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https://doi.org/10.11588/diglit.18086#0097
CONS
81
CONT
deux jours l'un. Le consul qui était à
la guerre s’appelait consul armatus, ce-
lui qui restait à Rome consul togatus.
Quand l’un des deux mourait, on con-
voquait les comices ad subrogandum
ou sufficiendum consulem, et le con-
sul ainsi créé s’appelait conswZ suffectus.
Sous l’Empire,le consulat perdit toute
indépendance; à partir de Tibère, les
consuls furent nommés par le sénat,
qui était dans la main de l’empereur
et qui dut prendre en considération ses
candidats. Dès le ni0 siècle, ils fu-
rent nommés directement par l’em-
pereur. L’usage s’établit d’assez bonne
heure à l’époque impériale de créer
outre les consuls du début de l'année
(consÿZes ordinarii), qui étaient les con-
suls éponymes, plusieurs couples de
consuls par an, qui restaient en fonc-
tion pendant trois ou quatre mois cha-
cune (conçûtes suffecti) comme aussi
de nommer des « consulares » ou con-
sules honorarii (allecti inter consula-
res). Vers la fin de l’empire les consuls
n ont plus d’autres attributions que
quelques attributions judiciaires insi-
gnifiantes et la présidence du sénat.
Le consulat cesse dans l’empire d’Oc-
cident en 534; dans l’empire d’Orient,
depuis 567, il n'y a plus qu'un consul,
l’Empereur.
Pour les insignes consulaire, voir les
les mots Fasces, Lictores et Sella curulis.
G. G.
Consularis.
I. A Rome. Première classe de la hié-
rarchie sénatoriale qui comprend les
anciens consuls.
II. Consulares jure dicundo : 1° Dans
les provinces. Sous Auguste. Délégués
impériaux de rang consulaire auxquels
étaient déférés, en cas d’appel, les déci-
sions des juges municipaux ; 2° En Ita-
lie. Sous Hadrien. Quatre délégués
impériaux affectés ehacun à une cir-
conscription judiciaire pour trancher
les différends qui ne tombaient pas sous
la juridiction municipale ou qui lui
étaient soustraits par appel.
111. {Redores) consulares. A partir de
la réforme de Dioclétien, catégorie des
gouverneurs de provinces qui tient le
milieu entre celle des proconsuls et celle
des correcteurs (Voir Proconsul et Cor-
rector).lls sont clarissimi (Noir ce mot).
P. J.
Coutabnlatio. lr Plancher de la
scène, d’une tour, d’une machine de
guerre, etc. Voir Turris;
2° Plis verticaux et parallèles d’un
vêtement ample de dessus (amictus).
Contignatio. Système des poutres
et des solives supportant le plancher
dans un bâtiment de plusieurs étages
Le mot est, par extension, employé
pour désigner l’étage lui-même.
M.-A. R.
C’ontio. Assemblée du peuple, pou-
vant être convoquée par un magistrat
quelconque et dépourvue de tout rôle
législatif : le peuple entendait des com-
munications ou des conseils, commen-
çait des délibérations provisoires, et tout
citoyen pouvait prendre la parole si le
magistrat président la lui accordait
(contionem dure aliqui). La contio se
distingue du comi/zwm, assemblée déli-
bérante où le peuple votait et où le
rôle du magistrat se définissait par
ces mots : agere cum populo. Les con-
tiones se tenaient généralement sur le
forum, aux rostra (Voir ces mots).
Contubernales. Soldats faisant par-
tie d’un même contubernium. M.-A. R.
Contubernium. Ce mot formé de
cum et de taberna signifie proprement
l’habitation dans une même cabane. 11
a pris, dans la langue du droit et dans
la langue militaire, plusieurs acceptions
très précises.
I. En droit romain le contubernium
était le mariage des esclaves entre eux;
ce mariage, qui ne pouvait avoir lieu
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deux jours l'un. Le consul qui était à
la guerre s’appelait consul armatus, ce-
lui qui restait à Rome consul togatus.
Quand l’un des deux mourait, on con-
voquait les comices ad subrogandum
ou sufficiendum consulem, et le con-
sul ainsi créé s’appelait conswZ suffectus.
Sous l’Empire,le consulat perdit toute
indépendance; à partir de Tibère, les
consuls furent nommés par le sénat,
qui était dans la main de l’empereur
et qui dut prendre en considération ses
candidats. Dès le ni0 siècle, ils fu-
rent nommés directement par l’em-
pereur. L’usage s’établit d’assez bonne
heure à l’époque impériale de créer
outre les consuls du début de l'année
(consÿZes ordinarii), qui étaient les con-
suls éponymes, plusieurs couples de
consuls par an, qui restaient en fonc-
tion pendant trois ou quatre mois cha-
cune (conçûtes suffecti) comme aussi
de nommer des « consulares » ou con-
sules honorarii (allecti inter consula-
res). Vers la fin de l’empire les consuls
n ont plus d’autres attributions que
quelques attributions judiciaires insi-
gnifiantes et la présidence du sénat.
Le consulat cesse dans l’empire d’Oc-
cident en 534; dans l’empire d’Orient,
depuis 567, il n'y a plus qu'un consul,
l’Empereur.
Pour les insignes consulaire, voir les
les mots Fasces, Lictores et Sella curulis.
G. G.
Consularis.
I. A Rome. Première classe de la hié-
rarchie sénatoriale qui comprend les
anciens consuls.
II. Consulares jure dicundo : 1° Dans
les provinces. Sous Auguste. Délégués
impériaux de rang consulaire auxquels
étaient déférés, en cas d’appel, les déci-
sions des juges municipaux ; 2° En Ita-
lie. Sous Hadrien. Quatre délégués
impériaux affectés ehacun à une cir-
conscription judiciaire pour trancher
les différends qui ne tombaient pas sous
la juridiction municipale ou qui lui
étaient soustraits par appel.
111. {Redores) consulares. A partir de
la réforme de Dioclétien, catégorie des
gouverneurs de provinces qui tient le
milieu entre celle des proconsuls et celle
des correcteurs (Voir Proconsul et Cor-
rector).lls sont clarissimi (Noir ce mot).
P. J.
Coutabnlatio. lr Plancher de la
scène, d’une tour, d’une machine de
guerre, etc. Voir Turris;
2° Plis verticaux et parallèles d’un
vêtement ample de dessus (amictus).
Contignatio. Système des poutres
et des solives supportant le plancher
dans un bâtiment de plusieurs étages
Le mot est, par extension, employé
pour désigner l’étage lui-même.
M.-A. R.
C’ontio. Assemblée du peuple, pou-
vant être convoquée par un magistrat
quelconque et dépourvue de tout rôle
législatif : le peuple entendait des com-
munications ou des conseils, commen-
çait des délibérations provisoires, et tout
citoyen pouvait prendre la parole si le
magistrat président la lui accordait
(contionem dure aliqui). La contio se
distingue du comi/zwm, assemblée déli-
bérante où le peuple votait et où le
rôle du magistrat se définissait par
ces mots : agere cum populo. Les con-
tiones se tenaient généralement sur le
forum, aux rostra (Voir ces mots).
Contubernales. Soldats faisant par-
tie d’un même contubernium. M.-A. R.
Contubernium. Ce mot formé de
cum et de taberna signifie proprement
l’habitation dans une même cabane. 11
a pris, dans la langue du droit et dans
la langue militaire, plusieurs acceptions
très précises.
I. En droit romain le contubernium
était le mariage des esclaves entre eux;
ce mariage, qui ne pouvait avoir lieu
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