeur de l’école nationale des arts
décoratifs ; M arguerin, administrateur des écoles
Turgot; Pillet, inspecteur de l’enseignement
du dessin pour l’Académie de Paris; FélixRa-
vaisson, membre de l’Institut, conservateur du
département des antiques à l’administration des
musées nationaux ; de Ronchaud, secrétaire
général de l’administration des beaux-arts ;
Zévort, directeur de l’enseignement secondaire
au ministère de l’instruction publique et des
beaux-arts ; Jules Comte, chef du bureau de
l’enseignement à l’administration des beaux-
arts, secrétaire.
L’administration des beaux-arts vient de
charger M. Edouard Garnier, qui pendant huit
ans a été attaché à la conservation du musée
céramique de Sèvres, d’une mission ayant pour
objet d'étudier en Angleterre, dans les musées
et les collections particulières, les céramiques
de provenance française, et spécialement les
porcelaines tendres. En outre, M. Garnier doit
faire un rapport sur l’état actuel de l’industrie
céramique anglaise. On ne peut qu’applaudir
aux intentions du gouvernement et au choix
qu’il a fait. L’Exposition universelle de 1878
a démontré quels énormes progrès les céra-
mistes ont faits dans ces dernières années. La
concurrence qu’ils nous fout actuellement sur
le marché européen explique l’intérêt que peut
avoir une mission du genre de celle dont
M. Garnier vient d’être chargé.
A, "La bibliothèque des Sociétés savantes,
qui occupait pl usieurs salles au premier étage
du ministère de l’instruction publique, va être
transférée dans le palais de l’Institut, et devien-
dra une annexe de la bibliothèque Mazarine.
Le déménagement des collections, qui ne com-
prennent pas moins de 13.000 volumes, est déjà
commencé, et leur réinstallation dans les nou-
veaux locaux qui ont été préparés par les soins
de M. Baudry, se fait rapidement.
Il est probable qu’à l’époque de la réouver-
ture de la bibliothèque Mazarine, le public sa-
vant pourra être admis à consulter celte série
unique et très-précieuse des publications faites
par toutes les Sociétés savantes de France et
des colonies.
LA chronique des arts
Un traitement fixe annuel de 2.600 francs
est attaché à ces fonctions.
Les obligations de ce professeur sont les
suivantes :
Vingt-quatre heures de leçons par semaine
ainsi réparties :
Collège : Six leçons de deux heures ;
Cours du soir: Six leçons de deux heures.
Adresser les demandes, le plus tôt possible,
au maire de Boulogne, avec certificats, diplô-
mes et autres pièces à l’appui.
Y joindre l’acte de naissance du postulant.
Une exposition des copies de Raphaël vient
de s’ouvrir à Dresde. Outre les envois des
cabinets royaux de Dresde et de Munich, on
ne compte pas moins de d. 376 reproductions
des originaux de Raphaël, à l’huile, à l’aqua-
relle, en gravure ou en photographie.
Dans le but de faciliter aux touristes la
visite de l’Exposition internationale des beaux-
arts qui se tient à Munich jusqu’au 15 octo-
bre prochain, la Compagnie des chemins de
fer de l’Est délivre des billets aller et retour
entre Paris et Munich, valables pendant un
mois, avec faculté d’arrêt dans certaines sta-
tions du parcours.
Les prix de ces billets aller et retour, qui
seront délivrés jusqu’au ier octobi’e, offrent
une notable réduction sur les prix des billets'
ordinaires.
NOUVELLES
On nous écrit de Florence que l’Exposition
rétrospective qui devait avoir lieu au mois
de novembre est décidément renvoyée à l’hi-
ver prochain.
Les richesses de Sèvres se sont augmen-
tées récemment d’un monument céramique
très-intéressant au point de vue de l’art et des
souvenirs qu’il évoque. Une figure de Terme,
en terre cuite, dont l’habile exécution doit
être placée vers le milieu du xvi° siècle, est
entrée dans la série des objets plastiques des col-
lections du Musée de Sèvres; mais la prove-
nance double le mérite de ce morceau de sculp-
ture. Le Terme ornait la façade du château
d’Oiron, en Poitou, où furent exécutées
les rares faïences dites de Henri IL La dona-
trice, MUe Gabrielle Fillon, est la sœur de l’é-
minent archéologue qui a le plus contribué par
ses recherches à éclairer l’origine mystérieuse
des faïences d’Oiron.
Le don d’un tel monument fait le plus grand
honneur aux sentiments de libéralité de la fa-
mille Fillon, quoique déjà le nom de ce dona-
teur éclairé soit inscrit en regard de maints
objets précieux du Musée de Sèvres.
Par arrêté du ministre de l’instruction
publique et des beaux-arts, une commission
vient d’être chargée de préparer, pour être
soumis au Conseil supérieur de l’instruction
publique, un projet général relatif à l’organi-
sation de l’enseignement du dessin dans les éta-
blissements d’enseignement secondaire et d’en-
seignement primaire.
Sont nommés membres de cette commission,
dont le ministre de l’instruction publique et
des beaux-ai ts sera le président et le sous-
secrétaire d’Etat au ministère des beaux-arts
le vice-président : MM. Biennourry, professeur
de dessin au lycée Saint-Louis; Buisson, direc-
teur de l’enseignement primaire au ministère
de l’instruction publique et des beaux-arts;
Dutert, inspecteur de l’enseignement du dessin
pour l’Académie de Douai ; Gréard, membre
de l’Institut, vice-recteur de l’Académie de Pa-
ris ; Eug. Guillaume, membre de l’Institut,
membre du conseil supérieur des beaux-arts ;
ïïenner, artiste peintre, membre de la com-
mission de surveillance pour l’enseignement
du dessin de la ville de Paris ; Louvrier de La-
jolais, membre du conseil supérieur des beaux-
arts, directeur de l’école nationale des arts
décoratifs ; M arguerin, administrateur des écoles
Turgot; Pillet, inspecteur de l’enseignement
du dessin pour l’Académie de Paris; FélixRa-
vaisson, membre de l’Institut, conservateur du
département des antiques à l’administration des
musées nationaux ; de Ronchaud, secrétaire
général de l’administration des beaux-arts ;
Zévort, directeur de l’enseignement secondaire
au ministère de l’instruction publique et des
beaux-arts ; Jules Comte, chef du bureau de
l’enseignement à l’administration des beaux-
arts, secrétaire.
L’administration des beaux-arts vient de
charger M. Edouard Garnier, qui pendant huit
ans a été attaché à la conservation du musée
céramique de Sèvres, d’une mission ayant pour
objet d'étudier en Angleterre, dans les musées
et les collections particulières, les céramiques
de provenance française, et spécialement les
porcelaines tendres. En outre, M. Garnier doit
faire un rapport sur l’état actuel de l’industrie
céramique anglaise. On ne peut qu’applaudir
aux intentions du gouvernement et au choix
qu’il a fait. L’Exposition universelle de 1878
a démontré quels énormes progrès les céra-
mistes ont faits dans ces dernières années. La
concurrence qu’ils nous fout actuellement sur
le marché européen explique l’intérêt que peut
avoir une mission du genre de celle dont
M. Garnier vient d’être chargé.
A, "La bibliothèque des Sociétés savantes,
qui occupait pl usieurs salles au premier étage
du ministère de l’instruction publique, va être
transférée dans le palais de l’Institut, et devien-
dra une annexe de la bibliothèque Mazarine.
Le déménagement des collections, qui ne com-
prennent pas moins de 13.000 volumes, est déjà
commencé, et leur réinstallation dans les nou-
veaux locaux qui ont été préparés par les soins
de M. Baudry, se fait rapidement.
Il est probable qu’à l’époque de la réouver-
ture de la bibliothèque Mazarine, le public sa-
vant pourra être admis à consulter celte série
unique et très-précieuse des publications faites
par toutes les Sociétés savantes de France et
des colonies.