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CL AV

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CLIE

le symbole de quelque chose d'immuable,
aussi le clavus était-il l'attribut, du Des-
tin, de la Nécessité, etc. A Rome, on en-
fonçait chaque année un clou (clavus
annalis) dans le mur du Capitole qui sé-
parait la cella de Jupiter de la cella de
Minerve : cela servait à compter les an-
nées ; en même temps, on attachait à cette
action d’enfoncer un clou (clavum figere)
une idée religieuse, en sorte que l'usage
en subsista. Les clous que l'on rencontre
dans les tombeaux étaient considérés
comme des amulettes protectrices ;
2° Clavus gubernaculi. Barre trans-
versale qui, fixée à angle droit au man-
che du gouvernail, servait à diriger le
gouvernail (fig. 97). De là l'expression

Fig. 97.


figurée abjicere clavum, quitter le gou-
vernail, c’est-à-dire « jeter le manche
après la cognée. » G. M.
Clavus (latus, angustus). Bande de
pourpre qui ornait la tunique.
Le clavus latus était une large bande
de pourpre, descendant verticalement
sur le devant de la poitrine, depuis le
cou jusqu’au bas de la tunique. Le la-
ticlave était, l'insigne caractéristique de
l’ordre sénatorial et le mot même a fini
par désigner cette dignité. La tunique
qui en était ornée (tunica laticlavia)
n’était pas serrée à la taille par une
ceinture, comme les autres, mais elle
flottait librement.
Le clavus angustus consistait en deux
bandes de pourpre très étroites qui,

partant de chaque épaule, descendaient
parallèlement depuis le haut jusqu'au
bas de la tunique. La tunica angusti-
clavia était réservée à la classe des
chevaliers, et le nom du vêtement ser-
vait souvent à désigner l'ordre même.
G. M.
Clepsydra. Horloge à eau. Autant
qu’on le sait, ces horloges étaient consti-
tuées par des boules en verre, percées
d'un trou, que l’on remplissait d'eau,
pour les laisser ensuite se vider d'elles-
mêmes peu à peu. Des lignes tracées à
la partie extérieure indiquaient les diffé-
rentes divisions du temps correspondant
aux différents niveaux de l'eau dans la
boule. On en faisait aussi qui affectaient
la forme de nos sabliers.
( libauus. Vases de terre cuite ou de
métal, plus larges à la base qu'au som-
met, qui avaient une forme de voûte.
Ils étaient percés de petits trous pour
laisser passer la chaleur; on y faisait
cuire les aliments ou on les y maintenait
chauds en couvrant le clibanus de char-
bons ou de cendres brûlantes. Il y en
avait de plus légers et de plus ornés
que l’on plaçait sur la table. G. M.
Clientela. 1° Dans l’ancienne orga-
nisation de la gens, la clientela était un
rapport de dépendance, héréditaire, qui
reliait à des familles patriciennes ap-
partenant à la gens par le sang certai-
nes familles de condition inférieure. Si
ces dernières familles cessaient d’être
clientes, elles tombaient dans la plèbe.
Le client avait à l’égard de son patron
certaines obligations pécuniaires ; le
patron devait protection à son client,
surtout en justice. Le patron et le client
ne devaient ni voter l'un contre l'autre
ni s'intenter des procès entre eux.
Lorsque l’organisation de la gens s'af-
faiblit, la clientela perdit ce caractère
d'institution, cette apparence religieuse,
et devint :
2° Un rapport de dépendance, per-
 
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