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Cagnat, René
Les ruines de Leptis Magna à la fin du XVIIe siècle — Paris, 1901

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https://doi.org/10.11588/diglit.18082#0022
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LES KtJINES DE LEPTIS MAGNA.

en 1720, à la suite d'une convention spéciale, le
roi en fît prendre un nouveau chargement, un
plein chargement, lequel fut apporté à Paris pour
l'embellissement de Saint-Germain-des-Prés1 ; ce
qui n'empêche pas, ajoute-t-il, qu'on en ait enlevé
d'autres par unités. Ce pillage des ruines de la
côte d'Afrique, officiel ou officieux, est des plus
instructifs. Comment s'étonner après cela que les
restes de Carthage aient presque complètement
disparu! Etiam periere ruinae!

1. Wanderungen, p. 324. Cf. Delaporte, loc. cit., p. 312 :
« C'est de cet endroit que, d'après le traité de 1720 fait avec
cette régence, on enleva les belles colonnes qui ornenl
encore le maître-autel de Saint-Germain-des-Prés, à Paris. »

Nogent-le-Rotrou, impr. Daupeley-Gouverneuh.
 
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