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La chronique des arts et de la curiosité — 1892

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Nr. 11 (12 Mars)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19740#0091
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N° 11. — 1892 BUREAUX : 8, RUE FAVART ' 12 Mars.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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la Chronique des Arts et de la Curiosité.

PARIS ET DÉPARTEMENTS :

Un an.........12 fr. | Six mois. . ..... 8 fr.

MOUVEMENT DES ARTS

Atelier Émile Breton

Vente, hôtel Drouot, salle 8, le lundi 29 fé-
vrier. M" G. Duciiesxe, commissaire-priseur, et
MM. Haro, experts.

La venté a produit 58.065 fr.

Tableaux. —.1. Noël : 5.850. — 2. Le Soir
d'un heau jour : 1.850. — 8. Bords de l'Oise :
1.500.— 4. Effet de lime : 1.100. —5. Novembre :
1 650. — 13. L'Hiver : 1.810. — 18. La Nuit:
1.000. — 14. Soleil couchant : 2.700. - 15. La
Neige : 2.120. —17. Paysage.. Village d'Artois en
été : 1:280. — 19. Printemps (Artois) : 1.000. —
28. Le Vieux Monde qui s'en va : 1.200. — 29. Le
Printemps : 1.050. —80. L'Été: 1.000. —81. L'Au-
tomne : 1.400. — 82. Matinée d'hiver : 1.130. —
83. Vieux Saules, k Wissant (Artois) : 2.023. —
58. Vue de l'Oise : 1.045. — 62. Bords de l'Oise :
1.100.

CONCOURS ET EXPOSITIONS

L'Exposition de la Rose -]- Croix s'est ou-
verte jeudi dernier dans les galeries Durand-
ïtuel (rue Le Peletier), au milieu d'une af-
lluence considérable. Elle est curieuse avoir,
quoique d'un idéalisme un peu mêlé et ne
répondant qu'imparfaitement aux conditions
du programme élaboré parle « Sàr» Peladan.
Les peintures, purement mystiques, sont, en
général, d'une faiblesse telle qu'on a ten-
dance à n'y yoir que des mystifications. Par
contre, dès que l'on a affaire à un artiste en
possession de son métier, il semble que le
symbolisme s'évapore sous ses doigts trop
habiles.

Il est à remarquer également que la plu-
part des exposants symbolistes nous viennent
de l'étranger : la fleur du mysticisme semble
devoir s'accommoder difficilement de l'humus

parisien ; celles de l'érotisme, par contre, y
poussent comme des champignons.

A ne considérer que la valeur du peintre, on
verra avec plaisir de charmantes études de
têtes sur fond de paysage, par M. Henri Mar-
tin, une curieuse et savante peinture de
M. Hodler, Las de vivre; une figure allégo-
rique de femme, déjà connue, par M. Knopff:
Les Cloches et les illustrations pour un Evan-
gile de l'enfance, publié par la Revue illas-
h-êe, que dessine à l'aquarelle M. Schwabe,
avec une grande fertilité d'invention et un
sentiment très élevé. Les envois de MM. Séon,
Maurin, Ghabas, Filiger, Datliis, E. Bernard,
Point et Hubert de la Rochefoucauld sont éga-
lement intéressants à étudiée

Un architecte, M. Trachsel, en une suite
d'aquarelles, s'efforce d'exprimer, au moyen
d'architectures fort simples et de larges ru-
bans de couleur, les sentiments d'une huma-
nité superquintessenciée qui ne ressemble
guère à lanôtre : ces conceptions dénotent un
artiste de talent, mais elles nous ont semblé
absolument inintelligibles ; à vrai dire, en
matière de symbolisme des lignes et des cou-
leurs, nous avouons avoir tout à apprendre.

La sculpture est représentée par quelques
œuvres charmantes de MM. Dampt et Wal-
green, et diverses tentatives malheureuses
inspirées par l'art de M. Eodin qui, décidé-
ment, fait école. A. de L.

Le Comité des 90 s'est réuni en assemblée
générale, il y a plusieurs jours, pour s'en-
tendre définitivement sur l'admission de l'art
industriel au Salon.

Il a été décidé, simplement, qu'un plus grand
libéralisme serait observé, dorénavant, dans
la réception des œuvres, et que la section de
peinture, notamment, n'exigerait plus de ca-
dre autour des objets présentés.

MM. Boussodet Valadon préparent une Ex-
position des œuvres de J. Whistler, qui coin-
 
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