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La caricature: revue morale, judiciaire, littéraire, artistique, fashionable et scénique — 1832 (Nr. 62-112)

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Numéro 101 (11 Octobre 1832)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26416#0238
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LA CARICATURE.

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nouvelle est fausse, quel chorus de regrets ! — « Hé quoi ! il n’est
« pas mort, dirait-on P.... Ma foi alors, il n’y a plus de plaisir! »

Or, je vous demande si vous eussiez été bien flatté d’entendre vos
sujets penser tout haut de la sorte.

Je sais bien que vous auriez eu, pour vous venger, la ressource de
vos pandours, de vos hulans, de vos croates; et que vous eussiez fait
pourrir en prison quelques innocens de plus, ce qui est toujours une
consolation ; mais vous n’en auriez pas moins ouï des choses fort dé-
sagréables. C'est surtout pour des princes comme nous, mon cher et
sacré Confrère, que le passé est triste à s’entendre reprocher. Oh!
non, ce n’est pas du langage des peuples à notre égard, que nous
devons souhaiter qu’il soit jamais une vérité !

Avec ça, voyez-vous, qu’il est mal de causer de fausses joies à ses
peuples.

Recevez, mon cher et sacré Confrère, etc.

Signe, Ferdinand,

Pour ampliation : Derv.

Nous prévenons les paisibles habitans de Paris que, vu l’im-
possibilité de trouver des gens de bonne volonté pour se charger d’un
portefeuille, on vient de disposer un certain nombre de traquenards
aux environs des Tuileries; le premier malheureux attrapé sera forcé
d’être ministre.

On dit que M. de Brogjie a la vue très-basse; il eût été bien à
sa place au milieu de nos taupes politiques.

Au milieu de sa disgrâce, M. Sébastiani a trouvé de grandes
consolations dans le sein— de ses nourrices.

.-. Nous pouvons être certains de ne jamais voir que des replâ-
trages ministériels ; un maçon ne peut pas faire autre chose.

.•. On a renoncé à remplacer M. D’Argout ; il est certain que son
nez aurait fait un vide immense aux travaux publics.

.-. On cherchait à dissuader, il y a quelques jours, M. Th.... de se
charger des finances, en lui représentant la difficulté de faire ren-
trer l’argent dans les coffres. —« Soyez tranquille, répondit-il, je
prendrai tout sur moi. »

GRAND MAGASIN DK NOUVEAUTÉS LITHOGRAPHIQUES.

MAISON AÜEEST.

.-. M. Legrèle, bourguemestre d’Anvers, a adressé une superbe
harangue à l’anfan, dans laquelle il célébré ses talens et son cou-
rage. On a trouvé que le héros de M. Legivlc était dans les mêmes
proportions que lui.

.•. Grand exploit du Juste-Milieu! il vient de défaire complète-
ment l’aile gauche— du château des Tuileries.

.*. On a supposé à toit que le docteur Bartholo voulait se dessaisir
de son portefeuille; le fait est qu’i! n’a jamais songé à rendre la Jus-
tice.

.-. Encore une preuve de la magnifique protection accordée aux
beaux-arts par le Juste-Milieu! M. Caslilblaze nous apprend que six
musiciens de sa connaissance, tous hommes de talent, sont morts de
faim, littéralement parlant, depuis deux ans.

Bien des gens, en voyant Fanfan revenir précipitamment de
Belgique, ont cru qu’on s’y battait.

.-. Sous Napoléon , la France était appelée la grande nation. Il ne
tiendrait pas au Juste-Milieu quelle ne descendît au rang de la prin-
cipauté de Monaco.

.-. Les bêtes de somme exposées en vente dans les marchés, portent
un nœud de paille à la queue; il a été question ces jours derniers de
donner également un signe distinctif à ces pauvres valets de plume
qui étaient là, attendant qu’ils fussent adjugés au premier occupant.

.-. Le caractère distinctif des animaux domestiques, dit Butfon ,
c’est qu’ils passent docilement d’un maître à un autre. Il paraît que
c’est dans cette dernière classe qu’il faut ranger les valets de plume.

M. Aubert a fait colorier et retoucher à la gomme le portrait du Père Enfantin, annoncé
dans le dernier numéro. Cette jolie lithographie forme ainsi un dessin imitant l'aquarelle ,
et fait un effet charmant encadré. Prix en noir, i fr., en couleur, i lr. So cent.

I.es six caricatures orthopédiques, dessine'es par M. Bouchot, sont en vente; elles obtien-
nent tout le succès que nous avions prédit. Prix de la double feuille coloriée habilement,
i franc.

Histoire Naturelle ; six caricatures de bustes à mi corps, par M. Traviez. Un personnage
grotesque représente l’état auquel il appartient; le caractère de ce personnage est indique'
par des plaisanteries sur l’état dont il fait: partie. Prix de la feuille coloriée , 76 cent.

Diableries, par Lepoitevin ; deux cahiers de six feuilles. Chaque feuille est remplie d’une
multitude de petites scènes diaboliques très-singulières. Prix : 1 fr. 20 cent, la feuille. —
7 fr. le cahier.

Portraits d'actrices, par Deveria ; deux cahiers de G feuilles, à 76 cent, la feuille. Il est
inutile de dire qu’il ne s’agit ici que des plus belles et plus célèbres actrices de Paris.

Ombres fantastiques, espèces d’ombres chinoises, par Lepoitevin; six feuilles à 1 fr.
la pièce.

Les quatre parties du monde, .figurées par quatre beaux bustes de femmes, exécutés
par AI. Grévedon. Ces quatre sujets peuvent s’encadrer et servir à orner une chambre à
coucher ou un salon. Prix des quatre feuilles, 12 fr.

Les quatre saisons, par le même, et pour servir de pendant aux quatre feuilles ci-
dessus. Prix du cahier, 10 fr.

Etudes de chevaux, douze feuilles, par V. Adam. Prix de la feuille, 1 fr. 5o cent.

Etudes de têtes, mains, pieds, etc. , par Cliatillou, professeur à l’Ecole de Saint-Or ;
trente planches à ;3 cent, la pièce. Cet ouvrage est fait pour les pensionnats, les colleges
et les autres maisons d’éducation.

Grandes études d'animaux, par V. Adam. Chevaux des dififérens climats de la France,
à 1 fr. 5o cent, la pièce.

L’on peut adresser à M. Aubert, franco, un bon sur la poste pour la valeur des articles
qu’ou désire , et si cette demande est de 1 2 francs au moins, M. Aubert fera tenir, en re-
tour, les articles demandés, f rancs de port, pourvu que les Messageries passent dans la ville
du commettant.

I.e Gkhakt, Ch. HI1.IPP0N.

ASSOCIATION POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE.

Un franc par mois donne droit à une Lithographie (chaque mois), tirée seulement pour
les Souscripteurs. Cette Lithographie, exécutée par les principaux artistes du Journal la
Caricature, sera toujours, pour les amateurs, cfune valeur bien supérieure à i fr., puis-
qu'elle n'est pas livrée au commerce.

I.e produit de la souscription à la Lithographie mensuelle est destiné à former une
caisse de réserve, pour payer les frais des procès de la Caricature. (Les Éditeurs de ce
journal hebdomadaire ont été frappés de vingt-deux saisies en un an ; ils peuvent croire
qu’on ne s’en tiendra pas là.)

La Caricature, faite par des jeunes gens, s’adresse aux jeunes gens et les appelle à une
association qui a pour but de défendre la liberté de la pensée. L’aide des hommes de notre
âge ne saurait nous manquer, nous l’espérons.

On souscrit, en envoyant franco un bon sur la poste.

On ne souscrit pas pour moins de trois mois. Le premier mois de la souscription est le
mois d’août i832. La première lithographie a paru le 3o août.

On peut souscrire pour plusieurs exemplaires ou pour plusieurs lithographies variées et
choisies dans les meilleures publications. Ainsi, la personne qui nous adressera 9 fr. pour
trois exemplaires par mois pendant un trimestre, pourra, à son choix, recevoir chaque
mois, trois exemplaires de la Lithographie de l’association, ou trois caricatures variées. Il
suffit, en nous envoyant la somme, de nous dire sa volonté à cet égard.

Les Lithographies parviendront franco à l’associé.

On souscrit au bureau de la Caricature, galerie Yéro-Dodat, au-dessus du magasin de
nouveautés tilhographiques d'Aubert.

Nota. Le grand nombre de souscriptions pouvant seul nous faire atteindre le but que nous
nous proposons, nous prions les amis de la Caricature de recruter pour elle parmi leurs
connaissances.

CONDITIONS D’ABONNEMENT :

La Caricature donne, par an , cent quatre Lithographies exécutées par les .Ar-
tistes les plus renommc's. Chaque numéro, composé d’une feuille de texte et de
deux Lithographies, paraît très-exactement le jeudi.

L’Administration ne met pas dans le commerce les Lithographies du Journal.
Les Marchands ne pourront les obtenir qu’en s’abonnant.

Nota. Les personnes qui recevraient des exemplaires froissés peuvent, au moyen
de l’action d’une presse à papier, faire disparaître les plis. Il faut avoir soin d’ex-

poser préalablement la feuille à l’humidité.

POUR TROIS MOIS, franc de port.13 fr.

POUR SIX MOIS, idem. ..26

POUR UN AN, idem.52

1 franc de plus par trimestre pour l’étranger.

On souscrit à Paris : pour trois mois, en envoyant, franco, un bon de i3 fr., au bureau
de la Caricature, maison Aubert, galerie Véro-Dodat; mais si l’on veut souscrire pour
six mois au moins, l’on peut se contenter d’en donner avis par une lettre affranchie; le

Directeur du Journal fera recevoir le montant de l’abonnement à domicile et sans frais. _

On souscrit aussi chez tous les libraires et les maîtres de poste de la France et de l’Étranger

IMPRIMERIE DE DKZAUCIIE, RUE DU FAUBOURG-MONTMARTRE, N» 11.
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