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VECT

301

VENA

rium, la scriptura. Postérieurement ce
mot n’a pas de valeur propre dans le
langage des écrivains, et est employé
pour désigner un impôt quelconque,
direct ou indirect.
Vectis. Barre de bois ou de fer, qui
servait de levier, de pince-monsei-
gneur, de verrou, avec laquelle on
mettait en mouvement diverses machi-
nes (un gouvernail, un cabestan, etc.),
ou qu’on employait pour porter à deux
divers fardeaux; par suite, ce mot dési-
gne aussi un brancard ou une civière.
G. M.
Veles, plus usité au pluriel veli-
tes. Velite, soldat d’infanterie légère,
attaché à l’armée sans faire partie de la
légion et sans avoir dans la formation
en bataille de place régulière, il faisait
office de fourrageur, de tirailleur, etc.
Les vélites étaient armés de javelots,
d’un gladius espagnol, et n’avaient pour
défense qu’une parma et qu’un casque
de cuir orné en général d’un anneau
métallique à son sommet. G. M.
Velarium. Grande tenture qu’on dé-
ployait au-dessus d’un théâtre ou d’un
cirque pour protéger les spectateurs
contre le soleil et la pluie. Elle était
maintenue par des anneaux passant
par des cordes attachées à des mâts
fixés au mur (Voir Malus et la figure
201). Les affiches qui annonçaient les
représentations annonçaient en même
temps si l’on déploierait le velarium.
G. M.
Velarius. Esclave chargé de soule-
ver le vélum devant ceux qui passaient
d'une pièce à l’autre.
G. G.
Velitaris (hasta). Hasta des velites.
La hampe en avait environ 3 pieds de
longueur et était peu épaisse. La cus-
pis était très pointue, et si mince qu’elle
se faussait au moindre choc, en sorte
que l’ennemi ne pouvait la renvoyer
contre les Romains, soit qu’elle eût fait

une victime, soit qu’elle se fût fichée
en terre. G. M.
Velites. Voir Veles.
Vélum. Toile quelconque à quelque
usage qu’elle serve, et spécialement :
1° Voile de navire et plus particu-
lièrement grande voile carrée, attachée
en haut à une vergue (antenna), qu’on
pouvait élever ou abaisser le long du
mât, de façon à donner plus ou moins
de surface à la voile et à pouvoir ré-
gler la vitesse du navire ;
2° Sorte de portière dont on se ser-
vait pour fermer les portes des divers
appartements et remplacer nos portes
pleines en bois ;
3° Toile tendue au-dessus des théâ-
tres et amphithéâtres pour protéger
les spectateurs contre le soleil ou la
pluie. Voir Velarium. F. V.
Venabulum. Épieu de chasse, muni
d’une forte tête de fer. G. M.
Venalicius. Marchand d'esclaves.
Voir Mango. F. V.
Venatio. 1° Chasse. 11 y avait plu-
sieurs sortes de chasse. Tantôt le chas-
seur, à cheval ou à pied, armé d’un
épieu et aidé de chiens, attaque les bêtes
féroces (loups, sangliers, etc.). Tantôt il
poursuit de flèches et de traits les ani-
maux plus timides (lièvres, cerfs) que
ses chiens ont levés. Souvent il se sert
de pièges : les uns, comme notre miroir
à alouette, captivent l’attention de l’ani-
mal et l’offrent aux coups du chasseur;
dans les autres, l’animal, attiré par des
moyens divers, est retenu, de manière
à être pris vivant ou à rester exposé
sans défense ni fuite possible aux armes
du chasseur. La chasse la plus usitée,
et celle à laquelle se livraient les plus
grands comme les plus pacifiques per-
sonnages (Pline, par exemple), parce
qu’elle nécessitait une nombreuse es-
corte de serviteurs et n’exigeait pas
une grande dépense de forces, est la
chasse au filet. On tendait, soit autour
 
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