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https://doi.org/10.11588/diglit.33622#0214
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MLLANGES DARCHÉOLOGIE.
de façon à exciure toute espèce de doute. Au musée de Bruxelles, entre autres, d en est qui
viennent de Tirlemont; et qui, executés avec rudesse, ne valent pas moins comme symbo-
lisme. M. Scbaepkens ne rendait gaière raison ni des formes ni des idées doctrinales qui
avaient présidéau prog*ramme suivi par bartiste, et j'eusse aimé à revenir sur ce sujet, si
j'avais pu en offrir un dessin un peu déveioppé. Ldnscription est à peu près *
« Christus fons vitæ, fontem sic condidit, istum (?)
Ut nisi per medium miseri redeamus ad ipsum. ))
Puis :
(( Accedentc verbo ad elementum, fit sacramentum. ))
Le reste est affaire cbronolog^ique. Quant aux figaires, c'est Notre-Seig'neur foulant aux
pieds baspic et !e basitic, se montrant comme principe et fin de !a loi, escorté de S. Pierre et
C.— Chmy, à SaintAIarccl.
de S. Paul, de S. André, des quatre évangTüstes et de S. Cermain, patron de l'ég*lisepour
laquelle cetteurnebaptismale avait été fondue. On y voit aussi !e crucitiementde Notre-
Seig*neur et son côté droit percé, parce que les SS. Pères nous montrent fEg*lise et les
sacrenlents sortant de cette blessure. Entln le Sauveur est représenté dans le Jourdain sous
la main du Précurseur, avec la colombe divine qui vient comme pour veng*er publique-
ment l'humiliation volontaire du Fils de Dieu.
Ces enseig*nements proposés aux peuples dans la Morinie et les Pays-Bas pourraient bien
êtrel'effet des questions qui s'agdtèrent dès le xh siècle dans la Belgique et la basse Alle-
mag*ne. Nous en avons dit quelque cbose à Poccasion des fonts de Liégn, et le concile d'Arras
en 1025, aussibien que les sermons d'Ekbert de Schœnau, pourraient encore être mis à
proht pour expliquer la cuve baptismale de Tirlemont. Laissons cette tàche à qui pourra
présenter des gravures satisfaisantes pour exposer divers fonts de Boulogne-sur-Mer, de
MLLANGES DARCHÉOLOGIE.
de façon à exciure toute espèce de doute. Au musée de Bruxelles, entre autres, d en est qui
viennent de Tirlemont; et qui, executés avec rudesse, ne valent pas moins comme symbo-
lisme. M. Scbaepkens ne rendait gaière raison ni des formes ni des idées doctrinales qui
avaient présidéau prog*ramme suivi par bartiste, et j'eusse aimé à revenir sur ce sujet, si
j'avais pu en offrir un dessin un peu déveioppé. Ldnscription est à peu près *
« Christus fons vitæ, fontem sic condidit, istum (?)
Ut nisi per medium miseri redeamus ad ipsum. ))
Puis :
(( Accedentc verbo ad elementum, fit sacramentum. ))
Le reste est affaire cbronolog^ique. Quant aux figaires, c'est Notre-Seig'neur foulant aux
pieds baspic et !e basitic, se montrant comme principe et fin de !a loi, escorté de S. Pierre et
C.— Chmy, à SaintAIarccl.
de S. Paul, de S. André, des quatre évangTüstes et de S. Cermain, patron de l'ég*lisepour
laquelle cetteurnebaptismale avait été fondue. On y voit aussi !e crucitiementde Notre-
Seig*neur et son côté droit percé, parce que les SS. Pères nous montrent fEg*lise et les
sacrenlents sortant de cette blessure. Entln le Sauveur est représenté dans le Jourdain sous
la main du Précurseur, avec la colombe divine qui vient comme pour veng*er publique-
ment l'humiliation volontaire du Fils de Dieu.
Ces enseig*nements proposés aux peuples dans la Morinie et les Pays-Bas pourraient bien
êtrel'effet des questions qui s'agdtèrent dès le xh siècle dans la Belgique et la basse Alle-
mag*ne. Nous en avons dit quelque cbose à Poccasion des fonts de Liégn, et le concile d'Arras
en 1025, aussibien que les sermons d'Ekbert de Schœnau, pourraient encore être mis à
proht pour expliquer la cuve baptismale de Tirlemont. Laissons cette tàche à qui pourra
présenter des gravures satisfaisantes pour exposer divers fonts de Boulogne-sur-Mer, de