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https://doi.org/10.11588/diglit.33621#0169
LES APOCRYPHES.
!4o
cevoir une charmante délicatesse dans l'esprit et le cœur du peintre inconnu qui nous a
lég'ué ce monument. Mais c'en est assez sur un fragment si modeste, et l'on y voit de plus
en plus combien nos vieux artistes se croyaient peu astreints à une forme constante pour la
représentation des mystères les plus graves. Je désire aussi laire observer en passant que je
ne tranche pas avec une solennité autoritaire ces problèmes qui demeurent discutables.
M. le comte de Grimoüard de Saint-Laurent, dans son & /'a?Ÿ cAré/M/t que l'on a
bien voulu me communiquer tandis que j'écrivais ces pages (et je regrette de l'avoir connu
si tard) *, consacre quelques feuillets (t. IV, p. 127-131) au bain de l'Enfant Jésus. Il y
reproduit une vieille miniature latine, mais dont le modèle est presque évidemment grec '.
Or je veux, cette fois, mettre de côté tout ce qui ne serait pas latin.
Pour ce que j'avais à dire, il me semble avoir parlé de façon acceptable sur une question
purement incidente; mais qui ne laissait pas d'avoir sa valeur, puisqu'on a voulu la débattre
de nouveau sans raisons vraiment admissibles.
L'auteur de mes dessins faits en Poitou ne m'adresse pas tout-à-fait des compliments sur
leur traduction parisienne; et semble y deviner le proverbe italien: Le
fait est que je me suis laissé acculer pour ma détermination d'introduire l'oày/c^'tr entre le
sacramentaire de Drogon et les châsses que l'on va voir. Une hâte indispensabte me servira
donc d'excuse quelconque envers mes lecteurs, comme envers le dessinateur primitif qui se
déclare un peu malmené (à quoi je ne refuse pas mon témoignage).
]. Le titre de cet ouvrage ne laisse pas que d'ètre un peu
ambitieux, car il taisscrait croire à i'encyclopédie d'une
science décidément ctose; mais fauteur, des sa préface, se
hâte d'en réduire te sens à des JÉfM&s d'estMiqMe et (ficuMO-
prupfM'e. Dans ces timitos, son travait est tout-à-fait accep-
tabte, et digne d'ètre tu par tes gens sérieux; d'autant pins
que tes dessins n'y manquent pas pour diriger te tecteur,
et sont gënératement choisis et exécutés avec grand soin.
2. tt n'en est ptus de même pour un bas-rctief reproduit
dans te même ouvrage, t. t, pt. xi.
u.
t!)
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cevoir une charmante délicatesse dans l'esprit et le cœur du peintre inconnu qui nous a
lég'ué ce monument. Mais c'en est assez sur un fragment si modeste, et l'on y voit de plus
en plus combien nos vieux artistes se croyaient peu astreints à une forme constante pour la
représentation des mystères les plus graves. Je désire aussi laire observer en passant que je
ne tranche pas avec une solennité autoritaire ces problèmes qui demeurent discutables.
M. le comte de Grimoüard de Saint-Laurent, dans son & /'a?Ÿ cAré/M/t que l'on a
bien voulu me communiquer tandis que j'écrivais ces pages (et je regrette de l'avoir connu
si tard) *, consacre quelques feuillets (t. IV, p. 127-131) au bain de l'Enfant Jésus. Il y
reproduit une vieille miniature latine, mais dont le modèle est presque évidemment grec '.
Or je veux, cette fois, mettre de côté tout ce qui ne serait pas latin.
Pour ce que j'avais à dire, il me semble avoir parlé de façon acceptable sur une question
purement incidente; mais qui ne laissait pas d'avoir sa valeur, puisqu'on a voulu la débattre
de nouveau sans raisons vraiment admissibles.
L'auteur de mes dessins faits en Poitou ne m'adresse pas tout-à-fait des compliments sur
leur traduction parisienne; et semble y deviner le proverbe italien: Le
fait est que je me suis laissé acculer pour ma détermination d'introduire l'oày/c^'tr entre le
sacramentaire de Drogon et les châsses que l'on va voir. Une hâte indispensabte me servira
donc d'excuse quelconque envers mes lecteurs, comme envers le dessinateur primitif qui se
déclare un peu malmené (à quoi je ne refuse pas mon témoignage).
]. Le titre de cet ouvrage ne laisse pas que d'ètre un peu
ambitieux, car il taisscrait croire à i'encyclopédie d'une
science décidément ctose; mais fauteur, des sa préface, se
hâte d'en réduire te sens à des JÉfM&s d'estMiqMe et (ficuMO-
prupfM'e. Dans ces timitos, son travait est tout-à-fait accep-
tabte, et digne d'ètre tu par tes gens sérieux; d'autant pins
que tes dessins n'y manquent pas pour diriger te tecteur,
et sont gënératement choisis et exécutés avec grand soin.
2. tt n'en est ptus de même pour un bas-rctief reproduit
dans te même ouvrage, t. t, pt. xi.
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