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VOYAGE EN ESPAGNE, FERRONNERIE.

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aux mâchoires menaçantes, a queique faux air des] formes revêtues par le chez
les populations latino-germaniques ou celtiques. Gf. RMpra, p. 230, svv.
Ce contre-sort antique aura donc eu la vie dure, s'il a pu persister en Navarre jusqu'au
temps indiqué par ce lier heurtoir et par ceux que montrent les figures pampelonaises D, E,
G (p. 319, sv.). Les potiers allemands en grès et en étain, les menuisiers même (ou ébénistes)

D


du pays rhénan ont maintenu cette transmission bizarre jusqu'à nos jours. Ce n'est pas que
je les soupçonne d'y voir grand'chose au fond ; mais ils continuent, sans le savoir, un usage
curieux qui remonte très-haut.
C'est ainsi encore, sans doute, que des maréchaux ou forgerons alsaciens implantent les
dents de cheval sur la porte de l'écurie, et que chez nous bien des paysans croient devoir
clouer un malheureux hibou même vivant à l'entrée de la grange ou de la cour. Pourquoi?
on n'en sait trop rien, mais on l'a vu faire, et c'est devenu à la longue comme un rite
indispensable, sous peine d'être qualifié onyma/ (tare extrêmement nuisible entre égaux).
J'ai déjà donné un autre heurtoir, mais de composition toute différente, à propos de
Tolède (ci-dessus p. 290, tig. G). J'y avais joint (p. 289) des pentures, girouettes et cou-
ronnements de grilles (p- 290, sv.). Complétons jusqu'à un certain pointcette petite collection
en y ajoutant des clous de porte (p. 320, sv.), qui font assez bonne mine quand ils se multi-
 
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