122 MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.
lacune aussi considérable, mais elle nous semble, de toutes celles quon a proposées, la plus
vraisemblable. D ailleurs, nous croyons reconnaître les traces dun N à la place de l'avant-
dernière lettre de la lacune entre 1XOYX et APA, et la baste qui subsiste avant ce dernier mot
paraît avoir appartenu à une lettre telle que Aï.
V. 8. Eu sucîot ^oyy/i-r/jp. Diibner. — Sû9t ^otxy-^r/ip. D. Titra (2" leçon). —2ù et xotp.xr/ip.
Franz (C leçon) '. — Su sf(ht7rwy?p. Windiscbmann. — êl9' xy-^p. Wordsworth —
Eu etJstu ptïiT^p. P. Seccbi et D. Pitra (1" leçon).
Le marbre portant clairement EYEIAOI..THP, condamne toutes ces lectures et ne nous
permet de lire que Eu et^ot ..r/]p ce. En lisant ainsi on trouverait l'expression d'un dogme de
la religion catholique, celui de la vision béatifique des élus dans le ciel. Cependant le
premier ï d'EIAOI n'est pas bien certain et il pourrait bien y avoir là un Y, comme le pensait
mon illustre maître. Aï. Hase; nous trouverions ainsi dans ce passage un analogue du BENE
QU1ESCAT des inscriptions latines, eu eucîot p^p, qui nous satisferait plus qu'eu eî'&t.
Ibid. TÔ 9avou-rMu.] On nous permettra de comparer avec l'expression vô 9<xuouTMu, le
passage suivant de saint Irénée ^ « Le Verbe a toute puissance sur les lieux inferieurs, car
" il a été fait le premier né d'entre les morts ; aussi tout ce qui existe le reconnaît pour
" roi ; la lumière divine du Père se réfléchit dans l'humanité du Christ, et de sa chair res-
" plendissante rayonne jusqu'à nous, communique à l'homme l incorruptibilité et l'investit de
« toutes parts de la splendeur paternelle. "
V. g.] 'Acyaudîs est ici pour Ac^dsts, par une faute due à la prononciation, analogue au
Xpws pour xp'/jo-at et pour que nous trouvons dans cette même inscription :
Acxav(hte7r3hep T(pp.M xe^Rptoy-sve 8up.M.,
est emprunté en grande partie à Homère 4,
TudaXi Atdp*/]de$ èp.M xsyaptoy.Xs 9up.M.
Les auteurs des épitaphes chrétiennes des premiers siècles ne se faisaient aucun scrupule
d emprunter des vers aux poètes du paganisme. Nous trouvons dans l'ouvrage de Aï. Perret
une inscription métrique des catacombes qui se termine par un vers de Virgile^ :
H!C 1ACET 1NFEL1X PROPRIO C1CERCVLA NOMEN
iNNOCENS QV1 V1X SEMPER [N PACE QV1ESCAT.
QV! CVM BIS B1NOS NATVRA VT CONPHRET ANNOS
ABSTVUT ATRA D1ES ET FVNERE MERS1T ACERBO.
^ Pour tire ici xotpv/TYip, Franz était obiigé de supposer qu'illieavec le <?o3, pa! iequci il commence ce ui
une faute grossière du <yM<x^r%t6tn*M.s,, qui aurait mis un ^ IV, 20, 2.
A pour un K, AOiMHTHP pour RoiMurup. '' V, 326.
^ M. AVordsworth, à ia ûn du vers précédent, met à la ^ T. V, pi. XXVII.
place du mot CMTsp, qui est parfaitement clair sur le marbre, " Æ?:e:d.,VI, 429, XI, 28.
lacune aussi considérable, mais elle nous semble, de toutes celles quon a proposées, la plus
vraisemblable. D ailleurs, nous croyons reconnaître les traces dun N à la place de l'avant-
dernière lettre de la lacune entre 1XOYX et APA, et la baste qui subsiste avant ce dernier mot
paraît avoir appartenu à une lettre telle que Aï.
V. 8. Eu sucîot ^oyy/i-r/jp. Diibner. — Sû9t ^otxy-^r/ip. D. Titra (2" leçon). —2ù et xotp.xr/ip.
Franz (C leçon) '. — Su sf(ht7rwy?p. Windiscbmann. — êl9' xy-^p. Wordsworth —
Eu etJstu ptïiT^p. P. Seccbi et D. Pitra (1" leçon).
Le marbre portant clairement EYEIAOI..THP, condamne toutes ces lectures et ne nous
permet de lire que Eu et^ot ..r/]p ce. En lisant ainsi on trouverait l'expression d'un dogme de
la religion catholique, celui de la vision béatifique des élus dans le ciel. Cependant le
premier ï d'EIAOI n'est pas bien certain et il pourrait bien y avoir là un Y, comme le pensait
mon illustre maître. Aï. Hase; nous trouverions ainsi dans ce passage un analogue du BENE
QU1ESCAT des inscriptions latines, eu eucîot p^p, qui nous satisferait plus qu'eu eî'&t.
Ibid. TÔ 9avou-rMu.] On nous permettra de comparer avec l'expression vô 9<xuouTMu, le
passage suivant de saint Irénée ^ « Le Verbe a toute puissance sur les lieux inferieurs, car
" il a été fait le premier né d'entre les morts ; aussi tout ce qui existe le reconnaît pour
" roi ; la lumière divine du Père se réfléchit dans l'humanité du Christ, et de sa chair res-
" plendissante rayonne jusqu'à nous, communique à l'homme l incorruptibilité et l'investit de
« toutes parts de la splendeur paternelle. "
V. g.] 'Acyaudîs est ici pour Ac^dsts, par une faute due à la prononciation, analogue au
Xpws pour xp'/jo-at et pour que nous trouvons dans cette même inscription :
Acxav(hte7r3hep T(pp.M xe^Rptoy-sve 8up.M.,
est emprunté en grande partie à Homère 4,
TudaXi Atdp*/]de$ èp.M xsyaptoy.Xs 9up.M.
Les auteurs des épitaphes chrétiennes des premiers siècles ne se faisaient aucun scrupule
d emprunter des vers aux poètes du paganisme. Nous trouvons dans l'ouvrage de Aï. Perret
une inscription métrique des catacombes qui se termine par un vers de Virgile^ :
H!C 1ACET 1NFEL1X PROPRIO C1CERCVLA NOMEN
iNNOCENS QV1 V1X SEMPER [N PACE QV1ESCAT.
QV! CVM BIS B1NOS NATVRA VT CONPHRET ANNOS
ABSTVUT ATRA D1ES ET FVNERE MERS1T ACERBO.
^ Pour tire ici xotpv/TYip, Franz était obiigé de supposer qu'illieavec le <?o3, pa! iequci il commence ce ui
une faute grossière du <yM<x^r%t6tn*M.s,, qui aurait mis un ^ IV, 20, 2.
A pour un K, AOiMHTHP pour RoiMurup. '' V, 326.
^ M. AVordsworth, à ia ûn du vers précédent, met à la ^ T. V, pi. XXVII.
place du mot CMTsp, qui est parfaitement clair sur le marbre, " Æ?:e:d.,VI, 429, XI, 28.