DOI Heft:
Nr. 26 (16 Juillet)
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202
LA CHRONIQUE DES ARTS
61. Sasso Ferrato. Vierge et Enfant : 240 g. —
62. Francesco Francia. La Madone, l'Enfant et
saint Joseph : 410 g; — 63. Vierge et Enfant,
fond de paysage : 500 g. — 64. Garofalo. Un sa-
crifice grec : 380 g. (Richter). — 65. Giorgione.
Souper vénitien : 210,9.; — 66. L'Age d'or : 520 g.
— 67. Giotto. Le Dernier souper : 270 g. ; — 68.
Décapitation d'un saint : 125^. — 69. Filippino
Zippi. Portrait de la Simonetta : 1.600g. — 70.
Sernariino Luini. Une dama en Vé ius : 225 g.
71. Andréa Hantegna. Quatre sujets de la
Passion, illustrations de missel : 320 g. — 72.
Palma Vecchio. Madone et Enfant, sainte Elisa-
beth, saint Jean et sainte Catherine: 440 g.; —
73. La Sainte-Famille ; de la vente Barker : 650 g.
— 74. Baldassare Peruzzi. Adoration des ber-
gers : 250 g. —75. Pinturicchio. Deux panneaux
oblongs, saint Augustin, saint Ambroise :85/y.—
Pietro Perugino. Cinq peintures formant la pre-
della d'un autel: 76. La Nativité : 720 g.;—77. Le
Baptême : 900 g.;— 78. La Résurrection : 200 g. ;
— 79. Noli me tangere : 510 g.; — 80. Jésus et la
Samaritaine : 1.000 g., provenant de la collection
Alex. Barker.
81. Raphaël. La Crucifixion : tahleau peint en
1500, vers la 17e année de l'artiste, pour la cha-
pelle des Gavarri à Città di Castello ; ayant fait
partie des collections Fesch, C inino et Ward :
10.600 g. (Richter pour Ludwig Mond) ; — 82. La
Vierge à la légende ; de la collection Novar : 3.050g.
(James Reid) ; — 83 et 84. Doux pendants compo-
sés chacun de trois saints personnages : 60 et 55
— 85. Salvator Rosa. Moïse sauvé des eaux : 450 g.
— 86. André del Sarto. La Sainte-Famille :
525 g. ,- — 87. Pictà : 945 g. —88. Tintoretlo. Adam
et Eve : 610 g. — 89. Titien. Une mère et son en-
fant: 2.400 g.\— 90. Vénus endormie : 110 g.— 91.
Pierino del Vaga. La Nativité ; datée do 1534 :
470 g.
Collection Van Branteghem
(Voir la Chronique du 2 juillet).
Vases dorés. —98. Récolte de l'encens : grand
aryballe doré trouvé à Apollonia de Thrace. Fond
noir brillant, rehauts rouges. Acheté pour le Mu-
sée do Saint-Pétersbourg : 5.100. —99. Récolte de
l'encens. Aryballe doré trouvé à Apollonia de
Thrace. Acheté pour le Musée de Berlin : 4.800.
— 157. Balsamaire portant le nom de Ghairippos.
Scènes d'Ephèbes tenant des hastes. Dessin au
trait noir et bistré sur fond blanc mat : 1.500. —
159. Patère polychrome de Sotadès : 1.675. — 160.
Patère polychrome de Sotadès, analogue à la pré-
cédente : 1.500. — 161. 162. Paire de gobelets de
Sotadès, ornés de moulures alternées : 950. — 168.
Petite coupe, très vraisemblablement de Sotadès :
5.100. —164. Coupe de Sotadès. Sur un fond blanc
mat est peinte, au trait bistré, une scène de la vie
champêtre : 3.500. —165. Coupe apode de Sotadès.
Dessin au trait bistré sur fond blanc mat : 3.200,
— 166. Coupe de Sotadès. Le tableau, polychrome
sur fond blanc, représente l'intérieur d'un tom-
beau d'ancien style, bâti en coupole et surmonté
d'un trépied, avec divers personnages : 10.100.
167. Coupe d'Hegesiboulos. A l'intérieur, un mé-
daillon en blanc mat se détache sur un fond orangé
à bordures noires. Le sujet, peint au trait bistré,
représente une femme jouant àla toupie : 4.750. —
179. Aryballe athénien : 2.050. (A suivre.)
Collection Barbedienne
(Fin. Voir le n° 24 de la Chronique.)
Objets d'art européens. — 493. Remarquable
horloge en bronze finement ciselé et doré, de style
Renaissance. Elle représente un monument d'élé-
gance rare par la délicatesse de son architecture,
dû au dessin de M. Constant Sévin. Elle a figuré
aux Expositions universelles de 1878 et 1889. Ad-
jugé : 40.000. — 494. Meuble d'aspect monumen-
tal, en noyer sculpté, orné de statues et de hauts-
reliefs en bronze, d'applications de lapis et de
cornaline. S1yle xvi" siècle, a figuré à l'Exposi-
tion de 1855, où elle a obtenu la médaille d'hon-
neur : 8.100.
Sculptures. — 495. Aizelin. Marguerite se ren-
dant à l'église. Statue marbre blanc : 5.500; Pan-
dore. Statue en marbre blanc : 2.700. — 497. Cle-
singer. Cornélie et ses deux fils. Groupe en mar-
bre blanc, personnages grandeur nature : 3.000 ;
500. Gléopàtre. Grande statue couchée en marbre
blanc : 2.500 ; 501. Le Christ expirant. Buste en
marbre blanc : 3.500. — 504. Clodion. Nymphe
et satyre échangeant un baiser et un petit faune
qui les regarde. Groupe en terre cuite : 8.600.
505. Jean-.Iacquos-Rimsseau. Buste en marbre
blanc : 1.000.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
L'idée d'une Exposition Universelle à
Paris, en 1900, aététrês bien accueillie. Lemi-
nistre du commerce et de l'industrie, M. Jules
Roche a fait signer, en conseil des ministres,
un décret décidant qu'une Exposition des œu-
vres d'art et des produits industriels et agri-
coles s'ouvrira à Paris le 5 mai 1900 et sera
close le 31 octobre prochain.
La Commission d'initiative parlementaire
a pris en considération la proposition do
M. Deloncle sur le même objet. Il est ques-
tion de nommer une Commission parlemen-
taire de vingt-deux membres qui serait char-
gée d'étudier les projets que le gouvernement
sera amené à déposer en vue de l'Exposition
Universelle de 1900. De plus, le Ministre du
Commerce va prendre un arrêté pour complé-
ter la Commission permanente des Exposi-
tions, laquelle sera chargée des études préli-
minaires de la future Exposition universelle.
Au Salon des Champs-Elysées, avant de
se séparer, le Comité de la Société des Artis-
tes français a décerné à M. Marius Perret le
prix de Raigecourt-Goyon pour son tableau
intitulé : Départ des pirogues pour la pêche à
Guel-NDar (Sénégal). Dans la section d'archi-
tecture, à la suite du second vote de la mé-
daille d'honneur, la 1" médaille, attribuée
antérieurement à M. Cordonnier, étant re-
devenue vacante, a été attribuée à M. d'Es-
pouy.
L'Administration de l'Exposition des Arts
de la Femme a pris possession du Palais de
l'Industrie, occupé précédemment par le Salon
LA CHRONIQUE DES ARTS
61. Sasso Ferrato. Vierge et Enfant : 240 g. —
62. Francesco Francia. La Madone, l'Enfant et
saint Joseph : 410 g; — 63. Vierge et Enfant,
fond de paysage : 500 g. — 64. Garofalo. Un sa-
crifice grec : 380 g. (Richter). — 65. Giorgione.
Souper vénitien : 210,9.; — 66. L'Age d'or : 520 g.
— 67. Giotto. Le Dernier souper : 270 g. ; — 68.
Décapitation d'un saint : 125^. — 69. Filippino
Zippi. Portrait de la Simonetta : 1.600g. — 70.
Sernariino Luini. Une dama en Vé ius : 225 g.
71. Andréa Hantegna. Quatre sujets de la
Passion, illustrations de missel : 320 g. — 72.
Palma Vecchio. Madone et Enfant, sainte Elisa-
beth, saint Jean et sainte Catherine: 440 g.; —
73. La Sainte-Famille ; de la vente Barker : 650 g.
— 74. Baldassare Peruzzi. Adoration des ber-
gers : 250 g. —75. Pinturicchio. Deux panneaux
oblongs, saint Augustin, saint Ambroise :85/y.—
Pietro Perugino. Cinq peintures formant la pre-
della d'un autel: 76. La Nativité : 720 g.;—77. Le
Baptême : 900 g.;— 78. La Résurrection : 200 g. ;
— 79. Noli me tangere : 510 g.; — 80. Jésus et la
Samaritaine : 1.000 g., provenant de la collection
Alex. Barker.
81. Raphaël. La Crucifixion : tahleau peint en
1500, vers la 17e année de l'artiste, pour la cha-
pelle des Gavarri à Città di Castello ; ayant fait
partie des collections Fesch, C inino et Ward :
10.600 g. (Richter pour Ludwig Mond) ; — 82. La
Vierge à la légende ; de la collection Novar : 3.050g.
(James Reid) ; — 83 et 84. Doux pendants compo-
sés chacun de trois saints personnages : 60 et 55
— 85. Salvator Rosa. Moïse sauvé des eaux : 450 g.
— 86. André del Sarto. La Sainte-Famille :
525 g. ,- — 87. Pictà : 945 g. —88. Tintoretlo. Adam
et Eve : 610 g. — 89. Titien. Une mère et son en-
fant: 2.400 g.\— 90. Vénus endormie : 110 g.— 91.
Pierino del Vaga. La Nativité ; datée do 1534 :
470 g.
Collection Van Branteghem
(Voir la Chronique du 2 juillet).
Vases dorés. —98. Récolte de l'encens : grand
aryballe doré trouvé à Apollonia de Thrace. Fond
noir brillant, rehauts rouges. Acheté pour le Mu-
sée do Saint-Pétersbourg : 5.100. —99. Récolte de
l'encens. Aryballe doré trouvé à Apollonia de
Thrace. Acheté pour le Musée de Berlin : 4.800.
— 157. Balsamaire portant le nom de Ghairippos.
Scènes d'Ephèbes tenant des hastes. Dessin au
trait noir et bistré sur fond blanc mat : 1.500. —
159. Patère polychrome de Sotadès : 1.675. — 160.
Patère polychrome de Sotadès, analogue à la pré-
cédente : 1.500. — 161. 162. Paire de gobelets de
Sotadès, ornés de moulures alternées : 950. — 168.
Petite coupe, très vraisemblablement de Sotadès :
5.100. —164. Coupe de Sotadès. Sur un fond blanc
mat est peinte, au trait bistré, une scène de la vie
champêtre : 3.500. —165. Coupe apode de Sotadès.
Dessin au trait bistré sur fond blanc mat : 3.200,
— 166. Coupe de Sotadès. Le tableau, polychrome
sur fond blanc, représente l'intérieur d'un tom-
beau d'ancien style, bâti en coupole et surmonté
d'un trépied, avec divers personnages : 10.100.
167. Coupe d'Hegesiboulos. A l'intérieur, un mé-
daillon en blanc mat se détache sur un fond orangé
à bordures noires. Le sujet, peint au trait bistré,
représente une femme jouant àla toupie : 4.750. —
179. Aryballe athénien : 2.050. (A suivre.)
Collection Barbedienne
(Fin. Voir le n° 24 de la Chronique.)
Objets d'art européens. — 493. Remarquable
horloge en bronze finement ciselé et doré, de style
Renaissance. Elle représente un monument d'élé-
gance rare par la délicatesse de son architecture,
dû au dessin de M. Constant Sévin. Elle a figuré
aux Expositions universelles de 1878 et 1889. Ad-
jugé : 40.000. — 494. Meuble d'aspect monumen-
tal, en noyer sculpté, orné de statues et de hauts-
reliefs en bronze, d'applications de lapis et de
cornaline. S1yle xvi" siècle, a figuré à l'Exposi-
tion de 1855, où elle a obtenu la médaille d'hon-
neur : 8.100.
Sculptures. — 495. Aizelin. Marguerite se ren-
dant à l'église. Statue marbre blanc : 5.500; Pan-
dore. Statue en marbre blanc : 2.700. — 497. Cle-
singer. Cornélie et ses deux fils. Groupe en mar-
bre blanc, personnages grandeur nature : 3.000 ;
500. Gléopàtre. Grande statue couchée en marbre
blanc : 2.500 ; 501. Le Christ expirant. Buste en
marbre blanc : 3.500. — 504. Clodion. Nymphe
et satyre échangeant un baiser et un petit faune
qui les regarde. Groupe en terre cuite : 8.600.
505. Jean-.Iacquos-Rimsseau. Buste en marbre
blanc : 1.000.
CONCOURS ET EXPOSITIONS
L'idée d'une Exposition Universelle à
Paris, en 1900, aététrês bien accueillie. Lemi-
nistre du commerce et de l'industrie, M. Jules
Roche a fait signer, en conseil des ministres,
un décret décidant qu'une Exposition des œu-
vres d'art et des produits industriels et agri-
coles s'ouvrira à Paris le 5 mai 1900 et sera
close le 31 octobre prochain.
La Commission d'initiative parlementaire
a pris en considération la proposition do
M. Deloncle sur le même objet. Il est ques-
tion de nommer une Commission parlemen-
taire de vingt-deux membres qui serait char-
gée d'étudier les projets que le gouvernement
sera amené à déposer en vue de l'Exposition
Universelle de 1900. De plus, le Ministre du
Commerce va prendre un arrêté pour complé-
ter la Commission permanente des Exposi-
tions, laquelle sera chargée des études préli-
minaires de la future Exposition universelle.
Au Salon des Champs-Elysées, avant de
se séparer, le Comité de la Société des Artis-
tes français a décerné à M. Marius Perret le
prix de Raigecourt-Goyon pour son tableau
intitulé : Départ des pirogues pour la pêche à
Guel-NDar (Sénégal). Dans la section d'archi-
tecture, à la suite du second vote de la mé-
daille d'honneur, la 1" médaille, attribuée
antérieurement à M. Cordonnier, étant re-
devenue vacante, a été attribuée à M. d'Es-
pouy.
L'Administration de l'Exposition des Arts
de la Femme a pris possession du Palais de
l'Industrie, occupé précédemment par le Salon