222
MELANGES D'ARCHÉOLOGIE.
la fin du iv" siècle. M. Edm. Le Blant Ta publié dans son second volume des Inscriptions chré-
tiennes de la Gaule (sous le numéro 509, p. 241, sv.)etje n'ai pas l'intention de le quereller
A
[MrEGERADQVEWsvtrAETCOKPORE PVRVs ' i!
AETERNOHICPOMtV! VIVtTCONcûRDIYSA EVO ^
QVt.fENERlSfRIHVMMINlSTKVMFVKITtNAMMR)
POSTETIAMLECTVS CAELEST! LECE SACE R'DOV
TR.ICIHTA FTCEM I.N0S DECIM VtXREDDIDMwM
HVMC'.ClTI) SIDERE AM RAPIVM.OMIMIEOLEKr'HWA,'
ELMATE_R BLANDAETERATIRES SINEFVN ÈiAEQVERj
sur ce que le P. A. Martin y introduit de variantes dans le texte gravé. Faisons seulement
observer dans les bas-reliefs le des livres saints, qui se compose ici de rouleaux as-
semblés à la manière d'une gerbe par un seul lien pour tout un faisceau'. La partie gauche
de ce couvercle d'un sarcophage, a déjà paru dans ce même volume à la page 88.
La gravure B, autant que je puis en juger sur les notes qui me restent du P. A. Martin,
B
semble appartenir au centre d'une grande face de sarcophage d'Arles ou de Marseille.
Deux guerriers, si je ne me trompe, se tiennent près d'un arbre gemmé qui porte à son
sommet l'aigle "dont le bec soutient une couronne autour du Chrisme où ne se lisent ni l'A
ni l'h) b Ce semble être le même monogramme qu'a fait graver Millin pour son atlas du
Voyage /as 6?M Æà/Z, pl. LXIY, n° 2.
1. Cf. Swpm, h. t.; p. 87, et pi. tV. On dirait qu'ici ie
sculpteur songeait aux textes évangéliques (Joann. V, 39;
VU, 82. — Act. xvn. II.— Etc.) où l'accord du Nouveau
Testament avec l'Ancien est donné comme titre fondamen-
tal de la foi en Jésus-Christ.
2. Cet oiseau, qui symbolisait jadis l'admission dans l'Olympe,
rappelle peut-être ici la formule catholiques gfioWaDcîPotrM;
mais surtout l'évangéliste saint Jean et son premier chapitre.
3. On a fait observer avant moi que l'n majuscule est ex-
trêmement suspect dans les monuments donnés pour anciens,
et que l'm y est presque toujours sous la forme cursive. Cf.
Haywyh/p;a,p. 168. Quant au monogramme ancien, le même
ouvrage donnera maints détails utiles, soit de 1 auteur pri-
mitif, soit de l'annotateur. Cf. p. 139-164; 233, sq.
Mais M. le commandeur J.-B. de Rossi, dans le t. 111 du
Spici'iegMMM Soiesmense (p- 848-877), et dans ses travaux ul-
térieurs, nous a surtout rendu le service important d'assi-
gner les dates où chaque forme du chrisme domine. M. Edm.
MELANGES D'ARCHÉOLOGIE.
la fin du iv" siècle. M. Edm. Le Blant Ta publié dans son second volume des Inscriptions chré-
tiennes de la Gaule (sous le numéro 509, p. 241, sv.)etje n'ai pas l'intention de le quereller
A
[MrEGERADQVEWsvtrAETCOKPORE PVRVs ' i!
AETERNOHICPOMtV! VIVtTCONcûRDIYSA EVO ^
QVt.fENERlSfRIHVMMINlSTKVMFVKITtNAMMR)
POSTETIAMLECTVS CAELEST! LECE SACE R'DOV
TR.ICIHTA FTCEM I.N0S DECIM VtXREDDIDMwM
HVMC'.ClTI) SIDERE AM RAPIVM.OMIMIEOLEKr'HWA,'
ELMATE_R BLANDAETERATIRES SINEFVN ÈiAEQVERj
sur ce que le P. A. Martin y introduit de variantes dans le texte gravé. Faisons seulement
observer dans les bas-reliefs le des livres saints, qui se compose ici de rouleaux as-
semblés à la manière d'une gerbe par un seul lien pour tout un faisceau'. La partie gauche
de ce couvercle d'un sarcophage, a déjà paru dans ce même volume à la page 88.
La gravure B, autant que je puis en juger sur les notes qui me restent du P. A. Martin,
B
semble appartenir au centre d'une grande face de sarcophage d'Arles ou de Marseille.
Deux guerriers, si je ne me trompe, se tiennent près d'un arbre gemmé qui porte à son
sommet l'aigle "dont le bec soutient une couronne autour du Chrisme où ne se lisent ni l'A
ni l'h) b Ce semble être le même monogramme qu'a fait graver Millin pour son atlas du
Voyage /as 6?M Æà/Z, pl. LXIY, n° 2.
1. Cf. Swpm, h. t.; p. 87, et pi. tV. On dirait qu'ici ie
sculpteur songeait aux textes évangéliques (Joann. V, 39;
VU, 82. — Act. xvn. II.— Etc.) où l'accord du Nouveau
Testament avec l'Ancien est donné comme titre fondamen-
tal de la foi en Jésus-Christ.
2. Cet oiseau, qui symbolisait jadis l'admission dans l'Olympe,
rappelle peut-être ici la formule catholiques gfioWaDcîPotrM;
mais surtout l'évangéliste saint Jean et son premier chapitre.
3. On a fait observer avant moi que l'n majuscule est ex-
trêmement suspect dans les monuments donnés pour anciens,
et que l'm y est presque toujours sous la forme cursive. Cf.
Haywyh/p;a,p. 168. Quant au monogramme ancien, le même
ouvrage donnera maints détails utiles, soit de 1 auteur pri-
mitif, soit de l'annotateur. Cf. p. 139-164; 233, sq.
Mais M. le commandeur J.-B. de Rossi, dans le t. 111 du
Spici'iegMMM Soiesmense (p- 848-877), et dans ses travaux ul-
térieurs, nous a surtout rendu le service important d'assi-
gner les dates où chaque forme du chrisme domine. M. Edm.